l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



Liberté, égalité, fraternité ! Paroles vaines, funestes même, depuis qu'elles sont devenues politiques ; car la politique en a fait trois mensonges - Louis Veuillot

> vérifiez bien ce détail quand vous scannez un QR Code pour éviter les arnaques et les piratages

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          S'ils sont bien pratiques au quotidien, les QR Codes peuvent aussi recéler de grands dangers. Voici ce qu'il faut vérifier pour ne pas vous faire piéger.

           Les QR Codes ont envahi notre quotidien. Emballages divers, publicités, produits alimentaires ou non, restaurants, hôtels, zones proposant un réseau WiFi public… on en retrouve partout. Ils sont en effet bien pratiques pour donner accès à plus d'informations sur un produit ou un service ou pour que votre smartphone se connecte automatiquement à un réseau Wi-Fi sans n'avoir le moindre mot de passe compliqué à saisir. Il suffit de braquer la caméra du mobile dessus pour afficher la page correspondante ou lancer une appli. Et c'est justement cet aspect ultra simple qui peut faire courir un risque à vos données personnelles.

           Un QR Code n'est en réalité rien d'autre qu'un raccourci graphique compréhensible par le logiciel de votre appareil photo. Il dissimule généralement une adresse Internet mais peut aussi comporter les informations nécessaires pour télécharger un fichier ou connecter automatiquement le mobile à un réseau Wi-Fi. Et lorsque vous scannez un QR Code, peu d'informations s'affichent à l'écran. En général, s'il s'agit d'un site Web, seul le début de l'adresse (l'URL) se présente en clair et il ne reste alors qu'à appuyer dessus pour accéder au site. Néanmoins, un geste supplémentaire peut vous empêcher de commettre une erreur en vous connectant à un site louche et éviter de télécharger des virus.

          Aussi, mieux vaut ne pas appuyer directement sur l'adresse affichée après avoir scanné un QR Code. Sur Android, pressez la petite flèche pointant vers le haut au bout de l'adresse. Sur iPhone, appuyez sur l'icône en forme de QR Code à droite de l'adresse. L'écran affichera l'URL complète du site vers lequel le QR Code va vous rediriger. Vous pourrez alors vérifier qu'il ne s'agit pas d'une adresse étrange et dans le doute la copier et la soumettre à un service de vérification comme VirusTotal qui vous signifiera s'il s'agit par exemple d'une tentative de phishing ou d'arnaque.

           Méfiez-vous également des QR Codes vous permettant de vous connecter automatiquement à un réseau Wi-Fi public. Rien ne dit que ce réseau mis gratuitement à disposition n'est pas l'œuvre d'un pirate avide de siphonner les données de votre smartphone. Et là, malheureusement, aucune vérification n'est possible… sauf à demander au propriétaire des lieux s'il est bien à l'origine de ce réseau Wi-Fi. - source -

pour en savoir plus

Perso, j'évite comme la peste de scanner un QR Code... Ce moyen va devenir la méthode favorite des voleurs et escrocs ! En effet, pour en savoir plus sur un produit, ou autres, dans un supermarché par exemple, on est obligé de scanner le QR Code mis sur le produit avec son smartphone. En dehors des possibilités infinies de coller des QR Code n'importe où pour "une pêche aux pigeons", les escrocs vont aussi se marrer à recoller un QR Code sur un QR Code original, et si vous avez le malheur de le scanner, vous leur donnerez, aussi, un accès complet à votre téléphone portable et toutes ses données...

 

> la tristement célèbre SFAM (Société Française d'Assurances Multimédia)...

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          Si la SFAM (Société Française d'Assurances Multimédia) a fait des prélèvements abusifs sur votre compte, vous ne serez jamais remboursé

          Depuis plusieurs mois maintenant, de nombreuses personnes ont eu la désagréable surprise de découvrir des prélèvements non identifiés sur leur compte bancaire, pour des montants souvent conséquents : 29,99 € puis 69,99 € coup-sur-coup, parfois répétés sur plusieurs jours, soit des sommes importantes pour de nombreux foyers. Une expérience d'autant plus désagréable que les libellés des opérations étaient volontairement flous et compliquaient l'identification du responsable.

          Derrière ces prélèvements sauvages, se cachait la tristement célèbre Société Française d'Assurances Multimédia (SFAM). Cette entreprise, filiale du groupe Indexia, est déjà coutumière de ces pratiques depuis de nombreuses années. Sa technique ? Réactiver le contrat d'anciens clients ayant résilié leur assurance afin de générer un nouveau mandat de prélèvement SEPA afin de ponctionner leurs comptes. Bien que la SFAM plaide chaque fois une "erreur technique", l'ampleur du phénomène est telle que plusieurs centaines de victimes se sont constitués partie civile dans le cadre d'une plainte collective contre l'assureur.

