> affiche de propagande américaine de la seconde guerre mondiale (réajustée à la réalité)
Les eurodéputés demandent une renégociation
du cadre de transfert de données entre l’UE et les États-Unis
Les eurodéputés devraient adopter une résolution non contraignante exhortant la Commission européenne à ne pas approuver le cadre transatlantique de protection des données personnelles tant que les préoccupations en matière de droits fondamentaux ne sont pleinement prises en compte.
Le projet de motion devrait recevoir un large soutien au sein de la commission des Libertés civiles (LIBE) du Parlement européen ce jeudi (13 avril).
Bien que la commission soit généralement plus progressiste que le reste de l’assemblée, la résolution devrait être confirmée lors du vote de l’ensemble du Parlement en plénière, et certains amendements de dernière minute de la part de législateurs plus conservateurs ou libéraux ne sont pas exclus.
Le vote en plénière est prévu pour la semaine du 8 mai. La semaine suivante, une délégation de députés européens de la même commission devrait se rendre aux États-Unis pour rencontrer des membres de l’administration fédérale, des agences gouvernementales et des organismes chargés de faire appliquer le nouveau cadre de protection de la vie privée.
La Commission européenne travaille actuellement à l’adoption d’une décision d’adéquation des données afin de fournir une base juridique pour le transfert des données des résidents de l’UE vers les États-Unis. Un nouveau cadre juridique était nécessaire, les précédents ayant été jugés illégaux par la Cour de justice de l’UE (CJUE) dans les affaires Schrems.
Après des mois de négociations, la Commission et l’administration américaine ont trouvé un nouvel arrangement limitant l’accès des agences de renseignement américaines aux données et mettant en place un mécanisme de recours par le biais d’un décret.
Le Comité européen de protection des données (CEPD), qui regroupe toutes les autorités de protection des données de l’UE, a déjà examiné le cadre de protection des données UE-États-Unis et a émis un avis non contraignant. Tout en saluant les progrès réalisés par les États-Unis, le Comité a émis d’importantes réserves.
Aux États-Unis, en moins de 20 ans, 300.000 enfants ont été mariés, essentiellement des jeunes filles de parfois dix ans à peine. Bien que peu connues des Américains, ces unions sont tout à fait légales dans 43 des 50 états du pays. Et dans neuf d’entre eux, elles se font sans aucune limite d’âge.
Dans 90% des cas, ce sont des jeunes filles. Elles ont 16 ans, 15 ans, parfois tout juste 10 ans. Souvent victimes d’abus sexuels, elles sont poussées par leurs parents, leur communauté religieuse ou leur milieu social à une union qu’elles ne désirent pas. Entre 2000 et 2018, 300.000 mariages d'enfants ont ainsi été recensés. “A 13 ans, on m’a obligé à épouser l'homme qui me violait. Ça faisait deux ans qu'il m'agressait sexuellement. Le mariage a eu lieu pour lui éviter d’être poursuivi en justice. Et je me rappelle avoir eu l'impression d'être en train de mourir. C'était comme une mort lente”, témoigne Dawn, mariée de force en 1986 à un homme de 20 ans son aîné.
Selon les Nations unies, ces mariages précoces " privent les filles de leur enfance et constituent une menace pour leur vie et leur santé ". Elles sont " plus exposées à la violence domestique et moins susceptibles de poursuivre leur scolarité ". Conscients de ces faits, aux États-Unis, des associations et des élus se battent pour changer la loi et interdire, sans aucune exception, le mariage au moins de 18 ans.
De puissants lobbies
C'est le cas de Jerry Hill, ancien sénateur de Californie, qui a découvert que ces mariages étaient autorisés et légaux dans son état. “ Un jour, une jeune fille de 16 ans m'a appelé. Elle m’a raconté qu'une élève de son collège, âgée de 13 ans, était fiancée à un homme de 28 ans. Elle m’a expliqué qu’ils prévoyaient de se marier et que l'école était au courant. Quand j'ai entendu ça, les bras m'en sont tombés ! “, raconte l'ancien élu démocrate.
