l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


On est et on demeure esclave aussi longtemps que l'on n'est pas guéri de la manie d'espérer - Emil Cioran

> stationnement minute: le contrôle automatisé se déploie

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : presse Mots clés : aucun

          Pour augmenter le taux de rotation des véhicules sur les places de stationnement en zone bleue, de plus en plus de villes s’équipent de dispositifs de contrôles automatisés.

          Depuis quelques années, on a ainsi vu pousser des bornes qui permettent de surveiller le temps de parcage sur les places de stationnement minute. C’est le cas, entre autres, à Biarritz (64), Marmande (47), Joué-lès-Tours (37) et Saint-Brice-sous-Forêt (95).

          Le principe est simple, avec un décompte du temps restant qui s’affiche sur la borne dès qu’un véhicule se gare. En cas de dépassement, un voyant rouge s’allume, permettant aux forces de l’ordre de repérer plus facilement les contrevenants.

          D’autres communes ont opté pour un dispositif plus discret avec des capteurs intégrés sur chaque place, parfois combinés à des caméras, sauf que le conducteur n’est pas averti du temps restant. Quand la limite de durée est dépassée, une alerte est directement envoyée à la police municipale, qui peut dépêcher des agents pour dresser des PV de 35 €. On retrouve ce genre de dispositif à Tarare (69) et à Melun (77).

          A Rivesaltes (66), la mairie vient d’annoncer la mise en service d’un nouveau système de contrôle dans tous les parkings de la ville. Des capteurs installés sur les places de la zone bleue avertissent en temps réel les policiers municipaux en cas de dépassement. Pas de verbalisation systématique, mais ce dispositif permet à ces agents territoriaux d’être plus efficaces. ( Nicolas Lourdin )

Les communes se faisant les couilles en or avec les stationnements, surtout avec les forfaits post-stationnement (FPS), elles ne se gênent pas pour faire en sorte de traire au maximum les propriétaires de vaches à lait à quatre roues...

 

> compétitivité, redistribution ou ... sobriété ?

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : presse Mots clés : aucun

Mon plan pour la France par Gilles Raveaud

          Les derniers chiffres sont tombés, et ils sont tous très mauvais : déficit commercial, déficit budgétaire, industrie, sur le strict plan économique, rien ne va, sans parler de la pauvreté. Emmanuel Macron a baissé les impôts comme jamais. Il le disait lui-même triomphalement dans son entretien accordé à L'Express le 16 mai dernier, il y a plusieurs éternités : « Sur le plan de la fiscalité, nous avons un bilan inédit : 60 milliards d'euros d'impôts en moins, 30 sur les ménages, 30 sur les entreprises. »

          Mais, tout comme le «plan Matignon» du RN, le «plan compétitivité» du président de la République a échoué. De façon invraisemblable à mes yeux, je ne le cache pas. Car en dépit de ses kilomètres de tapis rouge déroulés à Versailles lors des sommets Choose France, de sa proximité avec les hommes d’affaires et les milliardaires de ce monde, et de la très forte hausse du rendement de leurs investissements en Gaule que ses baisses d’impôts leur ont offerte, de réindustrialisation il n’y a point. La « courbe » de l’emploi industriel reste désespérément plate.

          Mais, me direz-vous, et les 2 millions de créations d’emplois revendiquées par l’ex-majorité ? Elles existent, en effet. Elles sont tout simplement le corollaire de l’autre habit d’Emmanuel Macron, celui qui a fait ses classes à l’ENA, puis chez François Hollande. Tandis que les éditorialistes restent persuadés que les 35 heures ou les « emplois jeunes» (1997-2002) de l’ex-gauche plurielle ont été une ruine, ce «traitement social du chômage » a coûté 10 fois moins cher par emploi créé que la politique de Manu 1er, qui est allé jusqu’à rendre quasi gratuits les apprentis pour leurs heureux employeurs !

          Au fil des ans, le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), inspiré par Macron, les baisses de « charges », la suppression de l’ISF, la «flat tax» sur les dividendes, les baisses « d’impôts de production », etc., ce sont des centaines de milliards d’euros perdus pour presque rien. Même s’ils avaient été tout bêtement distribués à la population, les résultats auraient été meilleurs ! Sans parler des nécessaires investissements dans l’école, l’hôpital et l’écologie.

          Et nous aurions eu moins de dette publique. Ce début d’année a été rythmé par la découverte du déficit public surprise de 2023, puis des 10 milliards de coupes budgétaires de Bruno Le Maire, avant le stress du verdict des agences de notation. Et Macron savait que le budget 2025 allait être très compliqué à voter à l’Assemblée nationale cet automne.

