l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



Le crime le plus horrible des riches envers les pauvres est de s'être arrogé le droit de leur distribuer la justice et l'assistance, de leur faire la charité - Georges Darien

> vous avez le bonjour de 2.3.4.4b

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          A priori, tout est sous contrôle. Les canards sont en train d’être vaccinés. Soixante-quatre millions de canards, presque un par Français. Il leur faut deux ou trois doses. Bien sûr, ça ne supprime pas tous les risques. Début janvier, un élevage vacciné a été touché en Vendée. Il a fallu abattre 8700 canards. Mais, en gros, tout va bien. H5N1, le virus de la grippe aviaire, se tient à carreau chez les canards. « La filière foie gras revit », titrait « Le Figaro » le 30 mars.

           Mais H5N1 s’amuse partout ailleurs. Voilà deux ans, une de ses nouvelles variantes, appelée « 2.3.4.4b », a sauté la barrière des espèces. Le virus est passé des oiseaux aux mammifères. Ours blancs, chats, éléphants de mer, renards, phoques, léopards, etc. : 28 espèces touchées sur cinq continents. Tous ont eu la mauvaise idée de manger un oiseau contaminé.

           Depuis le mois de mars, le virus a fait mieux: il s’attaque aux vaches laitières américaines. Stupeur des experts. La vache n’en était pas un « hôte naturel ». Ça y est, elle l’est devenue. Et le virus se transmet de vache à vache. Huit États américains touchés. Sous très haute surveillance. Le lait hautement contaminé : il est conseillé de n’en boire que du pasteurisé. Promis, aucun de ces bovins n’ira se promener ailleurs, au risque de mettre en danger les bovins du monde entier. Le cheptel français, par exemple.

          Encore plus fort : le 1er avril, on apprenait qu’au Texas un employé de ferme venait d’être touché par le virus. Le premier humain au monde infecté directement par une vache ! Pas prévu non plus. Depuis la première apparition de H5N1, en 1996, chez une oie sauvage en Chine, ce scénario était redouté. Très contagieuse, la grippe aviaire n’est pas bénigne, elle provoque soit des conjonctivites (bénignes), soit des pneumonies (souvent mortelles) : sur les 889 cas enregistrés depuis le 1" janvier 2023, pas moins de 52 % ont conduit à la mort. Ce passage de la vache à l’homme, voilà de quoi provoquer « une énorme inquiétude » chez Jeremy Farrar, le directeur scientifique de l’Organisation mondiale de la santé.

            Bon. Reste la dernière étape : qu’il passe d’un humain à un autre. Là, ce serait plutôt gênant. Mais « il faudrait qu’au moins deux mutations surviennent dans un de ses gènes », note le virologue Bruno Lina (« Le Monde », 24/4). On en est loin (enfin, il semble). Et, de toute façon, Jeremy Farrar dit que, dans ce cas, le monde serait « en mesure de réagir immédiatement » (« Libé », 20/4). Comme avec le Covid. Ouf ! ( J.-L. P. )

Il est légitime de penser que les 3/4 de l'humanité crèveront bientôt d'une pandémie enclenchée encore une fois par l'agro-alimentaire qui fait fi mondialement de toutes contraintes,...

 

> la France en pleine dé-route

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          Qui s'occupe encore des quelque 1,1 million de kilomètres de routes en France ? Plus grand monde. Depuis la décentralisation, l’Etat a refilé le cadeau aux collectivités locales. Lesquelles, avec la suppression des directions départementales de l’équipement (DDE), sont cruellement dépourvues des compétences techniques nécessaires. Sans compter que prévenir la dégradation des routes n’est pas l’investissement le plus électorale ment rentable.

          Dans un rapport paru en mars 2022, la Cour des comptes estime que « la proportion des surfaces de chaussée exigeant des travaux d’entretien est passée en une dizaine d’années de 43% à 53% » de l’ensemble des routes. Un diagnostic confirmé en 2023 par l’Observatoire national de la route ( ONR, qui réunit les acteurs publics et privés du secteur ), pour qui 19 % des routes se trouvent même « en mauvais état ». Quant au Forum économique mondial, qui organise, notamment, le Forum de Davos, et qui étudie chaque année les performances économiques de ses membres, il affirme que, en matière de « qualité des infrastructures routières », la France a dégringolé de la 1"' place, en 2012, à la 7e, en 2015, et à la 18e, en 2019. Cette dégradation n’est pas sans conséquence, puisque, selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière, l’état de l’infrastructure routière intervient dans 30 % des accidents mortels.

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> médocs pas chers, plus vite au cimetière !

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          Comment créer une catastrophe sanitaire, économique et sociale ? Un : confier la production de ces « biens » essentiels que sont les médocs à des grands groupes capitalistes. Deux : les laisser délocaliser leur production à loisir, notamment en Inde. Trois : leur imposer des prix d’achat trop bas pour leurs pilules bleues et roses.

          Il faut en effet maitriser les dépenses de santé, sous le poids desquelles notre pays est en train de crever. Mettre en place une politique de prévention ? Vous rigolez, ce serait tuer le bizness. Contraindre réellement les médecins ? Pas possible non plus, ils sont trop nombreux parmi les élus. Massacrer l’hôpital public ? Alors ça, oui, c’est fait, mais, sauf à demander aux femmes de ménage d’opérer, il n’y a plus rien à gratter question économies.