          Mais pour toutes ces personnes, l'espoir d'être remboursé est malheureusement devenu presque nul. En effet, la SFAM était visée par une plainte de l'Urssaf Rhône-Alpes qui lui réclamait près de 12 millions d'euros d'impayés, et le verdict est tombé le 24 avril dernier : la société est placée en liquidation judiciaire. En conséquence, toutes les activités de l'entreprise sont suspendues et tous ses actifs vont être cédés afin de rembourser ses divers (et nombreux) créanciers. Mais en cas de liquidation judiciaire, tout le monde n'est pas logée à la même enseigne.

          Les fruits de la liquidation serviront en priorité à payer les salariés, dont beaucoup ne perçoivent plus leurs salaires depuis un moment, les frais de justice et la rémunérations dans mandataires judiciaires chargées d'opérer la liquidation. Viendront ensuite les services de l'État, l'Urssaf donc mais également le fisc, qui réclame également plus d'un million d'euros à l'entreprise. Enfin, seuls les créanciers dits "chirographaires" comme les fournisseurs et les consommateurs se partageront (éventuellement) ce qui restera.

           Autant dire que si vous faîtes partie des victimes de la SFAM, vous avez malheureusement très peu de chances de recevoir un jour un remboursement pour les sommes indûment prélevées sur votre compte. En attendant, si vous êtes dans cette situation, il faudra vous faire connaître dans les deux mois suivant la publication au Bulletin Officielle des Annonces Civiles et Commerciales (Bodacc) de la liquidation de la SFAM, afin d'indiquer le montant de votre préjudice. Pour faciliter cette démarche, un site Web devrait être mis en ligne prochainement, qui permettra donc de vous signaler comme victime de l'entreprise et également de suivre l'avancement de la procédure de liquidation. - source -

Un exemple précis de vol "légalisé" au profit de margoulins des affaires ! Vous pouvez aussi dire un grand merci aux banques qui ont fait supprimer, par cette union européenne de merde, l'obligation de signature des mandats de prélèvements, une véritable aubaine pour les escrocs de tous types qui, on le constate tous les jours, ne s'en privent pas ! Il faut le dire et le redire : n'importe qui, avec un de vos RIB, peut ponctionner de l'argent de votre compte sans que vous le sachiez, c'est en regardant vos relevés bancaires dématérialisés que vous pouvez éventuellement vous en rendre compte... ÉVITEZ donc de transmettre l'un de vos RIB pour un paiement, préférer une autre formule : chèque ou carte bancaire, si ces options ne sont pas possibles, allez voir ailleurs !

Plus sur wikipedia > Indexia Group et Kilani Sadri Fegaier

 

> demain, tous apologistes du terrorisme ?

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          " La tendance à vouloir affubler toute revendication du mot « terroriste » vise à vouloir faire taire les auteurs de revendications justifiées, à les discréditer face à l’opinion publique voire à les faire condamner sur leur lieu de travail ( revendications sociales), sur leur lieu d’études ( revendications sociétales ou pacifiques des étudiants) ou sur leur territoire ( revendications écologistes). Il s’agit d’une attaque sans précédent contre la constitution de la République , contre ses principes ( laïcité ) et contre ses valeurs ( liberté, égalité, fraternité).

          Sous les coups de boutoir répétés de la droite, de l’extrême droite, de la macronie et hélas d’une partie de la gauche, ce sont les fondements même de la démocratie républicaine qui sont fragilisés. La phrase de Gabriel Attal « tu salis, tu nettoies, tu casses, tu répares, tu défies l’autorité, on t’apprend à la respecter » est l’exemple typique de l’expression d’une pensée réactionnaire et conservatrice qui pousse à tout qualifier de « rebelle » ou de « terrorisme » plutôt que de poser les questions de fond. Ce système de pensée primaire, stigmatise les individus ou les groupes d’individus qui ne veulent pas s’aligner sur la loi du plus fort, du plus riche, du gourou, de la religion, de la pensée unique pour mieux masquer les abandons et les attaques contre le bien commun et les services publics.

          La société a besoin de paix, d’éducation, de culture, de dignité, de progrès social et d’émancipation humaine. Il est temps de se réveiller, de s’indigner et de se mobiliser. En ce sens, me qualifier de « terrorisme » est un honneur. " ( Lucien Matron le 30 avril 2024 ) - source -

 excellent !...