Il a tenté de changer la loi, mais comme beaucoup d'autres avant lui, il s'est heurté à de puissant lobbies américains refusant la moindre concession au nom " des libertés individuelles ". Ce qui fait enrager de nombreuses anciennes victimes, comme Sara, mariée de force à 15 ans et mère de deux enfants. Aujourd'hui âgée de 42 ans, elle vit à l'est de San Francisco et milite sans relâche pour qu'un âge minimum soit fixé dans tous les états américains.
" En dessous de 18 ans, vous n’avez pas les mêmes droits qu’un adulte. En fait, c’est comme si on demandait à un mineur de prendre une décision qu’il n’est pas en âge de prendre. Quand la loi interdira aux adultes de se marier avec un enfant, là les enfants seront protégés, point final “, explique-t-elle. - source -
Étonnant quand on constate la vocation mondiale d'un puritanisme forcené prôné, entres autres, par les évangélistes et une grande partie nos amis américains, non ? Sans oublier que des pays comme l'Iran - et d'autres arriérés - font de même : vous voulez vous marier, facile, violez une mineure...
Depuis la guerre en Ukraine, les Etat-Unis ont envoyé plusieurs équipes spécialisées pour aider les pays se sentant vulnérables aux cyberattaques russes. Du côté français, on s’inquiète que ces démarches ouvrent la voie à des opérations plus larges d’espionnage.
C’est une mise en garde sobre, mais formulée de manière insistante par le patron du commandement de la cyberdéfense (Comcyber) français, le général Aymeric Bonnemaison. Les opérations de soutien technique effectuées par des équipes de militaires américains sur les réseaux de plus en plus de pays européens, notamment depuis le début de la guerre en Ukraine, afin de traquer d’éventuelles intrusions russes, « questionnent », a déclaré ce haut gradé français, jeudi 12 janvier, à l’occasion du point presse hebdomadaire du ministère des armées.
Un euphémisme poli de la part du très discret chef du Comcyber, qui avait déjà qualifié de « relativement agressives » ces opérations américaines lors d’une audition à huis clos devant la commission de la défense de l’Assemblée nationale, en décembre 2022, rendue publique le 4 janvier. Ces propos viennent mettre en lumière les inquiétudes françaises vis-à-vis de ces manœuvres de Washington, en particulier auprès des pays du flanc est de l’Europe.
En ouvrant le cœur de leurs réseaux aux cybercombattants américains, ces pays s’exposent à une forme d’« entrisme », avait été jusqu’à affirmer, devant les parlementaires, le général Bonnemaison. Cet « entrisme » n’a pas été détaillé plus avant, le 12 janvier. Mais tous les spécialistes estiment qu’en matière cyber, le simple fait qu’un pays laisse accéder une puissance étrangère, même alliée, à ses capacités les plus sensibles, est la porte ouverte à des opérations de collecte de renseignements, donc d’espionnage.
Outils intrusifs : le risque est d’autant plus élevé que les outils de surveillance des Etats-Unis sont considérés comme parmi les plus performants, mais aussi les plus intrusifs, du bloc occidental. Les Etats-Unis sont venus « combler un vide », « je ne peux pas m’y opposer », a commenté le général Bonnemaison, jeudi. Mais la démarche américaine « va assez loin », avait-il aussi glissé lors de son audition devant les députés en décembre, ajoutant : « Elle protège, mais avec une présence marquée au service de la diplomatie. »
« Derrière le soutien technique américain en matière cyber, il y a clairement un enjeu de renforcement des alliances avec un certain nombre de pays, décrypte Julien Nocetti, enseignant-chercheur à l’académie militaire de Saint-Cyr et chercheur à l’Institut français de relations internationales (IFRI). A terme, cela pose nécessairement la question des frictions avec les réseaux alliés. »
Plus d’une trentaine de ces opérations, baptisées « Hunt Forward Operations » (HFO – littéralement « opérations avancées de chasse ») par le Cyber Command américain, ont été menées depuis 2018 dans quelque 18 pays, selon des éléments rendus publics par le Pentagone à la fin de 2022. Cela a été le cas avant la guerre en Estonie, au Montenegro et en Macédoine du Nord, en mai en Lituanie et, en août, en Croatie. Or, ces HFO sont clairement définies par le Pentagone comme une stratégie de « défense avancée » et d’« engagement constant » visant à protéger les réseaux américains « en opérant aussi près que possible de l’origine de l’activité de l’adversaire ».