          Alors, année après année, que fait le Comité économique des produits de santé (Ceps), cet organisme dépendant des ministres de la Santé et de l’Économie, et placé sous l’autorité de la Sécurité sociale ? Il impose des prix d’achat bas aux médicaments remboursés par la Sécu, et les labos n’y peuvent mais. Évidemment, je suis pour ! À mort les salauds de labos, leurs dirigeants millionnaires, leurs salauds d’actionnaires, voui, voui, voui.

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> scène ordinaire dans un pays sous le joug d'une dictature...

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Bure dure, dure !

          Quand 200 clampins se réunissent là où sera creusée la mégapoubelle atomique de Bure, les gendarmes font des heures sup. Scènes de flicage ordinaire.

          Plein soleil, 11 heures du matin. On file sur une étroite route de campagne entre deux champs de colza d’un jaune éclatant. Tiens ! une voiture de gendarmes sur le bas-côté. Pas loin, dans une prairie, un vélo couché dans l'herbe. Tout près, un gendarme maintient par l’épaule une cycliste, qui crie : « Mais lâchez-le ! » Elle montre un homme face contre terre, hurlant: « J’ai mal ! Vous me faites mal au dos ! », sur lequel un autre gendarme pèse de tout son poids. Et lui crie : « Ta gueule ! » Cette irruption de violence au milieu de pâtures désertes: surréaliste. L’impression d’être projeté dans un épisode de « Twin Peaks », de David Lynch. Un troisième gendarme nous explique ce qu’il s’est passé : il a voulu contrôler l’identité de la jeune cycliste, elle s’est enfuie à travers champs avec son vélo, il s’agit d’un refus d’obtempérer.

          Deux heures plus tard, les deux dangereux promeneurs arrêtés sont purement et simplement relâchés. L’ordre républicain a encore triomphé.

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> encore et toujours sur ces merdes de PFAS

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Ne surtout pas insulter les députés ( Fabrice Nicolino )

          Il ne faut pas insulter la représentation nationale, et donc ne pas dire que les députés sont des petits trous-du-cul. De même, épargnons ce parfait inconnu et néanmoins ministre - de l’Industrie - appelé Roland Lescure. Ne connaissant à peu près rien à rien, cela ne l’a pas empêché de contester contre tant d’évidences scientifiques l’extrême dangerosité des molécules chimiques PFAS.

          Eh oui, (encore) les PFAS. Ces substances per- et polyfluoroalkylée (PFAS, selon l’acronyme anglais) sont de splendides créations de la chimie de synthèse et servent à tout, partout. Dans les emballages alimentaires, les cosmétiques, la peinture, l’industrie du textile, les produits ménagers, les pesticides, les mousses anti-incendie, les ustensiles de cuisine. Retenons dans un coin de notre tête ce dernier usage. L’industrie les adore, entre autres pour leurs propriétés antiadhésives et imperméabilisantes.

          Est-ce que cela craint ? Un max. Alors que l’on ne sait rien de la plupart, pas même leur nombre, les études portant sur quelques PFAS sont affolantes. Ces poisons augmentent le taux de cholestérol, ont des effets délétères sur la fertilité et le développement du fœtus, sur le foie, sur les reins, la thyroïde, provoquent l’obésité et même des cancers. Que c’est bon à entendre. Il faut ajouter qu’on les appelle des forever Chemicals, ou « polluants éternels », car leur structure chimique est telle qu’elle ne se dégrade pas. Il faut compter en siècles, peut-être en millénaires.

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> prendre soin des gens, ça rapporte !

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          Une des plus grandes erreurs de la politique de santé aura été la tarification à l’acte (T2A). Fondée sur une profonde suspicion à l’égard du corps soignant, cette logique « incite» infirmières et médecins à accomplir toujours plus de soins codifiés, ce qui alimente d’ailleurs une invraisemblable bureaucratie afin d’enregistrer chaque truc.

          Dans le cas des infirmières libérales, ces femmes à deux ou quatre roues qui sillonnent banlieues et campagnes pour soigner nos vieux, la rémunération à la piquouse pouvait cependant sembler logique : il fallait payer Juliette pour chacune de ses visites, et sûrement pas la payer à l’heure, sinon elle aurait tapé le carton avec Robert tout l’après-midi.

          Eh bien, la réalité démontre le contraire. Dans le Gard, depuis quatre ans, des infirmiers libéraux sont payés à l’heure (54 euros brut), comme de vulgaires salariés, pouah ! Le premier résultat, c’est que les soignants, connaissant avec certitude leur revenu mensuel, sont détendus, sereins. Comme le dit l’un d’eux, interrogé par France 3 Occitanie : «On ne pense qu ’au soin, à l ’action de soin, et pas à ce qu 'on pourrait coter ou ce qui est mal rémunéré. » Ils sont ou ce qui est mal rémunéré. » Ils sont donc plus à l’écoute de leurs malades, qui notent tous leur différence d’attitude, et donc les soins sont meilleurs. Résultat, tout le monde va mieux ! Mais, sûrement, ce progrès humain s’accompagne-t-il de dépenses accrues pour la collectivité ? Eh bien non, notamment parce que, mieux soignées, ces personnes souvent âgées et isolées se retrouvent moins fréquemment aux urgences.

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