l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

> dématérialisation : vous craignez d'être remplacé par une IA ?

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          Rassurez-vous, avant que cela arrive, vous serez probablement déjà évincé par un habitant des Philippines : à New York, un restaurant qui propose uniquement de la vente à emporter s'est en effet débarrassé de sa caissière pour la remplacer par une employée «virtuelle» : une Philippine qui encaisse les clients via le logiciel de visioconférence Zoom. ( L. Redaud ) - source -

 

> fume, c’est de l’arôme !

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          Une recette fumante. Faire brûler du bois — de noyer, de hêtre ou de chêne —, condenser et filtrer la fumée obtenue, puis extraire les arômes du condensât. On obtient ainsi un liquide aromatisé avec lequel l'industrie agroalimentaire assaisonne pour pas cher une flopée de produits, des biscuits apéritifs au fromage en passant par les saucisses, les confiseries, la sauce barbecue, les chips ou les soupes de poisson. Une opération beaucoup plus rapide que le fumage traditionnel. Compter une semaine pour un saumon au feu de bois, deux heures si on le badigeonne d'arôme de fumée liquide.

            Pour le plus grand bonheur des fabricants de bouffe industrielle, la Commission européenne avait autorisé, en 2009, 11 arômes de fumée. Mais, aujourd'hui, elle réclame leur interdiction. Motif : ce petit goût fumé s'avère méchamment néfaste pour la santé. En novembre dernier l'Efsa, l'Autorité européenne de sécurité des aliments, a ainsi déclaré « génotoxiques » six des huit arômes dont les fabricants réclamaient une nouvelle autorisation de commercialisation pour dix ans. Il y a de quoi être fumasse quand on découvre que, dès 2009, l'Efsa, qui avait pour la première fois expertisé la toxicité desdites substances, avait entre les mains plusieurs résultats d'études in vitro pointant un risque génotoxique pour huit d'entre elles.

          Malgré cette sérieuse alerte, Bruxelles, arguant du fait que les expériences menées par les industriels sur les animaux ne montraient aucun dommage génétique, n'avait pas cru bon d'interdire la commercialisation des arômes de fumée et s'était contenté de limiter la dose autorisée dans l'assiette. Pour la petite histoire, comme l'a repéré « Que choisir » (8/2/24), parmi les experts de l'Efsa qui s'étaient alors penchés sur ces agents de saveur, l'un d'eux conseillait l'association américaine de l'industrie des arômes, tandis qu'un autre employait dans son labo un étudiant dont la thèse était financée par un fabricant. Il n'y a pas de fumée sans feu...

          Questionnée par« Le Canard » sur son étonnante bienveillance à l'égard des producteurs d'arômes, la Commission européenne botte en touche mais jure qu'elle va faire le ménage fissa, en proposant le 24 avril aux États membres de voter pour « retirer ces produits du marché ». Si c'est le cas, les industriels réclameront, bien sûr, un gros délai, le temps de trouver de nouvelles recettes et d'écouler leurs stocks aromatisés. En attendant, on croise les doigts pour que les Vingt-Sept ne prennent pas une décision fumeuse.

Bref, l'union européenne de merde dans toute sa splendeur, qui a établi, il faut le rappeler, des lois qui permettent aux industriels d'expertiser leurs propres produits pour en connaitre leurs dangerosité ou nocivité avant autorisation de mise sur le marché !!! En tous les cas, fuyez tout aliment qui est "fumé" à l'aide de produits aromatisés...

 

> 30 milliards dans notre cul, le bouclier électrique a engraissé le privé

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          Il y a un délice particulier à lire les rapports de la Cour des comptes. C’est clair, il y a de jolis graphiques en couleur, le vocabulaire est soutenu, ce qui rend d’autant plus jouissifs les messages adressés aux irresponsables qui nous gouvernent.

