l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...
« Les opportunités qui se présentent à nous n’ont jamais été aussi grandes » Larry Fink ( octobre 2024 ) patron de BlackRock, gestionnaire américain d'actifs aux 11 500 milliards de dollars…


Si j'avais un drapeau mon emblème serait le bras d'honneur - Guy Bedos
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> " les nouvelles formes d’exploitation au travail sont invisibilisées "

Classé dans : mondialisation

          Les ouvriers d’aujourd’hui ne sont pas ceux dont Charlie Chaplin décrivait le quotidien répétitif dans Les temps modernes. Ce sont des livreurs, des chauffeurs Uber, mais aussi, pour les métiers féminins, des aides-soignantes et des aides à domicile dont le travail est trop souvent invisibilisé, analyse Denis Colombi, sociologue et enseignant en sciences économiques et sociales au lycée.

          Après Pourquoi sommes-nous capitalistes (malgré nous) ? (Payot, 2022), il vient de publier, sur les nouvelles formes d’exploitation, Qui travaille vraiment. Essai sur l’invisibilisation du travail (Payot). Il y pointe le brouillage des frontières entre vie professionnelle et vie personnelle.

Vous signalez dans l’introduction de votre dernier livre que 36 % des salariés travaillent aujourd’hui en horaires atypiques. En quoi est-ce le signe d’une progression des formes d’exploitation ?

            Denis Colombi : 36 %, cela représente une part non négligeable de la population active. Et c’est l’un des signes du floutage des frontières du travail que j’ai voulu décrire dans mon livre, puisque la frontière entre les temps de travail et de loisirs devient plus difficile à établir. Dans un contexte où on doit être non seulement disponible au moment où on travaille mais aussi en dehors, l’organisation de la vie devient plus compliquée.

           Cela concerne les médecins, les infirmiers, mais aussi les cadres et managers et même les enseignants, avec la sollicitation numérique qui s’est développée pour eux en dehors des heures de cours, sans parler des réunions qui se sont multipliées. Il s’agit bien là de nouvelles formes d’exploitation puisqu’on entre dans un espace de travail non rémunéré.

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🎨 street art 2024

Classé dans : arts

          Chaque année, le street art nous donne des moments incroyables pleins de beauté, de créativité et de surprises. En 2024, des artistes du monde entier ont continué à transformer les murs, les rues et les espaces publics en œuvres d'art incroyables. Des immenses peintures murales couvrant les bâtiments urbains aux petites pièces cachées qui attendent d'être découvertes, cet art montre à quel point la communauté du street art est diverse et créative.

5 parmi les 106 œuvres présentées :

Sako Asko à Annecy

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> les fourmis...

Classé dans : curiosité

          Il s'agit de fourmis de l'espèce Paratrechina longicornis, connues pour leur comportement coopératif, qui coopèrent collectivement pour ramener cette nourriture ( forme rouge ) dans leur fourmilière. - source -

 

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> emplois en France sous contrôle étanger en 2022

Classé dans : mondialisation

Comme d'hab., rien de récent, toujours de veilles données fournies par l'INSEE. Là, cela fait presque 2 millions de personnes directement utilisées pour piller la France, dont, on ne s'en doutait pas, un nombre imposant dépendant des États-Unis...

 

 

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> à Angoulême, 150 auteurs de BD sur 200 sont au RSA

Classé dans : arts

          150 auteurs de BD sur les 200 recensés à Angoulême sont au RSA, selon le Département. Qui crée un dispositif de soutien spécifique. Des dessinateurs au talent fou acceptent de raconter leur galère financière.

          "Je survis" . Entre deux coups de crayon, Bruno Lachard, l’un des locataires du collectif BD Plan B, installé rue de Bordeaux, à Angoulême, prend le temps de détailler sa douloureuse situation financière. A l’heure où le Département créé un dispositif de soutien aux auteurs , le dessinateur D’un amour de 2CV chez Soleil, a beau travailler en ce moment sur un nouveau projet au long cours, les fins de mois sont difficiles.

