l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



La publicité, c'est la science de stopper l'intelligence humaine assez longtemps pour lui soutirer de l'argent - Stephen Leacock

> souveraineté alimentaire... Et mon cul, c'est du poulet ?

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La volaille française est en danger
Souveraineté alimentaire... Et mon cul, c'est du poulet ?

          Ni défaitisme ni déclinisme, mais constat brutal et froid que la France et l’Europe jettent l’un des fleurons de notre patrimoine agricole en pâture à une concurrence assassine. Ainsi 90 % de ce qui est servi dans nos cantines vient d’ailleurs...

             Lorsque la classe politique érige une cause défaillante en ministère, c’est bien souvent pour aggraver son cas... « Solidarité nationale », « redressement productif », « développement durable », « commerce et artisanat », « comptes publics », « lutte contre les discriminations », « cohésion des territoires » et même cette bonne vieille « Éducation nationale », devenue une gentille fabrique de crétins depuis l’abandon malheureux du concept d'instruction publique. Désormais, nous avons droit à celui de la » « souveraineté alimentaire ». Vous pouvez répéter la question ? Non, c’est très sérieux.

Codes et normes

          Évoquée depuis la nuit des temps comme le type même de la priorité essentielle à une nation dotée d'un fort patrimoine agricole, l’idée de souveraineté alimentaire fut brandie par Emmanuel Macron lors de son discours de conclusion aux États généraux de l’alimentation, à Rungis. le 11 octobre 2017 : « Je souhaite que nous puissions assumer une vraie politique de qualité et de souveraineté alimentaire, et du juste prix que je viens de défendre, mais aussi d’aides et d’investissements au niveau national pour défendre nos préférences. » Il y revint, en un deuxième temps, le 12 mars 2020, lors de son intervention annonçant le confinement consécutif au Covid-19.

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> médocs pas chers, plus vite au cimetière !

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          Comment créer une catastrophe sanitaire, économique et sociale ? Un : confier la production de ces « biens » essentiels que sont les médocs à des grands groupes capitalistes. Deux : les laisser délocaliser leur production à loisir, notamment en Inde. Trois : leur imposer des prix d’achat trop bas pour leurs pilules bleues et roses.

          Il faut en effet maitriser les dépenses de santé, sous le poids desquelles notre pays est en train de crever. Mettre en place une politique de prévention ? Vous rigolez, ce serait tuer le bizness. Contraindre réellement les médecins ? Pas possible non plus, ils sont trop nombreux parmi les élus. Massacrer l’hôpital public ? Alors ça, oui, c’est fait, mais, sauf à demander aux femmes de ménage d’opérer, il n’y a plus rien à gratter question économies.

          Alors, année après année, que fait le Comité économique des produits de santé (Ceps), cet organisme dépendant des ministres de la Santé et de l’Économie, et placé sous l’autorité de la Sécurité sociale ? Il impose des prix d’achat bas aux médicaments remboursés par la Sécu, et les labos n’y peuvent mais. Évidemment, je suis pour ! À mort les salauds de labos, leurs dirigeants millionnaires, leurs salauds d’actionnaires, voui, voui, voui.

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> surveillance et Hadopi : la justice européenne enterre un peu plus l’anonymat en ligne

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          Dans son arrêt du 30 avril 2024, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) vient de rendre sa décision concernant la légalité du système de surveillance massif de la Hadopi. Cet arrêt est décevant. La CJUE tempère très fortement sa précédente jurisprudence, au-delà du cas de la Hadopi. En considérant désormais que l’accès aux adresses IP n’est pas sensible, elle admet la possibilité de surveiller massivement Internet.

          La Cour de justice de l’Union européenne vient d’autoriser l’accès massif et automatisé à l’adresse IP associée à l’identité civile et au contenu d’une communication. Le tout pour des finalités triviales et sans contrôle préalable par un juge ou par une autorité administrative indépendante.

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> UE : le « devoir de vigilance » des entreprises saboté par la France

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          Le monde de la finance, les banques, fonds d’investissement et de pension, qui représentaient 673 milliards d’euros d’investissement dans les énergies fossiles en 2022 selon le rapport « Banking on Climate Chaos », devait être compris dans les entités visées. Le secteur ne sera finalement pas ciblé.

          Ce 24 avril, les eurodéputés ont adopté une loi imposant un « devoir de vigilance » à certaines entreprises sur les violations des droits humains (travail des enfants, travail forcé, sécurité…) et dommages environnementaux (déforestation, pollution…). L’ambition initiale du texte a été dévoyée entre autres par le lobbying de la France.

           Il y a onze ans, l’effondrement de l’usine textile Rana Plaza au Bangladesh causait la mort de 1 120 personnes, révélant les conditions de travail insoutenables, les violations des droits humains et l’extrême pauvreté des ouvriers victimes des formes extrêmes de production qui se cachent derrière la mondialisation. Oxfam Australie lançait en 2017 la campagne « what she makes », qui démontrait que 9 ouvriers sur 10 de l’industrie de la mode au Bangladesh et au Vietnam ne parvenaient pas à subvenir aux besoins de leur foyer et ne mangeaient pas à leur faim.

