parole de salarié : "Avec les prix qui explosent, on serre la ceinture jusqu'à ce qu'elle nous étrangle"...
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l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens


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> pourquoi les absences non remplacées de professeurs ? facile...

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          "La seule réponse qu'on a, c'est 'On n'a personne'" : face aux absences non-remplacées de professeurs, les parents d'élèves dénoncent une "situation jamais vue". Syndicats d'enseignants et fédérations de parents d'élèves affirment que les professeurs absents sont de plus en plus fréquemment non remplacés.

          Êtes-vous prêts à aller devant la justice, si les enseignants de vos enfants ne sont pas remplacés, quand ils sont absents ? Dans certaines classes, partout en France, les heures perdues se chiffrent en dizaines. Le collectif #OnVeutDesProfs, qui rassemble des parents d'élèves de toute la France mécontents des absences non-remplacées de professeurs, avec à la clef une perte d'heures de cours pour leurs enfants, va lancer ce lundi une deuxième action collective en justice contre l'État, a appris ce dimanche franceinfo auprès de leur avocate Joyce Pitcher.

"Il n'y avait personne pour le remplacer"

          Les associations de parents d'élèves débordent d'exemples de ces emplois du temps à trous : à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, la FCPE compte 190 heures d'enseignement perdues cumulées pour une classe de 4e, quatre mois d'absence dans un CE2, quasiment autant pour l'un des deux professeurs d'une classe de CP... Résultat : neuf élèves du groupe ne savent toujours pas lire, en ce mois de mai.

          C'est de pire en pire, témoigne Alexandra Barcon, co-présidente de la FCPE de Montreuil : "Même les absences pour retraite ou des mi-temps annualisés ne sont plus remplacés. Par exemple, un professeur de sport devait partir en janvier, il n'y avait personne pour le remplacer. Pareil pour un professeur de maths qui partait à la retraite en janvier : le collège s'est retrouvé sans professeur de maths. Et la seule réponse qu'on a, c'est 'On n'a personne'."

"Cette année, je pense qu'on est au summum de ce qu'on a pu vivre depuis que je suis parent. Jamais je n'ai constaté une situation comme ça, avec des absences aussi longues non remplacées." Alexandra Barcon, FCPE

          L'Éducation nationale est incapable, aujourd'hui, de compter précisément le nombre d'heures perdues à cause d'enseignants absents non remplacés. La Cour des comptes l'a évalué en 2018-2019 à deux millions, rien que dans les collèges et lycées. Les deux tiers de ces heures sont liées à des obligations de service, comme des formations, des réunions, ou liées à des examens.

"Un référent ou une référente dans un chaque académie"

          Malgré les discours rassurants d'Emmanuel Macron et de Pap Ndiaye à ce sujet ("Un prof devant chaque élève"), la FCPE assure que la situation ne s'est pas du tout améliorée. La fédération pointe du doigt, entre autres, des problèmes plus récurrents qu'avant pour remplacer des absences de longue durée.

          En janvier dernier, le ministre de l'Education nationale avait déclaré sur BFMTV que l'"on perd quinze millions d'heures de cours annuellement liées à des remplacements non assurés". Sur France Inter, en avril, il avait ajouté qu'"en matière de remplacement de courte durée, nous avons besoin d'un petit tiers de volontaires", évoquant notamment son "pacte" prévoyant jusqu'à 500 euros net par mois pour les professeurs qui acceptent de s'engager dans des missions complémentaires.

          En fin d'année 2022, le collectif #OnVeutDesProfs avait déjà déposé 127 requêtes en indemnisations relatives à des heures de cours non remplacées devant 17 tribunaux administratifs en France, en demandant cinquante euros par jour de cours perdu dans le premier degré et dix euros par heure de cours non dispensée dans le second degré. En plus de cette nouvelle action en justice, le collectif #OnVeutDesProfs veut désormais avoir "un référent ou une référente dans un chaque académie". - source -

La macronie, qui cherche partout de l'argent pour le donner aux entreprises afin qu'elles soient "compétitives",( le CAC 40 n'a jamais fait autant de bénéfices...) lorgne depuis longtemps sur le budget de l’Éducation Nationale qui est le 1er budget de la Nation :

(...) En 2021, hors crédits du plan de relance, le budget du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports demeure en 2021 le 1er budget de la Nation : 55,1 Mds € hors contributions aux pensions de l’État et 76 Mds € y compris contributions (...) - source -

et, comme d'hab., la macronie fait en sorte de la saborder, principalement en sous-payant les professeurs, ce qui entraine une désaffection pour cette profession, puis un manque de personnel, etc... etc..., et; évidemment tout va mal, donc "on" réforme en récupérant au passage le max de fric. Et, le second objectif est aussi atteint, un maximum de parents envoient leurs enfants dans le privé...

