l'union européenne et la finance
sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens



> Le saumon d’élevage aime le médoc

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          Après la ferme des mille vaches, la ferme aux 2 millions de saumons ? Fin 2026, dans le bourg de Verdon-sur-Mer, à la pointe de la presqu’île du Médoc (Gironde), la société Pure Salmon compte inaugurer le plus gros élevage aquacole terrestre d’Europe. Le financement maous, pas moins de 275 millions d’euros, sera assuré par le fonds d’investissement singapourien 8F Asset Management, dont le siège est à Abou Dhabi (Emirats arabes unis).

          Les Français aiment le saumon ? Ils s’en gaveront. Ici, on devrait en produire pas moins de 10 000 tonnes par an. Des bâtiments allant jusqu’à 18 mètres de hauteur, 24 gigantesques bassins réfrigérés de 25 mètres de diamètre et 7 mètres de hauteur, 250 emplois... Et des promesses vertes en veux-tu en voilà. Pure Salmon jure qu’il va utiliser « une méthode d’élevage écoresponsable pour contrôler la pureté de l’eau ». Les saumons seront « plus heureux et en meilleure santé ». En fait, il s’agit carrément de « réinventer l’élevage de saumon pour le rendre plus écologique et plus durable ». Génial ?

          Certes, l’industriel avait déjà tenté le coup à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Ça n’avait pas marché. Critiqué par les écolos et les riverains, il avait abandonné le projet en invoquant le manque d’accès à de l’eau salée. Le voilà dans le Médoc, où ça coince encore. Les élus EELV de Nouvelle-Aquitaine sont vent debout contre cette ferme « consommatrice en eau, en électricité et très peu concernée par le bien-être animal ». Créée en janvier, l’association Eaux Secours Agissons a lancé une pétition intitulée « Pour l’abandon du projet d’élevage intensif terrestre de saumons au Verdon-sur-Mer ! ». Succès immédiat : plus de 55 000 signatures, et une audition devant la commission des pétitions du Parlement européen. Ce qui a fini par énerver Pure Salmon.

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> les effets délétères du maïs et de son sirop...

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          Connaissez-vous le grand hamster d'Alsace ? Ce rongeur XXL est un véritable cauchemar pour les industriels du sirop de maïs. Depuis que, dans la plaine d'Alsace, on a planté massivement du maïs, qui représente désormais 80 % des cultures, l'espèce a quasiment disparu. En 2019, l'Union internationale pour la conservation de la nature l'a déclarée « en danger critique d'extinction ». Sur les 244 000 ha de son ancien territoire alsacien, il reste moins d'un millier de grands hamsters. Il en faudrait 1 500 pour assurer la survie de la bestiole.

          Il y a douze ans, déjà, la France s'était fait condamner par la Cour de justice de l'Union européenne pour « défaut de protection suffisante du grand hamster ». Menacé d'une amende salée, le gouvernement avait aussitôt dégainé un arrêté interdisant de planter du maïs dans un rayon de 600 mètres autour des terriers. Impensable pour les maïsiculteurs, qui avaient alors convaincu les maires des communes concernées de saisir le Conseil d’État. Lequel avait conclu à un excès de pouvoir. S'était ensuivi un nouvel arrêté de protection du grand hamster... farci de dérogations. En 2022, l'association Sauvegarde Faune sauvage a de nouveau porté plainte auprès de la Commission européenne, cette fois contre le département du Haut-Rhin. Selon l'association, plutôt que de s'attaquer au cœur du problème en rabotant les surfaces de maïs, ce dernier donne le change en relâchant chaque année dans la nature des hamsters d'élevage. Non seulement les nouveaux venus périclitent eux aussi, mais la population réellement sauvage se résume désormais à une quarantaine d'individus.

          Au fait, pourquoi le maïs fait-il tourner de l'œil au grand hamster ? Tout simplement parce que lui qui se nourrissait de luzerne et de blé n'a maintenant plus que du maïs à becqueter et que ça lui bousille le cerveau. Deux chercheuses du CNRS de Strasbourg spécialisées dans la physiologie et la nutrition animale ont en effet montré que les femelles nourries exclusivement au grain de maïs devenaient zinzins, au point de dévorer 95 % de leur progéniture ! (Proceedings of the Royal Society B, 2017). De quoi relancer le débat sur les effets délétères du sirop de maïs, dont l'agroalimentaire use et abuse comme substitut bon marché au saccharose. L'an dernier, plus de 2 millions de tonnes de cette cochonnerie ont été consommées en Europe. Faudrait pas que notre santé soit la dernière roue du hamster...

Cela expliquerait ? la folie meurtrière collective des aztèques, dont l'alimentation principale était le maïs ?

 

> les gros mensonges de Le Maire sur les hausses de tarif de l'électricité

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          En promettant la “stabilité” des prix, le ministre de l’Économie a omis de préciser que ce serait après une forte augmentation.