 

> plainte du Ministère de l’Intérieur contre un enseignant syndicaliste : une dérive inquiétante

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          Le Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a porté plainte contre un syndicaliste Sud de Brest pour un article publié dans un journal syndical départemental à faible audience. Olivier Cuzon, syndicaliste Sud et professeur de physique-chimie dans un lycée de Brest a été auditionné vendredi 19 avril dans le cadre d’une plainte pour « diffamation et injure publique envers la Police et la Gendarmerie ». Il s’étonne lui-même de l’honneur accordé à un article publié dans un journal qu’il qualifie de « sans prétention ». Cette plainte s’inscrit dans un contexte inquiétant de pressions, de répressions portant atteinte aux libertés fondamentales d’opinion et d’expression.

En cause, un article contre une éducation à la citoyenneté par les forces de l’ordre

          L’article d’Oliver Cuzon incriminé « classe défense, défense de classe ! » porte sur le dispositif des « classes défense sécurité globale » crée à l’issue des attentats de 2015 pour renforcer les liens entre la défense et l’Éducation nationale autour des « valeurs de la République ». Ce dispositif interministériel compte près de classes de collège et de lycées, soit 12 000 élèves et affiche le triple objectif de « contribuer à la cohésion nationale, promouvoir l’esprit de défense et garantir l’attractivité des métiers et armées ». « Une classe de défense est un projet pédagogique, interdisciplinaire et pluriannuel, mené à l’initiative d’une équipe enseignante et en partenariat avec une unité militaire marraine dans le cadre de l’enseignement de défense. »

          Le passage relatif à la plainte pour diffamation publique à l’encontre de la gendarmerie et de la police nationale contre Olivier Cuzon évoque les réserves sur la légitimité des forces de l’ordre d’éduquer à la citoyenneté. La question est de savoir si la position exprimée mérite d’être censurée : « quand on connaît la culture droitière, misogyne et homophobe sous de trop nombreux képis. Les enquêtes de Médiapart révélant l’existence de groupuscules nazis dans certaines casernes, les groupes de discussions racistes des policiers et gendarmes, ou la participation récente de militaires en civil à la répression des dernières émeutes de banlieues ne plaident pas en faveur du républicanisme des militaires. »

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> General Motors a espionné et revendu les données de ses clients qui ont vu leur assurance augmenter

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            Vous conduisez tranquillement votre bagnole, en mode pépère. Quand tout à coup, vous recevez un mail de votre assurance : « Cher M. Kéké, au vu de votre conduite dangereuse, nous devons augmenter votre prime de 150% ».

WTF ?!

          Vous n’avez eu aucun accident et respectez toujours les limitations… enfin presque… Mais comment votre assureur est-il au courant de votre dernière petite pointe à 135 km/h sur l’autoroute pendant que tout le monde dormait dans la voiture ?

         La réponse est simple : votre voiture est une balance ! C’est ce qu’on appelle communément les « boîtes noires », ces petites boîtes qui enregistrent tous les paramètres de conduite : vitesse, accélérations, freinages, trajets… un vrai mouchard numérique. De nombreux constructeurs ont adopté cette technologie, soi-disant pour analyser les accidents ou améliorer la sécurité mais la plupart s’en servent surtout pour faire leur beurre en revendant les données à des tiers, comme les assurances donc.

Votre vie privée passe alors à la trappe et votre portefeuille en prend un coup !

           Parmi les plus gros cafteurs, on retrouve General Motors. Le géant américain de l’automobile vient de se faire gauler dans un scandale retentissant. Comme le révèle le New York Times dans une enquête édifiante, GM a espionné des millions de conducteurs pendant des années via son système OnStar, sans leur consentement.

           Concrètement, ils ont modifié en catimini leurs conditions d’utilisation pour se donner le droit de collecter un max de données de conduite et de géolocalisation, de manière continue, tout ça planqué au fin fond des CGU en police 2 ! Et le pire, c’est que GM revendait ces précieuses données à des courtiers comme Verisk Analytics, qui les refilaient ensuite aux assureurs pour profiler les conducteurs à leur insu et augmenter le tarif de leur assurance. Un business juteux sur le dos des clients, qui se retrouvent pris en otage.

           Après ces révélations fracassantes, GM a été contraint de mettre fin en urgence à ces pratiques déloyales et fait désormais profil bas mais le mal est fait et la confiance durablement rompue. Certains clients furieux ont même lancé un recours collectif pour se faire indemniser. Je sens qu’ils vont casquer sévère !

