> calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose...
(...) Les tentatives de disqualification de la gauche en général, et de LFI en particulier, ne sont pas inédites, mais elles se réactivent de façon aigüe en temps de crise, libérant calomnies et mensonges. Cette fois, ce sont les analyses et les choix sémantiques de LFI sur le conflit israélo-palestinien qui ont été ciblés. Profiter de l’abomination des exactions commises par le Hamas en Israël – que l’on appelle « crimes de guerre » ou « actes terroristes » et que tout le monde s’accorde à condamner – pour intenter des procès en antisémitisme relève d’un procédé politique misérable et d’une malhonnêteté intellectuelle qui ne pourront que renforcer, si besoin en était, la défiance à l’égard des grands médias. L’accusation d’antisémitisme est trop sérieuse pour se contenter d’imputations hasardeuses. L’antisémitisme est un mal trop sérieux pour mériter un tel « débat » médiatique – surtout lorsqu’il s’accompagne d’une mise sous silence de l’antisémitisme structurel de l’extrême droite...
Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. - Mathias Reymond - source