l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...
« Les opportunités qui se présentent à nous n’ont jamais été aussi grandes » Larry Fink ( octobre 2024 ) patron de BlackRock, gestionnaire américain d'actifs aux 11 500 milliards de dollars…


Une belle femme est le paradis des yeux, l'enfer de l'âme et le purgatoire de la bourse. - Bernard Fontenelle

> les coopératives d’habitants, un modèle révolutionnaire qui peine à essaimer

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           Créées officiellement il y a dix ans, les coopératives d’habitants peinent à se démocratiser en France. Les banques et les collectivités locales sont souvent réticentes à aider ces structures non spéculatives.

            Luttant contre les bourrasques, Grégory nous fait faire le tour du propriétaire. Ici, le potager collectif. Là, le « terrain d’aventure », que les enfants autogèrent. À l’intérieur, une salle commune tapissée de plannings et de petites annonces, quatre chambres d’amis mutualisées, une buanderie. Plus haut dans les étages, des coursives partagées « pour faciliter les interactions ». Pas de doute, le Village vertical de Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, coche toutes les cases de l’habitat participatif.

              Mais cet immeuble de quatorze logements, inauguré il y a dix ans, constitue une quasi-exception dans le monde du logement collectif : c’est une coopérative. Autrement dit, « les vingt-huit habitants participent à toutes les prises de décision, selon la règle une personne égale une voix », précise notre guide, qui a rejoint le projet en 2016. Surtout, les coopérateurs ne sont pas propriétaires de leur appartement, mais détiennent des parts au sein de la société.

            Côté pile, leur redevance mensuelle — une sorte de loyer permettant de couvrir les charges et l’emprunt collectif — n’a quasiment pas augmenté en dix ans, tandis que le marché immobilier local s’envolait. Côté face : si un jour Grégory part, il récupérera ses parts sociales sans faire de plus-value. Telle est la règle — et l’objectif — de la coopérative d’habitants : créer du logement non spéculatif.

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> recensement Insee : ne pas répondre à la nouvelle question sur le pays de naissance des parents

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          « Le recensement est un bien public et y participer est un acte civique. Ceci clairement dit, nous appelons à ne pas répondre à une nouvelle question qui est introduite cette année sur le pays de naissance des parents. » Pour Nathalie Tehio (LDH), Sophie Binet (CGT), Benoît Teste (FSU), François Sauterey (MRAP), Julie Ferrua et Murielle Guilbert (Union Syndicale Solidaires) l’enregistrement de cette information est un pas vers une possible inégalité de traitement par l’État sur cette base.

             Nos organisations, syndicats comme associations, encouragent l’ensemble des personnes qui vont être interrogées en janvier à répondre au questionnaire du recensement de la population. Le recensement est un bien public et y participer est un acte civique. Grâce à ses chiffres, une image fidèle de la population et de sa répartition locale permet une connaissance fine, nécessaire notamment à la gestion des services publics et à l’aménagement du territoire, même si nous savons combien ils sont malmenés par les politiques en vigueur.

                Ceci clairement dit, nous appelons à ne pas répondre à une nouvelle question qui est introduite cette année sur le pays de naissance des parents. Nous le faisons après que certaines de nos organisations aient plaidé auprès de l’Insee, responsable pour le contenu du questionnaire, et de la Commission Nationale Informatique et Libertés pour que cette question ne soit pas ajoutée dans le bulletin du recensement. Nous le faisons car aucune politique publique ne justifie que l’origine immigrée de nos parents soit collectée dans notre bulletin individuel. Cette question présente beaucoup de dangers.

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> les kits solaires plug-and-play pourraient bientôt être interdits en France

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              Faciles à installer et à utiliser, les kits solaires prêts à l'emploi qui se branchent sur une simple prise électrique connaissent un succès grandissant en France. Mais une nouvelle norme pourrait tout simplement les interdire.

            Les préoccupations écologiques et l'augmentation continue du prix de l'électricité ont relancé l'intérêt des Français pour les équipements de production d'énergie renouvelable. En la matière, les panneaux photovoltaïques sur toiture demeurent la solution la plus performante sur le long terme, mais leur installation est complexe, coûteuse et nécessite l'intervention d'un professionnel.