           Alors que faire pour se prémunir de ça ? Déjà, lisez les CGU avant d’accepter quoi que ce soit ! Je sais c’est chiant mais c’est important pour savoir à quelle sauce vous allez être mangés. Ensuite, désactivez toutes les fonctions de suivi que vous pouvez dans les réglages.

           Ensuite si votre véhicule est équipé d’un système OnStar ou équivalent qui envoie en permanence des data sans fil, vous pouvez essayer de désactiver tout ça dans les paramètres voire de le débrancher physiquement si c’est possible mais attention à ne pas faire n’importe quoi. Renseignez vous bien avant.

          L’espionnage des conducteurs par les boîtes noires est une dérive très préoccupante de l’industrie automobile moderne ultra-connectée et on en revient toujours au même débat : la technologie doit servir les gens, pas les asservir en marchandisant leur vie privée !

Alors soyez vigilants et n’hésitez pas à défendre vos droits. - source -

A qui profite le "crime" ? Aux assureurs bien évidemment ! Votre premier délateur est votre smartphone, le second sera votre voiture... Les boites noires connectées obligatoires sur tous les véhicules de l'union européenne de merde est une des résultantes d'un projet des assureurs : l'objectif zéro mort sur les routes en 2050. A cet effet, les assureurs ont indiqué que tous les moyens seront bons et l'union européenne de merde aux ordres pondra évidemment toutes les lois nécessaires. Vous comprenez maintenant ce que va impliquer l'abandon des véhicules thermiques pour le tout électrique qui deviendra un extraordinaire vecteur de cette surveillance généralisée et de répression entrainant encore moins de liberté individuelle mais beaucoup plus de gros profits pour ceux qui s'en goinfrent déjà !

          Il me semble que l'on ne peut pas déconnecter la boite noire d'un véhicule car il est prévu que celui-ci ne pourrait plus démarrer...

 

> des millions de cartes bancaires vont être bloquées à cause des JO : qui sera concerné ?

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          Les J.O auront une conséquence imprévue : de nombreuses cartes bancaires seront inutilisables durant l'événement... à certains endroits.

          Du sport, une flamme olympique et... des cartes bancaires bloquées. Les Jeux Olympiques de Paris auront une conséquence pour le moins surprenante : de nombreuse personnes ne pourront pas utiliser leurs cartes bancaires. Les cartes seront bloquées à l'intérieur de zones géographiques bien précises. Et pas dans n'importe qu'elles zones, puisqu'il s'agit de tous les lieux et toutes les installations où se dérouleront les épreuves des JO. En clair, des millions de cartes bancaires appartenant aux personnes se rendant aux JO seront rendues inutilisables.

           Concrètement, toutes les cartes qui ne sont pas estampillées Visa sont concernées par ce blocage. Les cartes Mastercard et American Express seront bloquées lors des Jeux olympiques au sein des infrastructures mises en place pour l'événement. Par conséquent, aucun paiement ne sera possible sur les sites des épreuves, la boutique officielle des Jeux olympiques, ainsi que les points de vente officiels de boissons, nourriture et souvenirs, soit près de 5 000 points de vente au total.

          Cette situation est due à l'exclusivité accordée à Visa, partenaire du Comité international olympique (CIO) depuis 1986. Nicolas Macé, directeur du programme Paris 2024 chez Visa, explique que "depuis la fondation de ce partenariat, l'exclusivité est en vigueur et Visa détient le monopole des paiements". Cette pratique a été systématiquement appliquée lors de toutes les éditions des JO de ces 40 dernières années, à l'exception des Jeux d'hiver de Pékin en 2022 où les transactions en yuan numérique étaient acceptées.

          Cependant, Visa prépare plusieurs alternatives pour les personnes dont les cartes ne seront pas acceptées. L'installation d'une soixantaine de distributeurs automatiques de billets est prévue sur les sites olympiques, permettant aux spectateurs sans carte Visa de retirer du liquide et de payer. De plus, Visa a dévoilé une solution de paiement prépayée accessible sur mobile, incluant une carte virtuelle Visa directement sur le téléphone via une application lancée pour l'occasion. La distribution de cartes physiques prépayées dans les enceintes sera également possible, permettant à chacun de créditer le montant souhaité sur une carte temporaire utilisable sur tous les sites de Paris 2024. Bref, une usine à gaz pour permettre aux détenteurs d'autres cartes que Visa de boire ou manger sur place. Les concernés apprécieront.