La réponse fut longue de la part de l’Union Européenne, mais elle est enfin là.

Un devoir de vigilance revu à la baisse :

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> la Commission veut assouplir les règles relatives à l’utilisation du fumier dans l’agriculture

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          La Commission européenne a publié vendredi (19 avril) une proposition visant à réviser la directive sur les nitrates afin de faciliter l’utilisation d’engrais fabriqués à partir d’effluents d’élevage, c’est-à-dire le fumier. L’exécutif européen vise à promouvoir l’utilisation d’engrais biosourcés et d’azote obtenu par le traitement et la transformation du fumier animal, un processus appelé RENURE (REcovered Nitrogen from manURE). Selon le projet de directive, qui fera l’objet d’une consultation publique pendant quatre semaines, l’utilisation du fumier et du fumier traité dans l’agriculture « pourrait réduire la vulnérabilité des paysans à la volatilité des prix des engrais minéraux et fermer les cycles des nutriments ».

          Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les agriculteurs européens subissent une flambée du prix des engrais, un produit pour lequel l’UE dépend largement des importations de pays tiers, comme le confirme une étude récente.

          La proposition de l’exécutif européen modifie donc la directive sur les nitrates, introduite en 1991 pour protéger la qualité de l’eau en empêchant les nitrates d’origine agricole de polluer les eaux souterraines et de surface. La Commission souhaite notamment autoriser l’utilisation de RENURE au-delà de la limite de 170 kg d’azote par hectare fixée par cette directive.

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> fume, c’est de l’arôme !

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          Une recette fumante. Faire brûler du bois — de noyer, de hêtre ou de chêne —, condenser et filtrer la fumée obtenue, puis extraire les arômes du condensât. On obtient ainsi un liquide aromatisé avec lequel l'industrie agroalimentaire assaisonne pour pas cher une flopée de produits, des biscuits apéritifs au fromage en passant par les saucisses, les confiseries, la sauce barbecue, les chips ou les soupes de poisson. Une opération beaucoup plus rapide que le fumage traditionnel. Compter une semaine pour un saumon au feu de bois, deux heures si on le badigeonne d'arôme de fumée liquide.

            Pour le plus grand bonheur des fabricants de bouffe industrielle, la Commission européenne avait autorisé, en 2009, 11 arômes de fumée. Mais, aujourd'hui, elle réclame leur interdiction. Motif : ce petit goût fumé s'avère méchamment néfaste pour la santé. En novembre dernier l'Efsa, l'Autorité européenne de sécurité des aliments, a ainsi déclaré « génotoxiques » six des huit arômes dont les fabricants réclamaient une nouvelle autorisation de commercialisation pour dix ans. Il y a de quoi être fumasse quand on découvre que, dès 2009, l'Efsa, qui avait pour la première fois expertisé la toxicité desdites substances, avait entre les mains plusieurs résultats d'études in vitro pointant un risque génotoxique pour huit d'entre elles.

          Malgré cette sérieuse alerte, Bruxelles, arguant du fait que les expériences menées par les industriels sur les animaux ne montraient aucun dommage génétique, n'avait pas cru bon d'interdire la commercialisation des arômes de fumée et s'était contenté de limiter la dose autorisée dans l'assiette. Pour la petite histoire, comme l'a repéré « Que choisir » (8/2/24), parmi les experts de l'Efsa qui s'étaient alors penchés sur ces agents de saveur, l'un d'eux conseillait l'association américaine de l'industrie des arômes, tandis qu'un autre employait dans son labo un étudiant dont la thèse était financée par un fabricant. Il n'y a pas de fumée sans feu...

          Questionnée par« Le Canard » sur son étonnante bienveillance à l'égard des producteurs d'arômes, la Commission européenne botte en touche mais jure qu'elle va faire le ménage fissa, en proposant le 24 avril aux États membres de voter pour « retirer ces produits du marché ». Si c'est le cas, les industriels réclameront, bien sûr, un gros délai, le temps de trouver de nouvelles recettes et d'écouler leurs stocks aromatisés. En attendant, on croise les doigts pour que les Vingt-Sept ne prennent pas une décision fumeuse.

Bref, l'union européenne de merde dans toute sa splendeur, qui a établi, il faut le rappeler, des lois qui permettent aux industriels d'expertiser leurs propres produits pour en connaitre leurs dangerosité ou nocivité avant autorisation de mise sur le marché !!! En tous les cas, fuyez tout aliment qui est "fumé" à l'aide de produits aromatisés...

 

> prévention de la corruption en France : quels progrès concernant l’exécutif et les services répressifs ?

