l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...
« Les opportunités qui se présentent à nous n’ont jamais été aussi grandes » Larry Fink ( octobre 2024 ) patron de BlackRock, gestionnaire américain d'actifs aux 11 500 milliards de dollars…


La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité. - Albert Camus

> sortir de la crise démocratique, rapport annuel CESE sur l'état de la France en 2024

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extrait de ce rapport du Conseil Économique et Social et Environnemental :
1. appréhender les inégalités au plus près des réalités individuelles pour renforcer la cohésion et la démocratie - 1.2. Les conséquences sur la démocratie

          (...) L’absence de perspective, le sentiment de subir davantage d’inégalités que la moyenne des Français, les difficultés d’accès à certains services publics et la question spécifique du logement (accès à un logement social, accès à un prêt, surcoûts liés à l’augmentation des prix de l’énergie, nécessité de rénovation thermique, etc.) peuvent alimenter un sentiment d’injustice : 24 % des Français et des Françaises n’ont pas le sentiment de faire véritablement partie de la société française. Le sondage CESE-lpsos fait bien ressortir ce lien entre sentiment d’exclusion et moindre attachement au système démocratique. Les personnes se sentant moins utiles dans la société sont moins engagées dans le monde associatif que la moyenne et sont plus pessimistes.

          Elles sont surreprésentées parmi les personnes sans emploi et celles ayant un faible pouvoir d’achat. Dans ses travaux en 2023, Simon Guillouet a analysé le risque de dérive autoritaire découlant du constat largement partagé selon lequel, alors que les institutions politiques perdent de leur légitimité, le contrat social est de plus en plus fragilisé. Il formule l’une des conclusions de son travail ainsi : « Une grosse partie des insatisfaits sont des démocrates qui sont tellement déçus par les institutions qu'ils sont prêts à se rallier à une option autoritaire dans l'espoir que ce régime autoritaire serait plus à l'écoute de leurs doléances, de leurs problèmes, de leurs revendications : même les personnes les plus tentées par un régime autoritaire restent attachées à la démocratie ». L’attrait pour un pouvoir fort et centralisé susceptible de garantir l’ordre et la sécurité reste d’actualité : la moitié des Français et des Françaises s’exprime, dans l’enquête réalisée par Simon Guillouet, en faveur d’un tel pouvoir.

          En 2024, le sondage CESE - Ipsos fait pour sa part ressortir un fort attachement des Français et des Françaises à la démocratie : 76 % pensent qu’elle est le meilleur système politique existant. Cependant, les trois-quarts des personnes interrogées estiment que les femmes et les hommes politiques sont déconnectés des réalités vécues par les citoyens et les citoyennes : le sentiment de vivre dans une société inégalitaire avec des hommes et femmes politiques sourds aux préoccupations des citoyens contribue à fragiliser cet attachement à la démocratie représentative. - source ou pdf -

Dégouter les gueux d'aller voter permet aux droites et à la finance de se maintenir au pouvoir depuis des années. La récente fois où un parti se disant de gauche (PS) a été mis au pourvoir, les gueux se sont rendus vite compte qu'il s'agissait en réalité d'une droite identique aux autres avec un président qui raillait les "sans-dents" et des députés qui votaient sans sourciller des lois très favorables aux multinationales, banques, assurances et entreprises évidemment très destructrices des services publics. Ce ne sont pas les droites qui profitent largement de ce désabusement organisé qui vont faire en sorte d'inverser la tendance...