D'après une récente étude de l'Institut allemand Max Planck et de l'université canadienne Me Gill qui a compilé 1500 publications, les scientifiques disposent désormais d'une bonne estimation : il y aurait environ 36000 milliards de cellules chez les hommes (de 70 kg), 28000 milliards de cellules chez les femmes (de 60 kg) et 17 000 milliards de cellules chez les enfants de 10 ans (soit 32 kg).
nota : il s'agit du dernier n° du magazine Comment ça marche qui ferme ses portes...
extrait de quechoisir.org dont le sujet est : BORNES DE RECHARGE, un déploiement du réseau à accélérer, des dérapages tarifaires à stopper
(...)
La tarification, l’affichage des prix et le paiement aux bornes sont également à revoir complètement. En effet, les tarifs sont extrêmement variables. Des écarts de prix de plus de 800 % entre deux opérateurs sur un même point de recharge peuvent être constatés. De plus, les formules tarifaires utilisées par les opérateurs sont particulièrement compliquées. Elles peuvent se baser sur une tarification au kWh, une tarification à la minute, des frais fixes ou encore des frais de stationnement, amenant à des aberrations tarifaires.Nous relevons par exemple, dans le cadre d’une tarification à la minute sur une borne de faible puissance, un prix au kilowattheure supérieur à 3 €, soit plus de 13 fois le tarif réglementé de vente de l’électricité.
Cette situation s’explique par l’opacité du système actuel. D’une part, l’affichage des prix au kWh hors abonnement au niveau des bornes n’est pas obligatoire. D’autre part, le paiement par carte bancaire est indisponible pour la quasi-totalité des bornes. Par conséquent, le paiement grâce à une carte de recharge est quasi-systématiquement obligatoire pour accéder à un point de recharge. Dans ce cadre, la tarification est dépendante des pratiques de l’opérateur de mobilité et des accords conclus par celui-ci avec les opérateurs de bornes de recharge. Elle est dès lors très difficilement accessible pour les consommateurs, incapables d’estimer le prix de leur recharge et victimes récurrentes d’aberrations tarifaires.
J'ai reçu plusieurs appels aujourd'hui d'un n° de téléphone qui m'était inconnu, après avoir recherché sur le net j'ai su qu'il s'agissait de VoxBone à Brussels. Je ne comprend pas comment ils peuvent me téléphoner alors que je suis à France télécom et orange et que je paie pour le stop secret, donc la personne devait se présenter. Je me demande qui ils sont car, je n'ai rien compris. Y a T-il quelqu'un qui connaît ? car j'étais absente et comment ils arrivent à passer outre "stop secret"
réponse : Voxbone est un opérateur de télécommunications qui propose aux entreprises des services de Voix sur IP (téléphonie via Internet) dans de nombreux pays en leur permettant d'utiliser des numéros de téléphone "locaux" (les fameux 01,02,03, etc. en France par exemple). C'est précisément cette fonction qui est régulièrement détournée par des sociétés peu scrupuleuses pour faire du démarchage téléphonique, voire pour monter des arnaques. Pour en savoir plus sur Voxbone (fonctionnement, services, maison mère...), et, surtout, pour pouvoir signaler les abus si vous recevez des appels avec ses numéros, consultez notrearticle spécial.
Donc, n'importe quel numéro d'un appelant ( pub ou escroc ) peut aussi venir de Voxbone... Facile pour les escrocs, d'autant plus que cette facilité est entretenu par la difficulté à connaitre qui est derrière un n° de téléphone qui vous appelle..
Et, à ce jour, aucun de nos chers députés ou sénateurs a proposé une loi selon laquelle la personne qui recevait un appel téléphonique pouvait avoir accès gratuitement et immédiatement à l'identité de l'appelant...
(...) Oui, le chaos qui se met en place, inexorablement, le pourrissement à venir d’une guerre civile larvée est une véritable aubaine pour une petite partie très sélectionnée de ceux qui nous dirigent actuellement. (...) ce n’est pas une exagération : il n’y a jamais de hasard en politique. (...)
Il n’est qu’à voir la petite musique qui se met en place, discrètement mais sûrement, pour comprendre l’air qu’on va nous jouer dans les prochains mois : si vous voulez un retour à l’ordre (que tout le monde réclamera alors), la seule solution sera l’application pour tous d’une surveillance de masse, par exemple avec l’identité numérique que l’Europe s’emploie à pousser de tous les côtés.
L’apparition récente de lois de plus en plus contraignantes en matière d’ordre civil (sur le non-respect de futurs couvre-feux, par exemple) là encore ne doivent rien au hasard, tout comme le hasard n’a rien à faire dans l’accroissement massif des sanctions en cas de pensées interdites.