          J’ai lu pour vous le rapport intitulé « Les mesures exceptionnelles de lutte contre la hausse des prix de l’énergie », qui s’arrache actuellement à la Fnac. Il y a de quoi : les auteurs nous y expliquent que l’État, nous, les consommateurs, et les entreprises de France avons versé ces deux dernières années des sommes très élevées à des personnes inutiles - comme les « fournisseurs alternatifs » d’électricité, qui se contentent de la racheter à EDF - ou nuisibles - comme les spéculatrices et spéculateurs sur les « marchés de gros » de l’électron.

          Déroulant une analyse économique, sociale et écologique impeccable - mais pourquoi ces gens ne sont-ils pas au gouvernement ? -, la Cour adresse deux reproches fondamentaux aux « chèques énergie » et autres « boucliers tarifaires » déployés par Bercy-sur-Folie. D’abord, les mesures ne sont pas ciblées, et bénéficient donc autant aux ménages riches qu’aux ménages pauvres. Elles sont même davantage allées dans les poches des plus aisés, comme la fameuse « ristourne à la pompe », qui a allégé les dépenses du cadre qui prend son 4x4 pour aller bosser, mais pas les factures de sa femme de ménage qui prend son bus à 5 heures du matin.

          De plus, ces mesures sont antiécologiques, aucune limite quantitative de consommation n’ayant été introduite, ce qui est délirant au moment où l'État diminuait, par ses aides, le prix que coûtent le pétrole, le gaz ou l’électricité aux clients finals. Le « signal-prix », c’est-à-dire la cherté volontaire de l’énergie pour nous dire qu’il faut l’économiser, a été aboli par ces aides, et ça rend dingues les filles et les gars de la Cour, qui ont mille fois raison.

          L'une des pépites est page 97, où le graphique 20 présente le « bilan monétaire électrique projeté pour 2023 au périmètre de la métropole ». Sous ce titre imbitable se trouve une chose très simple, un bilan comptable, divisé comme il se doit en deux colonnes. Colonne de gauche, ce que l’État, les ménages et les entreprises ont dépensé pour acheter du jus en 2023. Colonne de droite, les coûts complets de production et de transport de ces mêmes merveilleux électrons qui nous chauffent, nous éclairent, nous rassurent.

          Et là est la pépite : un gouffre de 42 milliards entre ce que la collectivité a dépensé et le coût réel de cette électricité. 42 milliards ! Bon, une fois pris en compte l’impôt sur les bénéfices, la marge nette sera inférieure, de l’ordre de 30 milliards. Mais ce gavage est historique. On n’avait pas vu ça depuis, voyons, les profits de Total (déjà), de CMA CGM, des restaurateurs, des laboratoires d’analyses médicales et des labos pharmaceutiques pendant le Covid. Ah ben, depuis pas longtemps du tout, en fait...

          Ce coup-ci, l’immense erreur de l’État aura été de ne pas verser les aides directement, mais d’avoir filé la thune à Engie, ENI, TotalEnergies et consorts. Or, comme le disent avec délicatesse les auteurs, cette « mise en œuvre intermédiée [... ] n 'est pas exempte de risques d’effets d'aubaine dès lors qu'une partie des aides ne se traduit pas par des baisses de prix ou au contraire permet de surcompenser la hausse initiale des prix ». Traduction : il fallait être con comme un balai pour ne pas voir que les camarades capitalistes allaient se sucrer au passage.

          En conclusion, pour la Cour, l’État doit procéder à une « révision des dispositifs de captation des marges bénéficiaires de la filière ». En clair, augmenter les impôts sur les fournisseurs et intermédiaires d’électricité, plutôt que de continuer à bastonner le consommateur. Le Maire va-t-il s’en prendre à ses poteaux pour défendre le bien public ? Le suspense est insoutenable. - Gilles Raveaud -

Bé, pas besoin de la Cour des comptes pour savoir qu'on allait nous baiser profond !