          Je mets des majuscules pour insister : le plan Compétitivité de Macron a échoué, et il n’y a aucune raison de s’en réjouir. Face à lui, RN comme Nouveau Front populaire ont proposé des plans centrés sur la Redistribution : baisses de TVA à l’extrême droite, hausses des salaires et des dépenses publiques, en partie financées par des hausses d’impôts, à gauche.

          Il faudrait en effet redistribuer massivement les richesses, pour réduire la pauvreté et créer un petit semblant d’égalité des chances. Mais la Redistribution ne peut être que limitée, car - nous en avons parlé ici - la majorité de la population refuse les hausses d’impôts, qui avaient déjà causé la chute d’Hollande. Et les hauts patrimoines sont concentrés dans les mains fripées des vieilles riches et des vieux bourgeois, qui sont beaucoup trop nombreux à aller voter afin de défendre leurs intérêts.

          Alors, quelle stratégie économique reste-t-il ? La baisse des dépenses de la population. La croissance, la hausse des revenus, c’est fini. Mais un régime végétarien, une lutte radicale contre la publicité, une politique contraignante de santé publique, l’isolation des bâtiments, le développement des transports en commun et du vélo pour, enfin, se passer de bagnole, permettraient d’avoir une vie meilleure, plus agréable, mais aussi plus d’argent. Ce plan Sobriété est en réalité le seul possible pour notre pays. Qui en veut ?

Il faut en premier sortir la France de cette union européenne de merde et reprendre la main sur notre monnaie. Le monde d'en-haut qui les a mis en place dit évidemment que ce n'est pas possible et qu'on a pas le choix, bé bien sûr, on va les croire sur parole ! Une 6ème république pourrait nous sortir de ce merdier organisé de plus de 30 ans au profit des riches de toute la planète au détriment du peuple français...

 

> mangeons du cadmium !

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : presse, santé Mots clés : aucun

          Imaginez une substance que l'on sait cancérigène, mutagène, toxique pour la reproduction et que l'on continue de nous faire avaler en douce, comme si de rien n'était... Dès 2011, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) a tiré la sonnette d'alarme sur notre empoisonnement au cadmium. En France, la limite recommandée par les toxicologues est dépassée chez près d'un adulte sur deux. Une intoxication qui commence dès le plus jeune âge, puisque 15 % des enfants sont surimprégnés, notamment à cause des céréales qu'on leur sert au petit déjeuner.

          La principale source de contamination, juste après le tabac, c'est ce qu'on nous met dans l'assiette. La faute aux engrais. Pour doper toujours plus leurs rendements, les agriculteurs français épandent chaque année 400 000 tonnes d'engrais phosphatés, riches en phosphore mais aussi en cadmium ! Tout ça étant ensuite absorbé goulûment par les céréales ou les pommes de terre. Non seulement nous sommes les plus gros utilisateurs européens d'engrais phosphatés, mais nos granulés exclusivement dans des mines de phosphate du Maroc, à très haute teneur en cadmium. Résultat des courses : les Français sont de loin les plus contaminés d'Europe…

          En 2019, l'Anses a remis le couvert en recommandant d'abaisser à 20 ma/kg la quantité maximale de cadmium dans les engrais. Soit trois fois moins que la teneur autorisée par Bruxelles. Sauf que le ministère de l'Agriculture traîne les sabots. Jusqu'à la dissolution de l'Assemblée, le décret dormait sur le bureau de Marc Fesneau. Le projet ne casse pourtant pas trois pattes à un canard : il se contente d'une limite de 40 mg/kg, avec, en prime, un délai d'application de deux ans. Si l'Agriculture lambine, c'est pour ne pas se fâcher avec l'Union des industries de la fertilisation et, surtout, avec la FNSEA, le principal syndicat agricole, opposés à cette restriction qui ferait monter le prix des engrais en obligeant à s'approvisionner ailleurs que dans les mines de phosphate marocaines bon marché.

          Tant pis pour les 47,6 % d'adultes qui, en France, risquent des atteintes hépatiques, rénales et, surtout, osseuses à cause de leur intoxication au cadmium. Ce métal lourd serait responsable d'environ un tiers des cas d'ostéoporose chez les Françaises (« International Journal of Hygiene and Environmental Health », avril 2021 ).

Comme on dit, on l'a dans l'os !