Liens étroits entre le Pentagone et les Gafam : la plus importante de ces HFO a été conduite en Ukraine. Une équipe composée d’opérateurs de l’US Navy et du corps des marines était présente aux côtés des Ukrainiens pour s’assurer que leurs réseaux n’avaient pas été infiltrés par la Russie jusqu’à quelques jours avant le déclenchement de l’offensive russe. La résilience du réseau ukrainien face au très grand nombre de cyberattaques russes se révèle désormais un passeport en or pour l’offre de service américaine.
Si cette stratégie contrarie Paris, c’est aussi parce qu’elle prend de court ses propres ambitions. Voilà des années que la France, avec d’autres pays, pousse au renforcement des capacités cybermilitaires européennes, notamment à travers la création de groupes d’intervention cyber (GIC) pouvant aider les pays qui subiraient une attaque majeure ou se sentiraient vulnérables. Mais c’est seulement en novembre 2022 que la Commission européenne a accouché d’une stratégie concrète en la matière, soit plus d’un an et demi après l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Les Etats-Unis ont aussi une longueur d’avance en raison des liens étroits entre le Pentagone et les Gafam sur certaines briques technologiques. D’autant que Google et Microsoft ont débloqué des sommes colossales pour soutenir Kiev depuis la guerre. Le vice-président de Microsoft, Brad Smith, a annoncé, en novembre 2022, une enveloppe de 100 millions de dollars (92 millions d’euros). « Cette aide s’ajoute à celle déjà fournie par sa firme pour héberger les données ukrainiennes dans des data centers hors d’Ukraine et qui pose des questions éthiques et juridiques », détaille M. Nocetti, de l’IFRI.
Un « cyberparapluie » Ce tournant du Pentagone donne progressivement corps à une notion jusqu’ici limitée aux cercles d’initiés : celle de « cyberparapluie » (cyber umbrella), comme il existe un parapluie nucléaire. « Aux Etats-Unis, on se demande si la coalition ad hoc déployée pour défendre l’Ukraine pourrait être reproduite ailleurs, notamment contre une menace chinoise à Taïwan. Mais en Europe, la perspective de s’appuyer sur un parapluie cybernétique fourni par une poignée de sociétés américaines suscite un certain malaise. Les points de vue se heurtent aux questions sans réponse concernant le financement et la souveraineté », décryptaient en décembre 2022 des spécialistes du cyber dans une note pour la fondation Carnegie.
Les investissements dans le cyber font aujourd’hui figure de priorité pour l’exécutif dans le cadre de la future loi de programmation militaire (LPM), mais les arbitrages sont toujours en cours concernant les montants qui pourraient être réellement alloués. Depuis le début de la guerre, la France n’a mené qu’une seule opération comparable à celle des Américains : au Monténégro, en août, après qu’une importante cyberattaque a ciblé les institutions du pays. - Elise Vincent - source -
Tu parles ! L'objectif essentiel de nos "amis" américains - aux abois - est de détruire l'économie européenne, et avec la guerre en Ukraine ( dont ils sont les seuls bénéficiaires ) celle de la Russie avec... Que ce soit Obama, Trump ou Biden ou celui d'après, c'est et sera toujours : "Make America Great Again" !
La Chambre des représentants a interdit à ses employés de télécharger ou d’utiliser TikTok sur leurs téléphones professionnels, après de nombreuses décisions similaires dans les administrations américaines.
Passer des heures à scroller, de bas en haut, devant de courtes vidéos. C’est désormais interdit pour les Américains qui travaillent ou siègent à la Chambre des représentants. «Le personnel de la Chambre n’est PAS autorisé à télécharger TikTok sur les téléphones fournis», a fait savoir la directrice administrative de la Chambre dans un message envoyé à ses membres ce mardi et révélé par la chaîne américaine NBC News. «Si vous avez TikTok sur votre téléphone, vous serez contactés pour supprimer l’application», a précisé Catherine L. Szpindor. La décision n’est pas très surprenante. Elle fait suite aux conclusions du département en charge de la cybersécurité de la Chambre, publiées en août dernier, qui mentionnaient un «haut risque en raison d’un certain nombre de problèmes de sécurité».
