l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches - Victor Hugo

> le foutage de gueule de la mairie de La Cluzaz ( Haute-Savoie )

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Comment la station de La Clusaz pompe l’eau de source illégalement

              Fallait pas arroser les pétunias... En juillet 2022, la commune de La Clusaz a été prise en flagrant délit par l’Office français de la biodiversité (OFB) alors que les restrictions interdisaient l’arrosage. Cet été-là, la Haute-Savoie vit un épisode de chaleur intense.

               L’alerte sécheresse a été déclenchée et les restrictions d'eau ordonnées dans tout le département, conformément aux mesures prises dans ce type de situation : interdiction d’abreuver les plantes municipales mais surtout de remplir les retenues collinaires, ces ouvrages qui stockent l’eau des montagnes pour fabriquer de la neige de culture. Mais, surprise, les agents de l’OFB constatent que la station a arrosé ses bosquets en puisant dans la retenue du Lachat, et que celle-ci est toujours alimentée en eau.

Un circuit secret

           En inspectant les installations, la police de l’environnement découvre un dispositif secret : la commune a mis en place un système souterrain illégal pour capter l’eau de la source du Lachat, la diriger vers un local étiqueté « neige de culture », puis la pomper vers la retenue... Or ce dispositif n’a jamais été autorisé et n’est nulle part mentionné sur les plans d’aménagement. « Il s’agit d’une installation complexe caractérisant le fait qu’une réflexion poussée et des investissements importants ont été mis en œuvre par la commune », constate le procès-verbal de l’OFB.

          Pour La Clusaz, cette enquête judiciaire, et ce qu’elle dévoile, tombe au plus mal. Ces dernières années, la station - en première ligne dans la candidature française pour l’accueil des JO d’hiver de 2030 - est devenue à son corps défendant un symbole : celui de l’accaparement de l’eau au profit de l’industrie du ski et des sports d’hiver.

            La collectivité s’est battue pour faire creuser sa cinquième retenue collinaire, sur le plateau de Beauregard. Mais les travaux ont été entravés par l’implantation d’une ZAD, puis la suspension par le tribunal administratif de Grenoble de l’arrêté préfectoral d’autorisation. Résultat, en septembre 2023, le maire de La Clusaz Didier Thévenet a été contraint d’annoncer le gel du projet en attendant que les juges se prononcent définitivement sur le dossier. Malgré ce contretemps fâcheux, l’édile ne s’était pas démonté. « Nous ne lâchons rien, a prévenu Didier Thévenet. Nous allons muscler notre projet, dans le respect de la justice et de la loi ».

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> radiographie d’une terrible saison de feux

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          De la Grèce à l’Ouest américain et jusqu’en Arctique, la Terre flambe. A cause du réchauffement climatique, les feux deviennent des événements extrêmes de plus en plus difficiles à maîtriser ( par Anaïs Moran )

          Des terres nécrosées et des forêts entières réduites en cendre. En Amazonie, aux Etats-Unis, au Canada, en Grèce, en Albanie, en Turquie et jusqu’aux latitudes polaires de Sibérie… Des dizaines de milliers de personnes évacuées. Plus d’une dizaine de morts déjà recensés. Des centaines d’animaux, chèvres, singes, oiseaux, retrouvés sans vie. Depuis plusieurs semaines, les vagues de chaleur extrême qui s’abattent un peu partout sur la planète sont pour certaines associées à des incendies dévastateurs.

          En Grèce, un feu né mardi à Patras (troisième plus grande ville du pays) a entraîné l’évacuation d’un hôpital pour enfants. Il y a quelques semaines, la région d’Athènes et l’île de Chios avaient été prises par les flammes. En début de semaine, le porte-parole du gouvernement, Pavlos Marinákis, indiquait que le mois de juin avait été marqué par «deux fois plus» d’incendies que celui de l’an passé, avec déjà 1 281 feux répertoriés (9 800 hectares), contre 533 en 2023. La Grèce subit la saison des feux «la plus difficile de ces vingt dernières années», a également averti le ministre de la protection civile et de la crise climatique, Vassilíos Kikílias.

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> PlantNet (Pl@ntNet), application pour identifier des 10zaines de milliers de plantes

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          Pl@ntNet est une plateforme de science citoyenne qui s’appuie sur l’intelligence artificielle (IA) pour faciliter l’identification et l’inventaire des espèces végétales. Il s’agit de l’un des plus grands observatoires de la biodiversité au monde, avec plusieurs millions de contributeurs dans plus de 200 pays.

          L’application Pl@ntNet, disponible en version web et sur smartphone (android, iOS), vous permet d’identifier des dizaines de milliers d’espèces de plantes simplement en les prenant en photo.

          Pl@ntNet est basé sur un principe d’apprentissage coopératif. Les utilisateurs ayant créé un compte peuvent partager leurs observations et celles-ci peuvent être révisées par la communauté et utilisées par l’IA pour lui apprendre à reconnaitre les plantes. Il est par exemple possible de confirmer le nom d’une espèce ou bien de suggérer une autre détermination si l’on s’y connait un peu en botanique. Seules les observations qui atteignent un degré de confiance suffisant sont ensuite ajoutées à la base de données publique et utilisées pour l’entraînement de l’IA.

          L’outil est ainsi co-construit par et pour les citoyen·ne·s. Les plus qualifié.e.s apportent les connaissances les plus expertes (en contribuant et révisant des observations) tandis que les moins qualifié·e·s bénéficient de cette connaissance au travers de l’usage de l’application Pl@ntNet.