En réalité, la montée de ces tensions de plus en plus vives, la cristallisation des opinions en camps clairement séparés et irréconciliables (que ce soit sur ces questions migratoires ou sur d’autres sujets, depuis le conflit au Proche-Orient en passant par la guerre russo-ukrainienne, les vaccins ou d’autres encore) ne vise qu’un but : que les individus soient isolés, qu’ils ne puissent plus réellement faire corps, qu’ils ne puissent plus trouver de terrain commun pour résoudre les problèmes qu’on leur jette à la figure, voire qu’on leur crée à desseins.
Cet isolement permet de limiter la taille des rébellions, et de les écraser dès leurs prémices, dès l’apparition d’un noyau.
Car sinon, le peuple pourrait se souvenir qu’il est bien plus nombreux et plus puissant que les politiciens. Le peuple est dans leurs couloirs à leur tenir des portes, dans leurs salons à leur servir le café, dans leurs cuisines à préparer leurs repas, dans leurs voitures à les conduire, dans leurs écoles à enseigner ou garder leurs enfants.
Pour les politiciens, le pourrissement qu’on observe est une aubaine. - source -
La guerre des sexes, menées depuis des années par des femmes mal-baisées, et présentant par ailleurs toujours la violence comme masculine, entre dans le cadre de cet isolement voulu des individus, par la destruction de la cellule de base de la famille, le couple...
Retraité·e, étudiant·e, chômeur·se, parent, agriculteur·ice ou bénéficiaire de l’Assurance maladie : quelle que soit notre situation, nos données les plus intimes viennent nourrir des dizaines d’algorithmes dont la tâche est d’évaluer notre intégrité. Ces algorithmes nous comparent en continu à des listes de « profils-types » de suspect·e·s: chômeur·se dilettante, précaire mal-intentionné·e, mère isolée, retraité·e friand·e de voyage, handicapé·e mensonger·ère, agriculteur·rice paresseux·se ou encore malade malhonnête.
C’est à l’avènement d’une véritable version « libérale » du système de crédit social que nous assistons. Si elles diffèrent des projets de régimes autoritaires assignant une note unique à chaque citoyen·ne sur laquelle se baserait l’ensemble de nos interactions avec les administrations, les logiques de contrôle à l’œuvre dans les régimes libéraux, faites d’une multitudes de scores gérés par différentes administrations, n’en sont pas moins violentes et génératrices d’exclusions.
Développés en toute opacité au nom de la « lutte contre la fraude » par les administrations sociales – CAF, Pôle Emploi, Assurance maladie, Assurance vieillesse, Sécurité sociale agricole… -, chacun de ces algorithmes nous alloue une note – ou « score de suspicion » – servant à sélectionner celleux d’entre nous devant faire l’objet d’un contrôle.
La documentation de ces pratiques est longue et compliquée du fait du refus de communiquer la moindre information par les administrations. Signe d’embarras généralisé, nous combattons cette opacité et publierons ici les informations au fur et à mesure qu’elles nous seront communiquées.
A la Quadrature du Net, nous refusons que notre système social soit transformé en un gigantesque système de surveillance en temps réel. Nous refusons le détournement à des fins de contrôle social des immenses quantités de données détenues par les administrations sociales et initialement collectées pour assurer leur bon fonctionnement. Nous refusons que l’informatisation du monde soit synonyme de rationalisation déshumanisante à travers la course au « rendement », à la réduction de nos vies à une poignée de chiffres, au tri et à la comparaison permanente entre individus. Nous vous invitons à nous rejoindre pour lutter contre l’extension sans limites des logiques policières au sein de nos administrations sociales. Nous avons besoin d’aide pour cartographier les pratiques de surveillance numérique de nos administrations, de conseils juridiques et de vos retours d’expériences ! - source -
Ben, pas de surprises. Nous sommes sous le joug d'une dictature qui ne dit surtout pas son nom et pour la soutenir et la perfectionner, un crédit ou score social individuel est nécessaire... C'est ce qui est mis en place petit à petit et jour après jour.
Demande ton score Vous avez récemment fait l’objet d’un contrôle CAF, Pôle Emploi, URSSAF ou de l’Assurance maladie et vous voulez comprendre sur quels critères vous avez été sélectionné·es ? Vous êtes simplement curieux·se de savoir si aux yeux de l’État et ses administrations vous êtes dignes de confiance ? Les administrations sont légalement tenues de vous communiquer les « scores de suspicion » qu’elles vous ont alloués ainsi que des explications concernant leur calcul. Nous mettrons bientôt en ligne des exemples de courriers à envoyer ainsi qu’un petit guide juridique. En attendant, vous pouvez vous contacter à algos@laquadrature.net !