 

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> en Belgique des milliers de milliards d'euros transférés vers les paradis fiscaux...

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          [ en Belgique ] (...) La Cour des Comptes intervient en principe à la demande du Parlement. Mais, alarmée par les transferts de milliers de milliards d’euros vers les paradis fiscaux, et devant le désintérêt des Ministres des Finances successifs et du Parlement, elle prend le 24 février 2021 l’initiative d’enquêter sur les paiements des entreprises belges vers des paradis fiscaux. Elle en informe officiellement le Ministre des Finances et les administrations concernées.

         Le 27 juin 2022, après plus d’un an d’enquête, la Cour des Comptes remet son rapport d’audit, et le 21 septembre 2022, elle présente ce rapport à la Commission des Finances et du Budget du Parlement. Durant cette audition, les rapporteurs de la Cour des Comptes expliquent l’énorme difficulté qu’ils ont éprouvée à obtenir des chiffres corrects et précis de l’Administration des Finances, et ils épinglent de nombreuses incohérences dans ces chiffres. Sur base des réponses à des questions que la Cour des Comptes a posées à l’Administration des Finances et au ministre de tutelle, ses représentants avalisent l’idée que les montants gigantesques de ces transferts résultent du cash pooling, c’est à dire ces sommes qui font des allers-retours rapides entre la Belgique et Dubaï, principalement. À vrai dire, la Cour des Comptes s’est fait berner.

Les aveux du Ministre et de son Administration

         Le 26 octobre 2022, c’est au tour de l’Administration des Finances d’être auditionnée par la Commission Finances et Budget de la Chambre, tandis que le ministre Vincent Van Peteghem est, lui, auditionné le 9 novembre. Et là, coup de théâtre. Aussi bien les représentants de l’Administration que le ministre admettent, pour la première fois, que le montant astronomique de 383 milliards d’euros de paiements vers les paradis fiscaux pour l’année 2020 (déclarés en 2021) n’est pas gonflé artificiellement par les transferts au jour le jour (le fameux cash pooling), mais que ce montant est calculé sans tenir compte de ces opérations de cash pooling.

          Dans son exposé introductif devant la Commission de la Chambre, Jean-François Vermeulen, administrateur-général de l’AGISI (l’Administration Générale de l’Inspection Spéciale des Impôts, du SPF Finances), explique : « Dans les déclarations relatives à l’exercice d’imposition 2021 (paiements effectués en 2020), un montant de 578 milliards d’euros a été déclaré. Le montant total comprend ainsi les montants liés au cash pooling et aux overnights. Les intérêts étant bas en Belgique, certaines entreprises préfèrent transférer leurs liquidités excédentaires pour une brève période vers des comptes dans des paradis fiscaux qui rapportent des intérêts plus élevés. C’est ce qu’on appelle les paiements overnight, ou paiements au jour le jour. Si on filtre les données pour exclure ces montants, on obtient un montant de 383 milliards d’euros. »

          Lors de son audition devant la même Commission le 9 novembre 2022, en réponse à des questions de deux députés le ministre Vincent Van Peteghem confirme : « Après vérification, concernant la différence entre les chiffres bruts et les chiffres officiels, il a été établi que le montant réel de 383 milliards d’euros exclut le montant des placements au jour le jour et la centralisation de la trésorerie (cash pooling). »

L’inexplicable désintérêt des parlementaires

          Le déficit public belge pour 2023 est annoncé à 27,4 milliards d’euros, soit 4,8% du PIB. Lorsqu’on annonce qu’environ 800 entreprises belges envoient l’équivalent de 84% du PIB dans des paradis fiscaux en une année, on pourrait s’attendre à ce que nos parlementaires mettent en place une commission d’enquête pour approfondir ce qui constitue manifestement un mécanisme majeur d’évasion fiscale. Certes, la perte pour les finances de l’État n’est pas de 383 milliards d’euros sur une année, mais si une somme aussi colossale est envoyée vers des paradis fiscaux, c’est entre autres pour réduire l’assiette imposable de ces entreprises, et donc contribuer à l’évasion fiscale. La moindre des choses consisterait, dans un premier temps, à exiger que l’Administration fiscale fasse le calcul des milliards que ce mécanisme fait perdre à nos finances publiques, et à trouver les moyens de réduire cette évasion.