Effectivement, on le sait depuis au moins vingt ans et rien n'est fait ! A noter que l'Anses demande une norme 3 fois moins importante que celle prescrite actuellement par l'union européenne de merde...

wikipedia : " L'élément cadmium est très toxique, comme l'avait pressenti Friedrich Stromeyer, aussi toxique que le plomb et le mercure. Par ingestion de produits solubilisés par l'organisme ou par inhalation via les alvéoles des bronches, il passe dans le sang, s'accumule dans le foie tout en provoquant des troubles rénaux graves. Il forme des composés métalliques avec l'urée, qui joue le rôle d'un complexant." (...) " L'imprégnation au cadmium est également globalement plus élevée chez les gros consommateurs de légumes racines (poireau, carotte, oignon, etc.) " (...)

 

> polyamour, une utopie ?

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : presse Mots clés : aucun

( extrait de Philosophie magazine, hs n° 61 - été 2024 )

 

          L’éloge du polyamour ne s’est pas cantonné au XXIe siècle : l’idée est défendue dès le XIXe sous la plume du philosophe anarchiste Charles Fourier. Et elle a fait son chemin jusqu’à nous, sans être toujours convaincante. ( par Octave Larmagnac-Matheron )

          Est-ce une bonne chose d’aimer une seule personne ? De s’enfermer dans une relation exclusive ad vitam æternam ? Le philosophe Charles Fourier, l’un des pères de l’anarchisme, en doute. Il est l’un des premiers à défendre « l’amour multiple » dans Le Nouveau Monde amoureux, rédigé autour de 1816. Appelant à « innover en jouissance amoureuse », Fourier dénonce la norme de la monogamie qui favorise la possessivité de l’autre, freine « le développement des passions » et contribue à l’« asservissement » de l’épouse. Les amours multiples sont au contraire facteur de liberté. Le mariage est évidemment en ligne de mire. Pendant des siècles, l’institution maritale a imposé de « vivre avec » une unique personne, sans qu’il soit question d’amour. Bien souvent, il fallait se contenter d’espérer qu’une flamme naisse au sein du couple. Les fers du mariage condamnaient celui qui y était engagé, et en particulier la femme asservie à son époux : non pas à aimer une seule personne, mais à ne pas connaître l’amour, au mieux à l’effleurer. Avec le romantisme vient l’idée du mariage d’amour. On se prend à penser que l’institution maritale peut désormais sublimer en amour l’étincelle originelle d’une passion dévorante. Son « éternité » et son exclusivité sont à l’image de celles que l’on prête volontiers à l’amour. Le mariage conserve ainsi sa primauté. Il n’est pas d’autre manière « acceptable » de partager sa vie avec quelqu’un. Avoir plusieurs compagnes ou compagnons « officiels » est impensable au début du XIXe siècle. Les « liens sacrés », absolus et omniprésents, rendent impossible de nouer, sinon dans le secret, des relations amoureuses parallèles, et illégale la sexualité hors du couple. Qu’il y ait, dans l’amour, une promesse de fidélité et une forme d’engagement: sans doute. Mais que fidélité et engagement doivent prendre la forme unique d’un corset institutionnel monogame (jusqu’à ce que mort s’ensuive avant la légalisation du divorce), voilà qui est de plus en plus contesté au tournant du XXe siècle, alors que les mœurs se libèrent et que la domination masculine devient l’objet de débats houleux. Le mariage est évidemment plus aliénant pour la femme, sous l’autorité de son époux. N’y a-t-il pas d’autres manières d’aimer et de réaliser cet amour ?

► pour lire la suite...

🧻 les CSL ou Commerçants Sans Limite...

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : europe de merde, presse Mots clés : aucun

Des voitures bien moins sobres qu'annoncé

          Une étude de la Commission européenne montre que la consommation réelle des voitures dépasse de beaucoup les chiffres annoncés par les constructeurs.

          Pour calculer la consommation des véhicules, les constructeurs réalisent une série de tests normalisés (la procédure WLTP). Mais, grâce à une vaste étude menée par la Commission européenne, nous connaissons maintenant l'écart qui sépare ces consommations théoriques de la réalité. La Commission a analysé les données d'utilisation réelles de 617.194 véhicules mis en circulation en 2021. Les résultats montrent qu'en moyenne, les véhicules à essence consomment 23,7% de carburant de plus que ce qui est mesuré par la procédure WLTP ! Cela correspond à un écart moyen de 1,5 litre aux 100 km. La différence est moindre pour les véhicules diesel, mais elle atteint quand même 18,1 %, soit 1,05 litre aux 100 km.

D'importantes différences selon les marques

          L'étude pointe aussi d'importantes disparités entre les marques. Ainsi, les voitures à essence BMW, Dacia, Ford et Renault affichent une consommation en conditions réelles dépassant les données WLTP de 25 % à plus de 30 %. À l'opposé, Hyundai, Suzuki et Toyota ont les consommations les plus proches des mesures théoriques. Les écarts sont moins importants pour les véhicules diesel, à l'exception d'Alfa Romeo, de BMW et de Seat, dont les consommations moyennes dépassent de plus de 25 % les résultats WLTP.