          Grâce à toutes et à tous, Pl@ntNet a collecté plus d’un milliard d’images de plantes (voir les statistiques) ! Seule une petite partie, cependant, est finalement partagée avec les chercheurs du monde entier (via des portails de données de biodiversité ouvertes tels que le GBIF ou OpenObs de l’INPN). Un élément important est la présence ou non d’une coordonnées GPS. C’est une information cruciale pour cartographier les espèces. N’oubliez donc pas de partager votre géo-localisation si vous souhaitez contribuer au projet de science participative. Il y a aussi des filtres sur la qualité des images qui vont rejeter les images trop floues, trop encombrées ou qui ne contiennent pas assez d’information pour identifier l’espèce. Il faut donc veiller à bien zoomer sur les différents organes (en prenant plusieurs photos) et à faire la mise au point ! Pour finir, seules les observations pour lesquelles il n’y a que très peu de doute sur l’identification seront partagées. - source -

          Pour aller plus loin sur la compréhension de Pl@ntNet, vous pouvez regarder l’émission de “Sciences en question” dédiée à Pl@nNet :

Trouvé par hasard, installée, elle paraît pas mal du tout. Essai sur 2 fleurs, 1 plante qui ont été reconnues sans erreur...

 

> ces chevreuils en état d’ivresse publique

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 qui provoquent des accidents de la route et ravagent des jardins

          Les chevreuils, comme à chaque printemps, font encore parler d’eux à travers leurs frasques et leur comportement totalement hors la loi vis-à-vis de… l’alcool ! En effet, en consommant des bourgeons contenant une substance alcaloïde qui les rend ivre, ils ne savent plus dans quel bois ils habitent, errent, titubent. Ces cervidés saccagent des jardins et provoquent même des accidents. Exemple dimanche. La victime témoigne. Le chevreuil saoul, quant à lui, a pris la fuite. En se cognant aux arbres ? Peut-être.

         Les chasseurs parlent de cet animal en s’en moquant un peu. Jean-Pierre Pirlot, qui chasse depuis 20 ans, ne peut, en effet, s’empêcher d’ironiser sur cette drôle d’attitude et d’habitude des chevreuils qu’il observe chaque année à pareille époque.

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> interdiction de forêt

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          « Mais qu'est-ce qu'un monde où on ne pourra plus divaguer ? Ce sera un monde où l'urbain, quand il cassera sa laisse, sera encore plus redoutable que le salopard qu'on a voulu modérer dans ses excursions. ». Voilà déjà longtemps que le regretté naturaliste François Terrasson mettait en garde les élus et les aménageurs qui, sous prétexte de lutter contre la « divagation des promeneurs », veulent supprimer les chemins sauvages. Terrasson défendait le droit de vagabonder librement dans la nature, sans chemins fléchés ni GPS. Il le répétait: après l’avoir détruite et« désauvagée à tour de bras », nous ne cessons de vouloir l’encadrer, et de ramener à la norme le peu qu’il en reste. Aujourd’hui, on fait pire : on en interdit purement et simplement l’accès.

          Voulue par des sénateurs centristes, la loi du 2 février 2023 vise à limiter l’engrillagement des domaines privés. Très pratiqué en Sologne, notamment, il piège les animaux sauvages et fait s’effondrer la biodiversité. En contrepartie, les sénateurs ont voulu amadouer les propriétaires avec un beau cadeau. Moins de grillage, certes, mais finis les promeneurs ! Sur le moment, le petit article de loi établissant que le simple fait de se promener dans une propriété rurale ou forestière était puni d’une contravention de 4e classe, soit 135 euros d’amende (et ça peut monter jusqu’à 750 euros), est passé inaperçu.

          Il aura fallu que deux grands propriétaires fonciers prennent cet article au pied de la lettre et multiplient les panneaux « Propriété privé - Défense d’entrer » pour qu’on découvre cette aberration. Gag: il s’agit de deux marquis...

          A Villeneuve-Loubet, dans les Alpes-Maritimes, le marquis Jacques de Panisse-Passis possède 700 ha, soit le tiers de la surface de la ville. Dans la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse, le marquis Bruno de Quinsonas-Oudinot possède 750 ha. Le premier a mis en faction des gardes-chasse privés. Le second interdit la promenade mais continue d’inviter ses fortunés clients étrangers à tirer le chamois sur ses terres... Manifs et pétitions n’y ont rien fait (Reporterre, 16/10/23 et 25/11/23).

          Deux députés écolos, Lisa Belluco et Jérémie Iordanoff, se sont mobilisés. Ils ont fait remarquer que depuis l’Ancien Régime prévalait une « zone grise » donnant à chacun libre accès à la nature, aux chemins de campagne comme aux sentiers forestiers - à condition, évidemment, de n’y rien dégrader. Que 75 % des forêts françaises étaient privées. Ils ont déposé cette simple proposition de loi : « L'article 226-4-3 du Code pénal est abrogé. » En commission, tous-ensemble-ouais, les députés macronistes, LR et RN l’ont rejetée.

          Le quinquennat sera antiécologique ou ne sera pas. - Jean-Luc Porquet -

Les riverains des bords de mer espèrent la même interdiction, y a-t-il beaucoup de nobles propriétaires avec ces vues sur mer ? De toute façon, le gueux n'est-il pas fait pour travailler comme un esclave ? C'est vraiment inconvenant qu'il puisse se promener ou s'amuser car cela veut dire qu'il fainéante au travail...