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          L’organe anti-corruption du Conseil de l’Europe (GRECO) vient de publier un rapport qui évalue les mesures prises par les autorités françaises pour mettre en œuvre les recommandations de 2019 concernant la prévention de la corruption et la promotion de l’intégrité au sein des gouvernements centraux (hautes fonctions de l’exécutif) et des services répressifs. Le GRECO conclut que la France ne se conforme pas suffisamment à ces recommandations.

           S’agissant des hautes fonctions de l’exécutif, plus de la moitié des recommandations ont été partiellement mises en œuvre et certains développements positifs ont eu lieu.

            L’Agence française anti-corruption (AFA) et la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) ont renforcé leur coopération sur le thème des personnes exerçant de hautes fonctions de l’exécutif (PHFE).

            Un questionnaire d’autodiagnostic des risques de conflits d’intérêts a été remis aux membres du Gouvernement lors de leur prise de fonction pour la première fois au mois de juillet 2023. Le contrôle préalable effectué par la HATVP sur les projets de nomination des membres des cabinets ministériels et collaborateurs du Président de la République issus du secteur privé a prouvé son efficacité, mais devrait être étendu à l’ensemble des conseillers. Des registres de déports existent pour les membres des cabinets et les services de la présidence, mais n’ont pas été rendus publics.

          Le GRECO conclut que la France a mis en œuvre ou traité de façon satisfaisante 2 des 18 recommandations contenues dans le Rapport d’Évaluation de 2019. Sur les 16 recommandations restantes, 10 recommandations ont été partiellement mises en œuvre et 6 n’ont pas été mises en œuvre. Par conséquent, la France est invitée à fournir un rapport sur l’avancement de la mise en œuvre des recommandations avant le 31 mars 2025. - source -

A quoi sert cet organe anti-corruption du Conseil de l’Europe (GRECO) ? Établir des rapports sans aucun pouvoir ; bref, un ectoplasme européen. C'est beau l'union européenne de merde. Et pendant ce temps-là Macron et ses sbires, comme toute dictature, pondent des lois liberticides à tour de bras et font la chasse aux associations comme Anticor et aux journalistes qui déplaisent...

ET, s'il le fallait encore, cet article du Canard enchaîné n° 5396 d'hier :

Une patate chaude à Matignon

          A l'image de Macron et de Sarkozy, deux de ses modèles, Gabriel Attal saute sur tout ce qui bouge... sauf lorsque cela ne l’arrange pas ! Au risque de mettre le gouvernement dans l’illégalité. Le Premier ministre avait jusqu’au 2 mars pour justifier le « rejet implicite » par le gouvernement de l’agrément d’Anticor. Plus d’un mois plus tard, Matignon demeure étrangement silencieux.

          Renouvelé tous les trois ans, cet agrément permet à l’association, comme à d’autres, de se porter partie civile dans des affaires de corruption. Anticor a ainsi déclenché ou relancé des enquêtes contre l’ancien président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, l’actuel ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, ou encore le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler.

          Le 23 juin dernier, l’association dépose sa demande auprès d’Elisabeth Borne, alors en poste à Matignon. Normalement, c’est au garde des Sceaux d’y répondre. Mais, comme Dupond-Moretti s’est vu traduire devant la Cour de justice de la République par Anticor, il s’est « déporté » vers la cheffe de gouvernement, qui dispose de quatre mois pour faire part de sa décision.

Déports de l’angoisse

          Première surprise, Elisabeth Borne réclame, et obtient, deux mois d’instruction supplémentaires. Seconde surprise, soixante-douze heures avant de livrer son verdict, elle se déporte à son tour ! Potentiellement impliquée dans l’affaire dite « de la tour Triangle » et dans celui des autoroutes, Borne refile le bébé à... Catherine Colonna. Pourquoi la ministre des Affaires étrangères ? Personne n’en sait rien...

          Toujours est-il qu’à la date fatidique, le 23 décembre, après six mois d’instruction, donc, Colonna ne dit rien. C’est ce qui s’appelle un « rejet implicite ». Depuis, les responsables d’Anticor cherchent à savoir ce qui leur a fait défaut. Un nombre d’adhérents insuffisant ? La présence dans leurs rangs de magistrats trop méchants avec Macron et ses amis ?

          Le 2 janvier 2024, l’association demande au ministère des Affaires étrangères de bien vouloir lui communiquer les motifs de sa décision. Mais ni Colonna ni son successeur, Stéphane Séjourné, n’ont pris la peine de répondre avant le 3 février, comme la loi les y obligeait. A défaut d’obtenir des explications, Anticor a déposé une nouvelle demande d’agrément le 19 mars.

          Et, cette fois, c’est Attal qui devra vraiment s’y coller...

 

🔨 BLOB du jour

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          " Le franc n’est plus en circulation depuis plus d’une vingtaine d’années. Le PIB/monde de la France représentait 4,5% en 1999, aujourd’hui il se situe à 2,76%. Le PIB dans le monde des pays de la zone euro : 21% en 1999 ; 13,5% en 2022. . " ( Géostratégie magazine n° 5 du 2° trimestre 2024 )