          Promis-Juré : l’accord signé le 14 novembre par le gouvernement avec EDF va assurer « un prix stable de l’électricité », tant aux ménages qu’aux entreprises. C’est Bruno Le Maire qui, le jour même, a annoncé la bonne nouvelle lors d’une conférence de presse. Diable ! par quel miracle les prix de l’électricité vont-ils rester « stables », alors que - c’est annoncé clairement dans l’accord - le mégawattheure vendu par EDF va passer de 42 euros aujourd’hui à un « prix moyen » de 70 euros à partir de 2026, soit une augmentation de près de 70 % ? Il y a sans doute une astuce.

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> règles du stationnement payant : oh, les fourbes !

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          Si Marie Pervenche voyait ça, elle en avalerait son carnet à souches. Alors qu'avant, les règles du stationnement étaient si simples - paiement à l'horodateur à pièces et "papillon" identique pour tout le monde -, depuis 2018, c'est une autre histoire. De gros sous. Cette année-là, sous la pression des maires, la gestion du stationnement et des sanctions ad hoc a été intégralement confiée aux municipalités. L'objectif ? Leur permettre de renflouer leurs caisses en augmentant la pression sur les resquilleurs. Pour cela, libre à elles de faire tout ce qu'elles veulent : fixer les tranches horaires payantes et les moduler à l'envi, définir les tarifs (jusqu'au quart d’heure près); édicter n'importe quelle règle/dérogation/exception/tolérance (rayez la mention inutile) ; choisir librement le montant de la prune - le fameux forfait de post-stationnement, FPS pour les intimes... Et même confier à des sociétés privées le soin de gérer le tout, des horodateurs aux contestations en passant par les innombrables contrôles. Un eldorado pour une poignée de prestataires, une jungle incompréhensible pour les usagers.

          Et pour cause : pour se garer n'importe où en France sans se faire piéger par une règle fourbe, il faudrait s'infuser le "mode d'emploi" des 599 communes qui font payer le stationnement en voirie! Impossible ? Pas pour le site Fps-stationnement.fr, qui détaille les modalités en vigueur à l'horodateur dans toutes les municipalités de France. Un travail de titan, dont nous avons extrait quelques morceaux choisis. Et dire que, dès l'an prochain, certaines villes (Lyon et Paris pour commencer) vont imposer un tarif différencié en fonction du poids des véhicules... On n'a pas fini de s'arracher les cheveux.

Aucune surprise, les maires peuvent racketter comme ils le veulent sans aucune contrainte, et lorsqu'on connaît leur cupidité, pourquoi se gêner ! Leur principale méthode, facile ! Rendre aussi opaque ou compliqué que possible les conditions de stationnement dans leur commune pour faire payer très cher leurs amendes FPS ( forfait post-stationnement )...

En dehors de l'annonce d'un stationnement de plus en plus payant 24h sur 24, une autre info de cet article très intéressant qui montre des communes qui gagnent le jackpot : (...) A Périgueux (24), 3 h de stationnement sont offertes... à condition de déclarer son véhicule à l’horodateur. Une règle qui doit être peu connue : en 2021, la ville a encaissé 89.267 € de recettes de stationnement et 295.019 € en FPS. ( soit 330% de plus que les recettes classiques ! )

         D'autre part, depuis 1990 et la chute de l'URSS, la finance a pris à pleines mains le pouvoir au sein de l'union européenne de merde et un de ses principaux objectifs est la destruction des pays pour une GRANDE fédération européenne unie pour une dictature de 1000 ans. Cela implique plus particulièrement que la France soit détruite en profondeur, et l'un des supports de cette destruction passe par leurs lois créant l’inégalité juridique entre les justiciables...

 

> JO : il va y avoir du sport !

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          A neuf mois des Jeux, Anne Hidalgo a fait le voyage jusqu’en Polynésie pour, une fois sur place, ne pas inspecter les installations olympiques. « Le Canard », lui, a mouillé le maillot pour une tournée d’inspection de Paris 2024 à petites foulées. Et le résultat est là : nombre de promesses faites lors de la candidature de la capitale ne seront pas tenues. Des Jeux du peuple ? Les prix des billets tendent à prouver le contraire. Des Jeux écolos ? Le bilan carbone sera plus élevé que prévu, la Seine moins propre que voulu, la place des vélos moins grande qu’annoncé, les transports moins collectifs qu’espéré. Des Jeux qui vont créer de l’emploi ? Le Comité d’organisation embauche beaucoup de bénévoles... qui bosseront donc gratos. Des Jeux sécurisés ? Le ministère de l’Intérieur s’inquiète d’une cérémonie d’ouverture à haut risque sur la Seine. Des Jeux accueillants ? Les hôteliers et Airbnb affichent des prix stratosphériques, alors que punaises de lit et rats des villes sont à la fête. L’investissement dans les Jeux en vaut-il la chandelle ? Oui, répond le Comité international olympique, qui y gagne des milliards. Les Parisiens, eux, demandent à voir. Avec « Le Canard », ils ont déjà la réponse.

• « Les Dossiers du Canard », « Il va y avoir du sport ! », 124 p., 6 € en points de vente.