          Cette exclusivité accordée à Visa risque d'être mal perçue en France, où l'interopérabilité entre le réseau national des Cartes Bancaires et les géants Visa et Mastercard est ancrée dans les habitudes de consommation. D'autant que l'argent liquide est de moins en moins utilisé. Les espèces ne représentaient plus que 50% des paiements en points de vente en France en 2022, contre 68% en 2016. - source -

Il faut bien se rendre compte que les états organisateurs de JO abandonnent quasiment toutes leurs lois pour des conditions d'utilisation du CIO - et de ses "partenaires" -, entreprises privées à buts très lucratifs !...

 

> La marque de luxe Chanel vend des pièces produites par… France Travail

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           Ce lundi 22 avril, Mediapart a dévoilé que la célèbre marque de luxe Chanel vendait certaines de ses pièces en réalité produites par des personnes en formation, rémunérées par France Travail (ex-Pôle emploi). Sélectionnées via le dispositif AFPR, deux personnes ont témoigné.

          « Je trouve ça inadmissible, c’est du travail dissimulé. » Par ces mots, Sylvie*, 55 ans, ne décolère pas. Le 20 avril 2023, elle a participé à une réunion d’information organisée par l’agence Pôle emploi de Millau (Aveyron). Une formation en maroquinerie chez le gantier Causse leur a été présentée, via le dispositif AFPR (Action de formation préalable au recrutement), financé par France Travail (ex-Pôle emploi). La manufacture est spécialisée dans la ganterie, et s’est lancée dans la petite maroquinerie en 2016, après avoir été rachetée par Chanel en 2012. Une formation qui enchante Isabelle*, 52 ans, l’une de ses futures collègues, pour qui travailler pour Chanel est « un rêve de gamine ».

          Seulement, comme le dévoile Mediapart, même si un CDD est promis par Causse à l’arrivée, les deux femmes se verront éjecter de la formation, à trois jours de la fin. Au début de leur formation, Sylvie, Isabelle et six autres personnes s’attèlent à apprendre les gestes professionnels sur des pièces d’essai pour Chanel. Une fois les premiers tests passés, et quatre stagiaires évincées, les choses changent. « On nous dit : Vous êtes prêtes ? On va travailler avec du cuir et de vraies pièces, et si elles sont correctes, ça part à la vente », se remémore Isabelle auprès de nos confrères. Des dires confirmés par la marque de luxe : « Si la pièce confectionnée remplit l’ensemble de nos critères d’excellence, et uniquement dans ce cas, elle peut être commercialisée. »

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> quels sont les impacts de la dématérialisation des services publics sur les demandeurs(ses) de droits sociaux ?

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Les politiques publiques de numérisation du service public ont notamment été mises en œuvre avec une promesse de rapprochement entre l'État et les citoyens. Cependant aujourd’hui vous expliquez qu’au contraire, on assiste à l’exacerbation de l’éloignement de l'État social. Comment expliquer cela ?

          La dématérialisation des services publics est une histoire ancienne, qui a pris un tour nouveau au cours des années 2010. Alors qu’elle était jusque-là un outil de réorganisation interne aux administrations, son attachement à la lutte contre le non-recours aux prestations sociales conduit à intégrer le numérique aux procédures d’accès aux droits. Les outils numériques prennent alors une nouvelle fonction, devant assurer des contacts à la fois plus simples et plus efficaces avec les usagers.

          Si cette numérisation est efficace pour certains demandeurs et certaines demandeuses, pour d’autres, et notamment pour celles et ceux qui ont le moins de dispositions à s’ajuster aux fonctionnements bureaucratiques, elle génère des difficultés dans l’accès au droit.

          Pour expliquer ces inégalités, il faut préciser que la dématérialisation des procédures d’accès aux droits s’est accompagnée de réorganisations dans différents secteurs de l’action publique : des guichets ont été fermés (notamment en milieu rural) et les accueils s'organisent dorénavant sur rendez-vous, empêchant toute spontanéité dans l’expression et la résolution d’un besoin ou dans la relation à l’État. Des difficultés techniques supplémentaires apparaissent alors : il faut être en mesure de se déplacer vers l’administration la plus proche et d’obtenir un rendez-vous dans des services régulièrement surchargés.

          Il faut ajouter que l’association entre numérique, recentrement urbain et temporalités cadencées aux guichets conduit à renforcer l’image d’une administration « lointaine », difficile à approcher, qui inquiète et angoisse les demandeurs et demandeuses. Cette distance à l’État est alors source de violences symboliques, qui alourdissent les obstacles auxquels les individus se confrontent dans leurs parcours administratifs.

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