Car derrière TikTok, c’est l’ombre de la Chine qui inquiète les Etats-Unis. Propriété de l’entreprise chinoise ByteDance, l’application est longtemps restée vague sur la gestion des données personnelles. Les Etats-Unis craignent que TikTok, et donc le gouvernement chinois, ait accès aux données des quelque 100 millions d’utilisateurs américains et les utilise à des fins de surveillance.
Une inquiétude peut-être légitime : en novembre dernier, l’application admettait que les données des utilisateurs européens pouvaient être consultées par des employés en Chine. La responsable de la vie privée en Europe expliquait alors que «certains employés de notre groupe situés au Brésil, au Canada, en Chine, en Israël, au Japon, en Malaisie, aux Philippines, à Singapour, en Corée du Sud et aux États-Unis» pouvaient bien accéder aux données des utilisateurs européens, «selon les besoins du service». La politique de confidentialité publiée alors ne mentionne pas les données américaines, mais l’annonce n’a pas apaisé les craintes des Etats-Unis.
Une proposition de loi pour interdire complètement TikTok
La décision de la Chambre des représentants n’est que la dernière en date d’une série d’interdictions de TikTok dans les administrations américaines. Le Sénat a fait de même le 15 décembre. L’application est aussi bannie partiellement ou totalement dans les agences des gouvernements locaux de 19 des 50 Etats (Texas, Floride, Pennsylvanie, etc.). La grande majorité de ces Etats ont pris cette décision ce mois-ci.
En réponse, TikTok s’est dit mi-décembre «déçu qu’un si grand nombre d’États suivent le mouvement pour adopter des politiques basées sur des mensonges non fondés concernant TikTok, qui ne contribueront en rien à la sécurité nationale des États-Unis». Pour tenter de rassurer, TikTok avait conclu un accord en juin dernier avec le groupe américain Oracle pour stocker toutes les données des utilisateurs américains aux États-Unis, même si les données étaient déjà stockées en partie en Virginie.
Vers une interdiction totale ?
Certains sénateurs américains vont même plus loin et demandent l’interdiction totale de TikTok à l’échelle du pays. C’est notamment le cas du républicain Mark Rubio, qui a déposé une proposition de loi en ce sens le 13 décembre. «Il est temps d’interdire pour de bon TikTok, qui est contrôlé par Pékin», avait-il déclaré en déposant sa proposition, nommée «Anti-Social CCP Act», soit «loi pour prévenir la menace nationale de surveillance d’Internet, d’oppression par la censure et l’influence, et d’apprentissage par le Parti communiste chinois» en français.
Le réseau social est dans la tourmente depuis plus de deux ans aux États-Unis. Sous la pression de Donald Trump, alors président, TikTok avait bien failli passer entre les mains de l’entreprise américaine Oracle. À son arrivée au pouvoir, Joe Biden avait finalement révoqué les décrets pris par son prédécesseur pour interdire TikTok, sans pour autant laisser l’appli tranquille. Son administration a ainsi été missionnée d’enquêter sur les risques réels posés par les applications internet détenues par certaines puissances étrangères. L’avenir de TikTok aux États-Unis reste plus qu’incertain. - source -
Beau foutage de gueule " faites que je dis et pas ce que je fais " : nos chers amis américains, depuis toujours, avec Windows, Apple, Facebook, Twitter, Google, Androïd, ... etc... surveillent, influencent et enregistrent tout ce que la planète fait sur ses ordinateurs et téléphones,...
Les États-Unis accélèrent leurs plans pour stocker des armes nucléaires améliorées en Europe. Ils ont accéléré la mise en service d'une version plus précise de leur bombe nucléaire dans les bases de l'Otan en Europe, selon un câble diplomatique américain et deux personnes proches du dossier.