 

 

> Agnès Verdier-Moliné, prompteur ultralibéral

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Le portrait crashé par Lucas Planavergne

Agnès Verdier-Moliné, Prompteur ultralibéral

          Ça ne doit pas être facile de commettre autant d'ouvrages, de squatter si souvent les plateaux de télé, pour finalement dire tout le temps la même chose. Pourtant, Agnès Verdier-Molinié accomplit cette prouesse depuis plus d'une décennie en martelant ses cantiques ultralibéraux à chaque occasion qui se présente. Dernière fois que la lobbyiste de 45 ans a sorti la tête de ses tableaux Excel ? Fin mars, après l’annonce du déficit public de 5,5 % du PIB en 2023 - chiffre nettement supérieur à celui prévu par le gouvernement de Gabriel Attal. En moins de temps qu’il ne faut pour dire « dette », elle a enchaîné tribune dans le JDD, édito pour Valeurs actuelles, entretien au micro de BFMTV... Le tout à peu de frais, puisque le message de celle qui fut brièvement journaliste au début de sa carrière reste le même : il ne faut surtout, surtout pas s'attaquer aux privilégiés ou mettre fin aux niches fiscales.

          « Nous payons déjà collectivement trop d'impôts [...) Faire les poches des Français et de leurs entreprises n’est plus la solution », insiste la présidente de la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (iFrap), think tank - proche du Medef et inscrit à l'Assemblée nationale comme représentant d’intérêts privés - qu’elle dirige depuis 2007. Sa solution, ô combien novatrice et ingénieuse ? Rompre avec le « quoi qu’il en coûte », qui n’aurait en réalité « jamais cessé ».

          Qu'importe si Bercy a déjà prévu 20 milliards d’euros de coupes budgétaires pour 2025, ce n’est pas assez pour Agnès « rapace » Verdier-Molinié. Pour assainir les comptes de l'État, elle préconise de ne lésiner sur aucun moyen. Supprimer des postes de fonctionnaires, baisser le plafond de la Sécurité sociale, retarder l’âge de départ à la retraite... Le moindre centime est bon à prendre, du moment qu’il n'est pas pris dans la poche d’une multinationale ou d’un ultra-riche.

          « Notre méthode consiste à ne sanctuariser aucune dépense publique. Prenons l'exemple de l'Éducation nationale, secteur considéré comme intouchable. (...] On peut réaliser 5 milliards d’économies », promet-tait-elle déjà à l’emporte-pièce dans une interview au Figaro en 2014. Interrogée par Boursorama en novembre 2023, presque dix ans plus tard, l'auteure des essais sobrement intitulés les Fonctionnaires contre l'État (Albin Michel, 2011) et Où va notre argent ? Des dépenses qui explosent, des services publics qui s’effondrent : le scandale français (L’Observatoire, 2023) tenait le même discours : « Pas besoin d’aller chercher loin pour faire des économies ! » Comme quoi ïcj le temps passe, les finances fluctuent, mais les ultralibéraux ne changent pas.

Ça sent le club de l'horloge et l’extrême droite en association avec la frange la plus dure du Medef... Ce qu'en dit wikipedia et wikipedia. Ce dessin a toujours pour moi parfaitement représenté cette dame avec sa pomme vérolée :

 

> interdiction de forêt

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          « Mais qu'est-ce qu'un monde où on ne pourra plus divaguer ? Ce sera un monde où l'urbain, quand il cassera sa laisse, sera encore plus redoutable que le salopard qu'on a voulu modérer dans ses excursions. ». Voilà déjà longtemps que le regretté naturaliste François Terrasson mettait en garde les élus et les aménageurs qui, sous prétexte de lutter contre la « divagation des promeneurs », veulent supprimer les chemins sauvages. Terrasson défendait le droit de vagabonder librement dans la nature, sans chemins fléchés ni GPS. Il le répétait: après l’avoir détruite et« désauvagée à tour de bras », nous ne cessons de vouloir l’encadrer, et de ramener à la norme le peu qu’il en reste. Aujourd’hui, on fait pire : on en interdit purement et simplement l’accès.

          Voulue par des sénateurs centristes, la loi du 2 février 2023 vise à limiter l’engrillagement des domaines privés. Très pratiqué en Sologne, notamment, il piège les animaux sauvages et fait s’effondrer la biodiversité. En contrepartie, les sénateurs ont voulu amadouer les propriétaires avec un beau cadeau. Moins de grillage, certes, mais finis les promeneurs ! Sur le moment, le petit article de loi établissant que le simple fait de se promener dans une propriété rurale ou forestière était puni d’une contravention de 4e classe, soit 135 euros d’amende (et ça peut monter jusqu’à 750 euros), est passé inaperçu.