Jusqu'à 345% d'écart pour les véhicules hybrides rechargeables

          Mais le plus surprenant est à venir. L'analyse des conditions d'utilisation réelle des véhicules hybrides rechargeables, comparée aux données WLTP, montre un écart par constructeur allant de 170 % à 345 %, avec une moyenne de 238 % ! Soit un écart de 4,21 litres aux 100 km. Une différence due au fait que ces véhicules ne sont pas utilisés de manière optimale ; leurs propriétaires ne les rechargent pas assez fréquemment, ce qui les empêche de rouler uniquement en mode électrique. Une mise à jour du protocole WLTP sera mise en place en 2025, afin de mieux refléter l'usage réel de ces véhicules.» P.F.

Tiens l'union européenne de merde s'est réveillée ! Cela fait plus d'1/4 de siècle que l'on sait que la consommation réelle des voitures dépasse de beaucoup les chiffres annoncés par les constructeurs, et, évidemment, pas de sanctions ni de contraintes obligatoirement anti-commerciales pour l'industrie automobile, alors pourquoi se gêneraient-ils. Par contre, l'augmentation continuelle de la répression forcenée des automobilistes est obligatoire pour les plus grands profits des assureurs...

 

> une fraude à bride abattue

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : presse, santé Mots clés : aucun

          Un vrai tiercé de la malbouffe. Après les lasagnes de bœuf fourrées en douce à la viande de cheval, puis les canassons de laboratoire débités en steaks, voici les chevaux de course bourrés d'anti-inflammatoires servis en barquettes dans les super-marchés.

          Le 12 juin, un documentaire de la télé irlandaise (RTE One) a mis les sabots dans le plat. Cette enquête hennissante révèle comment les hippodromes irlandais recyclent leurs chevaux de course à bout de souffle en nous les refilant sous forme de viande impropre à la consommation. A peine le doc diffusé, les autorités irlandaises ont mené des investigations au pas de course. Parmi les trouvailles des inspecteurs des services vétérinaires, des passeports d'animaux falsifiés créés après la mise à mort, des chevaux sans identification et en très mauvais état. Résultat: le seul abattoir équin du pays a été fermé illico, et les 65 tonnes de carcasses trouvées sur place ont été détruites sur-le-champ. Embêtant, quand on sait que, l'année dernière, 400 tonnes de viande chevaline sorties de ce même abattoir, soit l'équivalent de 1,6 million de steaks, ont fini dans nos assiettes. On espère, côté français, que le ministère de l'Agriculture va lancer une enquête sur ces drôles de trotteurs irlandais qui ont terminé dans nos estomacs.

          Questionnés par « Le Canard », les services de Marc Fesneau bottent en touche. Même si, dans l'Hexagone, la consommation de viande de cheval fond d'année en année, les Français restent de gros consommateurs, à raison d'un peu plus de 5 000 tonnes par an. Des chevaux quasiment tous importés d'Amérique du Sud, de Roumanie ou d'Irlande. Un commerce qui attire les margoulins, car, de toutes les bidoches, la viande chevaline est la plus chère. Ces cinq dernières années, le réseau d'alerte européen qui surveille les contaminations et les fraudes alimentaires a enregistré pour la viande équine près de 200 signalements. La fraude galope, alors que, depuis 2008, pour réduire les magouilles, Bruxelles impose que chaque cheval soit pucé et dispose de papiers d'identité. Mais, faute de moyens, les contrôles se font au petit trot. « La fraude alimentaire ne fait pas partie des priorités politiques », regrette Ingrid Kragl, de l'association de défense des consommateurs Foodwatch. Et que dire de la transparence ? Après le scandale des lasagnes à la viande de cheval, Bruxelles avait permis à Paris, à titre expérimental, d'imposer sur l'étiquette des plats préparés, fabriqués et commercialisés en France, l'origine des barbaques utilisées. Sauf qu'en 2021, sous la pression du lobby de la viande, le ministère de l'Agriculture a stoppé l'expérience. C'est ce qu'on appelle tourner casaque ?

On peut, sans se tromper, estimer que la fraude alimentaire mondialisée est devenue un plat de choix pour les margoulins de tous pays, d'autant plus qu'il y a peu de chance qu'un margoulin soit contrôlé. Pendant ce temps les consommateurs sont de plus en plus malades. Des contrôles renforcés de l'alimentaire pourraient réduire les dépenses de la Sécu, certainement plus que les contrôles des malades...