Précipitation du côté des États-Unis. L'arrivée de la bombe à gravité améliorée B61-12, initialement prévue pour le printemps prochain, est désormais prévue pour décembre, ont déclaré des responsables américains aux alliés de l'Otan lors d'une réunion à huis clos à Bruxelles ce mois-ci, vient de rapporter Politico. Cette décision, qui consiste à remplacer les anciennes armes par la version la plus récente dans diverses installations de stockage en Europe pour une utilisation potentielle par les bombardiers et les avions de combat américains et alliés, intervient dans un contexte de tensions accrues concernant les menaces de la Russie d'utiliser une arme nucléaire en Ukraine et des inquiétudes croissantes que l'Occident doit faire plus pour dissuader Moscou de franchir cette ligne.
Politico souligne que le programme de prolongation de la durée de vie de la B61-12, d'une valeur de 10 milliards de dollars, est géré par le ministère de l’Énergie, vise à remplacer plusieurs versions antérieures dont environ 100 bombes stockées dans des bases aériennes en Allemagne, en Italie, en Belgique, aux Pays-Bas et en Turquie.
Les mises à niveau du programme B61 ont été ouvertement discutées dans les documents budgétaires et les déclarations publiques pendant des années, et les responsables du Pentagone ont déclaré que les mises à niveau étaient nécessaires pour garantir la modernisation et la sécurité du stock. Invité à commenter cet état, le porte-parole du Pentagone, le général Patrick Ryder a répondu par e-mail, précise Politico, que « bien que nous n'allions pas discuter des détails de notre arsenal nucléaire, la modernisation des armes nucléaires américaines B61 est en cours depuis des années et prévoit de remplacer en toute sécurité et de manière responsable les anciennes armes par le B61-12 amélioré. Ces versions font partie d'un effort de modernisation planifié et programmé de longue date. Selon le porte-parole, elle n'est en aucun cas liée à l'actualité ukrainienne et n'a été accélérée d'aucune façon.
Mettre de l'huile sur le feu. Cependant, malgré la déclaration officielle du porte-parole du Pentagone, la date d'arrivée de ces nouvelles armes a surpris certains observateurs de longue date, martèle le média anglophone. C'est qu'ils craignent que cette livraison n'attise davantage une situation déjà dangereuse en Europe. L'annonce lors de la réunion de Bruxelles est intervenue quelques jours avant que l'Otan ne lance son exercice nucléaire annuel, connu sous le nom de Steadfast Noon. L'exercice de deux semaines se termine dimanche et comprend quelque 70 avions. Et, Politico rappelle que tout cela arrive au moment où, mercredi, la Russie a organisé un exercice nucléaire que son chef de la défense a décrit comme simulant une « frappe nucléaire massive » en représailles à une attaque nucléaire contre la Russie.
Les alliés du camp occidental sont nerveux. Se voulant rassurant, Politico analyse que « le message à l'origine de l'envoi des premières bombes en décembre s'adresse peut-être davantage aux alliés européens qui se sentent particulièrement vulnérables face à Moscou ». Mais, deux personnes familières avec la question de l'expédition à venir vers l'Europe ont confirmé le délai accéléré signalé dans le câble diplomatique. Ils ont demandé à ne pas être nommés en raison de la sensibilité de la question. Le câble, qui n'a pas été rendu public auparavant et qui a été écrit pour être distribué dans tout le Pentagone et le Département d’État afin de donner aux décideurs un aperçu de ce qui a été discuté entre les ministres de la Défense lors de la réunion de l'Otan, indique clairement que les alliés sont nerveux, et que les États-Unis dispatchent de nouvelles armes nucléaires en Europe. En outre, Tom Collina, directeur des politiques au Ploughshares Fund, un groupe de désarmement, a averti que que toute initiative liée au nucléaire – aussi modeste soit-elle – pourrait avoir des conséquences imprévues. ( Olivier Renault - source - )
Nos "amis" américains se servent de l'Europe comme tampon nucléaire en espérant que si "ça pète", ce sont l'Europe/Russie qui trinqueront et les États-Unis s'en sortiront forcément renforcés...