          Le silence des médias et de la plupart des parlementaires face à ce mécanisme d’évasion fiscale est assourdissant. La Commission Finances et Budget de la Chambre compte 17 membres effectifs et 26 suppléants. Elle a tenu trois auditions à propos des paiements massifs vers les paradis fiscaux. 16 députés étaient présents pour entendre le rapport de la Cour des Comptes, 10 pour entendre le ministre des Finances, et 4 pour entendre les représentants du SPF Finances. Et encore, plusieurs d’entre eux n’étaient présents que par moments.

          Depuis une vingtaine d’années, nos ministres des Finances successifs ont mis en place des lois et des mécanismes qui visent à transformer la fraude fiscale en évasion fiscale, de manière à la rendre légale. La Convention préventive de la double imposition signée avec les Émirats Arabes Unis est un exemple de ces dispositifs. Tout indique qu’il y a un consensus parmi les autorités du pays et la plupart des médias pour considérer que ces mécanismes d’évasion fiscale doivent rester inchangés. Ils ont été mis en place pour profiter aux évadés fiscaux, et cet objectif est atteint. Il n’y a donc pas de raison d’en changer. Et tant pis pour le budget de l’État.

          Alors que, dans le même temps, on nous dit que l’État belge est au bord de la faillite, qu’il faut encore une fois couper dans la sécurité sociale et dans les services publics, et que certains, dans la coalition gouvernementale Vivaldi, prônent la limitation dans le temps des allocations de chômage afin, notamment, de lutter contre la fraude sociale…. - source -

Et, ce doit être la même chose en France... mais, CHUT !!!

 

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> la mondialisation heureuse...

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Les dividendes versés dans le monde battent encore un record au 1er trimestre

          Le montant des dividendes versés dans le monde au premier trimestre a progressé de 12% sur un an pour atteindre un nouveau record, grâce notamment à des versements exceptionnels importants de la part de groupes automobiles, selon une étude publiée ce mercredi.

          Les versements aux actionnaires se sont élevés à 326,7 milliards de dollars entre janvier et mars, après déjà un record en 2022, portés par les banques, les producteurs de pétrole et les constructeurs automobiles, qui ont compensé la baisse des bénéfices des groupes miniers.

28,8 mililards de dividendes exceptionnels

          Les versements de dividendes exceptionnels ont atteint 28,8 milliards de dollars au premier trimestre, "leur deuxième niveau le plus élevé de tous les temps" (après le premier trimestre 2014)", selon le rapport du gestionnaire d'actifs Janus Henderson. "Ford et Volkswagen ont représenté près d'un tiers des dividendes extraordinaires" des trois premiers mois de l'année et "les dividendes versés par le secteur automobile ont été dix fois plus importants" que l'année dernière, note le communiqué de Janus Henderson.

          "Volkswagen a fait sensation au premier trimestre, versant un dividende extraordinaire de 6,3 milliards de dollars grâce au produit de l'introduction en Bourse de Porsche à la fin de l'année dernière", complète le rapport.

          Pour Ben Lofthouse, le responsable de l'équipe actions mondiale de Janus Henderson, la dynamique de hausse des dividendes "est d'autant plus impressionnante que 2022 a été une année difficile pour l'économie mondiale avec une inflation élevée, des taux d'intérêt en hausse, des conflits et le maintien de certains confinements face à la COVID-19".

En France, une hausse des dividendes portée par le luxe

          En France, ce sont les groupes de luxe Hermès et Kering qui ont contribué à porter la croissance des dividendes, hors exceptionnels, à 11,6 %, avec 2,8 milliards d'euros, sur un total de 3 milliards de dollars versés par les sociétés françaises, loin d'un record, au cours d'un trimestre habituellement calme en termes de dividende. Le champion des dividendes du premier trimestre a été le groupe danois du transport maritime Moller Maersk, qui a distribué 11,7 milliards de dollars, "dont un peu plus de la moitié sous forme de dividende extraordinaire", ce qui reflète un bénéfice net record enregistré en 2022, grâce à la hausse des prix du fret de conteneurs.

          Pour l'année 2023 dans son ensemble, Janus Henderson revoit à la hausse ses prévisions et "prévoit désormais que les dividendes globaux s'élèveront à 1.640 milliards de dollars, ce qui équivaut à une croissance globale de 5,2%". Autre moyen de rémunérer les actionnaires, les rachats d'actions ont aussi atteint un record en 2022. - source -

D'où vient tout cet argent ? Facile, il suffit de voir qui est financièrement en difficulté et n'arrive pas à boucler les fins de mois tout en ayant un emploi,...