               Face à cette problématique, de nouveaux dispositifs de production d'électricité à domicile ont fait leur apparition, et gagnent en popularité depuis quelques années : les kits solaires plug-and-play. Ces dispositifs prêts à l'emploi, qui se composent d'un ou plusieurs panneaux solaires de petite taille et de micro-onduleurs, sont en effet particulièrement simples à installer et à utiliser. Certains disposent même de batteries pour stocker l'électricité quand elle est produite et la consommer plus tard, la nuit notamment.

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> vive la non-concurrence et l'entente entre fabricants et distributeurs !

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1°) 470 millions d'euros : c'est le montant de la sanction prononcée par l'Autorité de la concurrence à rencontre des fabricants de matériel électrique Schneider Electric et Legrand, et des distributeurs Rexel et Sonepar. Ils se sont entendus au détriment des consommateurs pour maintenir des prix élevés.

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2°) 611 millions d’euros : douze fabricants et distributeurs d’électroménager condamnés à 611 millions d’euros d’amende pour entente sur les prix entre 2007 et 2014. L’Autorité de la concurrence leur reproche de s’être entendus pour maintenir des prix de vente élevés entre 2007 et 2014. Le montant de l’amende concernant Fnac Darty s’élève à 109 millions d’euros.

          Dix fabricants d’électroménager et deux distributeurs ont été sanctionnés, jeudi 19 décembre, par l’Autorité de la concurrence française et devront payer un total de 611 millions d’euros d’amende pour s’être entendus afin de maintenir des prix de vente plus élevés entre 2007 et 2014.

          Les entreprises sanctionnées sont, selon un communiqué de l’Autorité de la concurrence, BSH, Candy Hoover, Eberhardt, Electrolux, Whirlpool (en tant que successeur d’Indesit), LG, Miele, SEB, Smeg, Boulanger et Darty. Fnac Darty a fait savoir dans un communiqué séparé que le montant de son amende s’élevait à 109 millions d’euros.

          L’objectif de ces ententes, selon l’autorité : « Réduire la concurrence, notamment celle exercée par les distributeurs en ligne, et maintenir des prix de vente élevés pour les consommateurs », précise l’instance. Les moyens mis en place allaient de l’interdiction de vente de certains produits sur Internet à la communication de « prix de vente conseillés » par les fabricants avec « un langage codé pour dissimuler les consignes de prix », suivie d’une « surveillance » pour s’assurer que les distributeurs les respectaient.

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> Sadri Fegaier, PDG du groupe Indexia (ex-SFAM) condamné à 16 mois de prison ferme.

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           Déjà condamné par la DGCCRF puis la CNIL pour « pratiques commerciales trompeuses » Sadri Fegaier vient de nouveau de l'être, à la « peine maximale », par le tribunal judiciaire de Paris. Ses six entreprises écopent d'amendes d'un montant cumulé de 5,25 millions d'euros. Le préjudice était estimé à 29 millions d'euros. Les parties civiles sont renvoyées à une audience en avril.

            Sadri Fegaier, PDG du groupe Indexia (ex-SFAM) a été condamné au « maximum légal encouru » en matière de « pratiques commerciales trompeuses » : deux ans de prison, dont seize mois fermes, « mais sans exécution provisoire ». L'AFP souligne que « la partie ferme n’est pas aménageable, et les huit mois de prison restants sont assortis du sursis probatoire pendant deux ans, au cours desquels il devra rembourser ses victimes, ainsi que le Trésor public. »

          Sadri Fegaier est en outre condamné à payer 300 000 euros d'amende, ainsi qu'à une interdiction de gérer ou diriger une société commerciale pendant cinq ans. Trois de ses biens immobiliers (dont sa résidence principale) vont aussi être confisqués. La peine prononcée a tenu compte du fait que Sadri Fegaier n'a exprimé « aucune remise en question » ni « à aucun moment démontré une quelconque volonté d'amendement » lors du procès, a souligné la magistrate, qui a lu durant deux heures la décision.