          Il aura fallu que deux grands propriétaires fonciers prennent cet article au pied de la lettre et multiplient les panneaux « Propriété privé - Défense d’entrer » pour qu’on découvre cette aberration. Gag: il s’agit de deux marquis...

          A Villeneuve-Loubet, dans les Alpes-Maritimes, le marquis Jacques de Panisse-Passis possède 700 ha, soit le tiers de la surface de la ville. Dans la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse, le marquis Bruno de Quinsonas-Oudinot possède 750 ha. Le premier a mis en faction des gardes-chasse privés. Le second interdit la promenade mais continue d’inviter ses fortunés clients étrangers à tirer le chamois sur ses terres... Manifs et pétitions n’y ont rien fait (Reporterre, 16/10/23 et 25/11/23).

          Deux députés écolos, Lisa Belluco et Jérémie Iordanoff, se sont mobilisés. Ils ont fait remarquer que depuis l’Ancien Régime prévalait une « zone grise » donnant à chacun libre accès à la nature, aux chemins de campagne comme aux sentiers forestiers - à condition, évidemment, de n’y rien dégrader. Que 75 % des forêts françaises étaient privées. Ils ont déposé cette simple proposition de loi : « L'article 226-4-3 du Code pénal est abrogé. » En commission, tous-ensemble-ouais, les députés macronistes, LR et RN l’ont rejetée.

          Le quinquennat sera antiécologique ou ne sera pas. - Jean-Luc Porquet -

Les riverains des bords de mer espèrent la même interdiction, y a-t-il beaucoup de nobles propriétaires avec ces vues sur mer ? De toute façon, le gueux n'est-il pas fait pour travailler comme un esclave ? C'est vraiment inconvenant qu'il puisse se promener ou s'amuser car cela veut dire qu'il fainéante au travail...

 

> La radinerie publique ( de l’office national d’indemnisation des accidents médicaux ) condamnée en justice

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          L’office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) condamné par la justice pour manque de générosité ! Créé en 2002 et placé sous la tutelle du ministère de la Santé, cet organisme public est censé indemniser à l’amiable, rapidement et gratuitement les malades victimes d’effets secondaires de médicaments. Sauf que les sommes versées sont rarement à la hauteur. Dans une décision inédite du 29 mars, le tribunal administratif de Rennes a ainsi estimé que l’offre faite à une patiente de 26 ans était « manifestement insuffisante ». Victime de « narcolepsie-cataplexie », elle s’endort de façon inopinée depuis qu’elle s’est fait vacciner contre le virus A(H1N1), en 2009, avec une injection de Pandemrix.

          Cet effet secondaire du vaccin est rare mais parfaitement documenté dans la littérature scientifique depuis plus de dix ans. Les 162 667 euros proposés par l’Oniam ont paru bien chiches au tribunal breton, qui a estimé que l’indemnisation devait s’élever à 814 000 euros... soit cinq fois le montant proposé.

Oniam en peine

          Dans la foulée, il a condamné l’Office à 7 000 euros supplémentaires pour avoir proposé une offre « manifestement insuffisante au regard du dommage subi » ayant contraint la patiente à « engager une action contentieuse pour en obtenir la réparation intégrale en lieu et place de bénéficier des avantages d'une procédure de règlement amiable ». Voilà ce qu’il en coûte, de se moquer du monde !

          En février 2017, la Cour des comptes avait déjà épinglé l’organisme, estimant qu’il « interv[enaitl comme un assureur qui s'attacherait à limiter sa charge de sinistre », au lieu d’indemniser au juste prix. Pour les victimes, la radinerie ne fait qu’aggraver le mal. - L C. -

plus > wikipedia. L'Oniam subirait-elle de mauvaises ondes en provenance de l'industrie pharmaceutique ?