« J'ai vu une connaissance demander des conseils pour l'achat d'imprimantes et recevoir en chœur une réponse unanime de techniciens fatigués disant " Prends juste une Brother, elles sont très bien " et mec
C'est assez fascinant, honnêtement, Brother est maintenant la meilleure marque d'imprimantes, celle que tous les informaticiens recommandent, et est-ce parce que leurs imprimantes sont bonnes ? Leurs imprimantes sont bien, elles impriment, peu importe, non, c'est parce que les imprimantes de tous les autres ont innovés à outrance, chaque innovation les rendant bien pires, jusqu'au point où je n'en aurais pas une à la maison même si elle était gratuite, et pendant ce temps les imprimantes Brother sont restées constamment bonnes je suppose, ce qui en fait maintenant le meilleur fabricant d'imprimantes simplement parce qu'ils ont choisi de ne pas participer à la course de qui peut devenir le plus rapidement le plus mauvais. Brother est arrivé là où il est aujourd’hui en n'innovant PAS. »
C'est drôle parce que c'est assez vrai. (J'ai aussi une Brother, et j'en suis super content)
Ben, moi aussi ! Après avoir eu des imprimantes Epson, HP, Canon qui "pliaient" rapidement, cela fait plusieurs années que j'utilise une Brother et j'en suis très content...
Vous l'avez sans doute remarqué dans les rayons de votre supermarché ou sur vos factures d'énergie, les prix ne cessent de grimper depuis plus d'un an. Dans le sillage de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine, l'inflation a considérablement réduit le pouvoir d'achat de nombreux Français. Certains renoncent aux loisirs, à des actes médicaux tandis que d'autres se portent vers une alimentation de moins bonne qualité, car plus abordable.
Face à ces sacrifices, se pose la question de la décence de votre niveau de vie. Vivez vous décemment avec vos revenus actuels et dans notre société actuelle ? Pour répondre à cette question, les chercheurs ont défini un concept : "le niveau de vie minimum décent". Concrètement, il s'agit du seuil au-dessus duquel les ménages ont la capacité de participer à la vie sociale sans connaître d'importantes privations. A ne pas confondre avec le seuil de pauvreté qui définit le seuil d'exclusion sociale.
En 2021, la Direction de la recherche, des études de l'évaluation et des statistiques (Drees), indiquait dans son baromètre d'opinion qu'une personne seule devait gagner au moins 1 760 euros nets par mois pour vivre décemment en France. Un chiffre obtenu suite à un sondage réalisé fin 2018, auprès de milliers de Français en plein mouvement des gilets jaune. Problème, il ne s'agit là que d'une moyenne des différents montants donnés par les personnes interrogées.
Le 25 novembre 2022, l'économiste Pierre Concialdi, chercheur à l'Institut de recherches économiques et sociales (IRES) a tenté de donner une valeur plus objective et scientifique au revenu minimal assurant un niveau de vie décent. D'après lui, une personne seule doit percevoir chaque mois au moins 1 634 euros après impôt sur le revenu pour vivre décemment. Soit 251 euros de plus que le Smic. Un couple avec deux enfants aurait, quant à lui, besoin de 3 744 euros par mois. L'économiste estime qu'environ 35% des Français n'atteignent pas ces planchers et ont donc un revenu indécent… - source -
On s'en doutait presque pas, et ce sont en particulier les futurs retraités qui vont en prendre plein la gueule...
En 2015, les forces de l’ordre ont acquis, en secret, un logiciel d’analyse d’images de vidéosurveillance de la société israélienne Briefcam. Depuis huit ans, le ministère de l’intérieur dissimule le recours à cet outil qui permet l’emploi de la reconnaissance faciale.
C’est devenu une habitude. Ce mardi 14 novembre, comme ce fut le cas lors de l’édition précédente, Gérald Darmanin inaugure le salon Milipol, au parc des Expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Consacré à la sécurité intérieure des États, ce salon est une vitrine mondiale pour des entreprises souvent inconnues du grand public. C’est le cas de Briefcam, une société israélienne spécialisée dans le développement de logiciels destinés à la vidéosurveillance algorithmique (VSA). Grâce à l’intelligence artificielle, cette technologie permet d’analyser des images captées par des caméras ou des drones et de détecter des situations jugées « anormales ».
Jusqu’en mai dernier, la VSA ne pouvait être utilisée par la police nationale que dans de très rares cas. Mais à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, le gouvernement est parvenu à faire adopter une loi au parlement qui autorise son expérimentation par la police nationale à une large échelle et ce, jusqu’au 31 mars 2025. Face aux risques d’atteinte à la vie privée, les député·es ont néanmoins interdit le recours à la reconnaissance faciale, qui permet d’identifier une personne sur des images à partir des traits du visage. Un outil ultra-intrusif que certains logiciels commercialisés par Briefcam permettent d’activer en quelques clics. Et que les services de Gérald Darmanin connaissent bien.