          " Je suis payé à la planche : 250€ brut. A raison de 4 à 6 planches par mois, si j’enlève les charges, je gagne environ 9 500€ pour un album. Pour un an de travail. " En gros, il vit ainsi avec environ 800€ par mois. " Si je soustrais mon loyer, ma participation au loyer de Plan B et les frais de téléphone, il me reste 300€ par mois pour la bouffe et le bus " . Bruno Lachard "vit petitement" , il n’a pas les moyens de se payer une voiture. Et, à 53 ans, il s’est résolu à vivre en colocation. Entre deux contrats ? C’est encore plus compliqué : "Je suis au RSA" . Situation paradoxale, note-t-il. " Il paraît qu’on est ici dans la capitale mondiale de la BD, la ville qui vient d’entrer à l’Unesco. "

          Cet artiste est loin d’être seul à connaître la galère : le Département de la Charente qui vient de recenser 200 auteurs de bande dessinée à Angoulême, a établi que 150 vivent aujourd’hui avec le Revenu de solidarité active. Bastien Bazar, 25 ans, et François Ruiz, 27 ans, tous les deux installés à l’Atelier du Marquis, le plus connu des collectifs d’auteurs d’Angoulême, sont dans ce cas. " Je fais le yo-yo : certains mois, je sors du RSA, puis j’y retombe ", dit François Ruiz, diplômé de l’Ecole supérieure de l’image (il y a quatre ans) et qui, depuis son arrivée sur le marché du travail, n’a jamais réussi à publier un album. " J’ai déposé des projets dans les maisons d’édition. Je n’ai jamais reçu aucune réponse. Pour m’en sortir, je fais des petites opérations de communication par-ci, par-là. "

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> la nuit des longues fourchettes

Classé dans : autres

9 janvier 2025 :

          " L’adage dit qu’on ne doit pas dîner avec le diable, même avec une longue fourchette. Le diable est la figure du ralliement à ce que l’on a combattu et pour quoi on a exigé des autres de l’engagement et sollicité des votes. La nuit dernière, sans aucun préavis, ni discussion, Olivier Faure seul, c’est-à-dire sans un vote de la direction PS qui nous aurait alertés, a décidé d’engager un revirement complet du PS sur la question des retraites.

               Voici les deux déclarations d’Olivier Faure au nom du PS sans doute pour une fois unanime, qui marque les mots choisis pour une rupture fondamentale avec une très longue histoire. Premier point : le PS renonce à demander l’abrogation de la retraite à 64 ans, point central de l’accord NUPES puis NFP. Olivier Faure : «Nous n’avons pas demandé à balayer la réforme des retraites, nous avons voulu indiquer un chemin. Le gouvernement en a pris note, il en a « pris le point » comme il aime à dire, et doit revenir vers nous ». Il a confirmé ce point crucial en sortant de sa rencontre (qui devait rester secrète) d’hier soir.

            À cette occasion, de plus, il a annoncé à la fois un calendrier et un objectif. « Ainsi, pendant plusieurs mois, nous rechercherions une solution pour ne pas avoir une abrogation sèche, mais pour changer de système. » Changer de système ! Le système actuel est la retraite par répartition. Les actifs paient pour les retraités. Il n’existe qu’un système alternatif : c’est le système par capitalisation. Chacun constitue un capital en économisant. Le moment venu la somme disponible dans une génération est répartie entre ceux qui la compose. Autrement dit la « retraite à points » dont Bayrou a rappelé qu’il en était partisan dans son interview BFM, et comme c’est aussi le choix du ministre Lombard, l’ami personnel d’Olivier Faure, avec lequel le PS discute.

          Ce projet a déjà été présenté à l’Assemblée dans le premier mandat de Macron. Toute la gauche de l’hémicycle l’avait combattu. Des milliers d’amendements avaient été déposés. Tout fut interrompu sans être voté. Et toute l’affaire fut engloutie presque aussitôt par le confinement Covid. Olivier Faure nous annonce donc un changement de cap historique. Non seulement par rapport aux choix récents du PS, non seulement par rapport aux programmes et aux déclarations qu’il a signés au cours des sept années, mais aussi par rapport à l’histoire de la gauche syndicale depuis 1905, année de la mise en place du droit à la retraites et par rapport au programme du conseil national de la résistance. Il faut prendre la mesure de la reculade historique que cela implique.

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