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> premier bilan des expérimentations RSA

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 : quatre alertes pour répondre aux inquiétudes des allocataires

           À quelques mois de la généralisation de la réforme « Pour le plein emploi », ATD Quart-Monde, Aequitaz et le Secours catholique ont publié un rapport d’alertes et demandent sa suspension. D’autres importantes associations et syndicats ont cosigné le rapport, comme Emmaüs France, la Fondation Abbé Pierre, la Ligue des droits de l’homme ou encore le syndicat FSU. Marion Ducasse, coordinatrice de l’association Aequitaz, revient ici sur les critiques formulées à l’égard de mesures qui renforcent drastiquement la conditionnalité des aides sociales et les mesures de contrôle social des plus pauvres dans notre pays. À l’aune de cette réforme, c’est le droit à un revenu minimum garanti qui s’éloigne en France.

          La réforme dite pour le plein emploi concerne 3,65 millions d’allocataires et leurs familles, parmi les plus vulnérables de notre pays. C’est pourquoi elle mérite une attention particulière, car son évolution est un symptôme des glissements de nos politiques de solidarité vers des politiques d’activation et de retour à l’emploi. Le retour à l’emploi n’est pas la voie unique pour sortir de la pauvreté. Visant notamment l’inscription obligatoire des allocataires du revenu de solidarité active (RSA) et de leurs conjoints à France Travail, actant l’orientation automatisée vers un parcours d’accompagnement assorti d’une obligation à réaliser 15 heures d’activité hebdomadaires, les paramètres de ces nouvelles modalités d’accès au RSA interrogent la montée en charge de la conditionnalité dans l’accès aux minimas sociaux dans un contexte où les laissés-pour-compte de l’emploi durable se chiffrent entre cinq et sept millions de personnes en France.

Heures d’activité obligatoires : le glissement vers le travail gratuit s’opère déjà

          Cette mesure, la plus sujette à controverses, pose de nombreuses questions. D’abord car elle part du postulat erroné que les gens ne feraient rien de leur semaine et qu’un « engagement contractuel » est nécessaire à leur « rendre actifs ». Le Secours catholique et Aequitaz ont pourtant montré, avec le rapport Un boulot de dingue. Reconnaître les contributions vitales à la société, à quel point on est actif quand on vit dans le « hors emploi » et dans la précarité. Faire de ces heures d’activité (qui peuvent recouvrir des démarches de recherche d’emploi, administratives, de santé, des ateliers de formation réalisés de manière encadrée ou autonome) une condition d’accès au RSA est une conséquence du mépris et de la stigmatisation portés sur les exclus du monde du travail par les responsables de cette réforme.

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> les premiers ministres nous coûtent cher

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           En 2024, la France a eu pas moins de quatre Premiers ministres en une année. C’est la première fois depuis 90 ans, et c’est inédit sous la Cinquième République. Pour retrouver une telle valse des chefs de gouvernement sur une seule année, il faut remonter à… 1934, sous la Troisième République, au sommet de l’instabilité politique et en pleine montée du fascisme. Macron promettait la stabilité, il a créé le chaos institutionnel.

          Cela pourrait être divertissant si ça ne coutait pas un pognon de dingue. Car les anciens Premier Ministre bénéficient de privilèges pour le reste de leur vie. Selon un décret, l’État leur « met à disposition sur leur demande, un agent pour leur secrétariat particulier, pendant une durée maximale de dix ans à compter de la fin de leurs fonctions » et ils peuvent demander un véhicule de fonction avec chauffeur, cette fois sans limite de temps. L’État « prend en charge les dépenses afférentes ». Dit clairement, l’argent du contribuable leur achète des bagnoles et de l’essence, en plus de payer le chauffeur. Ce décret, déjà généreux, est largement outrepassé, puisque des Premier Ministre qui ne sont plus en fonction depuis des décennies semblent pour certains continuer de bénéficier de secrétaires particuliers aux frais de l’État.

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