l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées... « Les opportunités qui se présentent à nous n’ont jamais été aussi grandes » Larry Fink
( octobre 2024 ) patron de BlackRock, gestionnaire américain d'actifs aux 11 500 milliards de dollars…
Le totalitarisme 4.0 n’est pas dirigé par des dictateurs comme Hitler ou Staline, mais par des bureaucrates et des technocrates gris.
Cette conclusion découle des longues années que Desmet a passées à étudier la pensée de groupe. L'observation du déroulement des événements au cours des deux années de la pandémie l'a amené à conclure qu’ici, dans l’Occident développé, l’heure est au totalitarisme et que les voix dissidentes sont de plus en plus censurées.
Nous l’avons vu avec l'empressement des "experts" et des politiciens à étiqueter les gens en fonction de leurs préférences concernant le vaccin anti-Covid. L’expression désagréable et mystifiante "no-vax", est un terme créé avec art pour étiqueter les gens, en le chargeant d’une bonne dose de dégoût et de stigmatisation sociale, c’est-à-dire de ces mécanismes, si bien analysés même par la philosophe américaine Martha Nussbaum, qui conduisent à l'exclusion et à la marginalisation de groupes sociaux, dans le but de les dominer, de les contrôler et de les assujettir. Si, auparavant, cette tactique envahissait le domaine de la race ou des préférences sexuelles, elle envahit maintenant la sphère de la santé et s'attaque au contrôle de l'esprit et du corps des gens.
Desmet note plusieurs choses :
1. Tout d’abord, ce mode de contrôle n’est pas exercé par les dictateurs, mais par le groupe ;
2. La demande d’un gouvernement fort pour contrôler la vie privée a commencé il y a quelque temps et est liée à l’exigence d’une plus grande sécurité (lutte contre le terrorisme, contrôles anti-crime dans les villes, mouvement woke) ;
3. Dans la société de masse du XXIe siècle, qui est largement connectée aux développements technologiques (tels que les passeports numériques et la monnaie numérique), des formes de contrôle de plus en plus rapides deviennent possibles ;
4. La solidarité entre les individus n'existe pas mais il existe un lien entre l'individu et la collectivité.
(...) Le totalitarisme, dit encore Desmet, peut s'installer facilement parce que les gens ont peur et ne savent même pas de quoi il s'agit. Par conséquent, ils recherchent des objets auxquels ces peurs peuvent être associées. Et si un leader promet de résoudre les problèmes, les gens y croient en masse.
(...) Mattias Desmet nous met en garde contre les états d’anxiété et de peur engendrés par un contrôle toujours plus grand de la part de l’autorité. L'anxiété et la peur engendrent plus de contrôle, et plus de contrôle engendre toujours de nouveaux stades d'anxiété et de peur. Tous les totalitarismes fonctionnent ainsi, jusqu'à ce que l'intégrité psycho-physique de l'individu soit détruite. C'est pourquoi il est important d'être vigilant face au flux incessant d'informations qui nous parviennent de toutes parts et d'être capable de distinguer le vrai du faux, suggère M. Desmet.
Le timbre rouge remplacé par une e-Lettre rouge : «Tarifs explosés, service dégradé… Cette réforme est absurde». «Ce nouveau service de la Poste ne répond à aucun besoin» s’emporte Prune Helfter-Noah, coporte-parole du collectif Nos services publics.
La Poste supprime au 1er janvier son timbre rouge pour courrier urgent, le remplace par une e-lettre rouge, et cette nouvelle formule rend perplexe tout le monde. En résumé, l’usager pourra taper son courrier sur le site du groupe ou le numériser dans son bureau de poste. Le document sera ensuite imprimé à proximité du destinataire, mis sous pli et distribué le lendemain.
L’équation est à inconnues multiples : quid des oubliés du numérique, sans ordi ou sans les connaissances nécessaires, sans compter sur la crainte d’un piratage dans les data centers sécurisés du groupe où les courriers seront conservés, ou le maintien du caractère privé et secret des correspondances puisque les agents devront numériser le courrier à l’aide d’un téléphone portable… Prune Helfter-Noah, porte-parole du collectif Nos services publics et élue EE-LV à la mairie des 4e et 5e arrondissements de Marseille, décrypte les travers (beaucoup) et les avantages (zéro) de ce nouveau système.
Comment percevez-vous cette nouvelle formule ?
C’est une décision qui entre en œuvre au 1er janvier mais elle a été annoncée il y a quelque temps. Ce qui est le plus frappant, quand on va sur le site de la Poste, c’est le narratif employé pour la justifier. Il semble totalement éloigné des motivations réelles de l’entreprise. Selon l’argumentaire déployé, ce nouveau service est mis en place pour répondre aux besoins et aux évolutions des pratiques des usagers, pour réduire l’impact écologique… Rien que ce dernier point est contestable : l’usager se rendra à son bureau de poste avec sa lettre écrite, le courrier y sera dématérialisé puis rematérialisé [imprimé ndlr] ensuite, avant d’être conservé pendant un an sur les serveurs de la Poste… Le bénéfice ne saute pas aux yeux.
Il y a une dimension de greenwashing ?
Si on se laisse prendre à la fable qui nous est racontée… oui. Encore faut-il y croire. En ce qui concerne les besoins des usagers, je n’ai pas le sentiment qu’il y a eu une grande enquête de satisfaction pour supprimer ce timbre rouge. Pourtant, 300 millions de lettres prioritaires par an, ce n’est pas rien.
On pointe également la fracture du numérique grande ouverte…
Oui, bien sûr. Mais comme la question de la sécurité, cela me semble presque secondaire tant ce service ne répond à aucun besoin. C’est complètement artificiel. On ne voit pas à quel type d’usager cela correspond. Pourquoi est-ce que les gens qui ont un ordinateur et qui utilisent les courriels payeraient 1,49 euros, un prix démentiel, une telle lettre, avec tous les aléas que ce système comporte ? A l’inverse, parce que certains en ont besoin et/ou parce qu’ils n’ont pas d’ordinateur, on ne voit pas pourquoi ils s’embêteraient à passer par cette e-lettre rouge. Ils utiliseront le timbre vert ou le nouveau timbre turquoise, la «lettre service plus».
Si elle ne répond à aucun besoin, pourquoi cette réforme ?
La réforme est absurde : tarifs explosés – on parle de timbres turquoise à 3 euros ! – service dégradé… En réalité, ce n’est qu’une façon maladroite et mal assumée de supprimer le courrier prioritaire. Le système de distribution de courrier lent et prioritaire, avec deux classes de timbres, vert et rouge, a été instauré en 2011. La Poste avait déjà largement orienté ces dernières années vers l’usage du timbre vert, les délais de livraison des courriers prioritaires étant de moins en moins respectés.
Quel est l’intérêt pour le groupe ?
Depuis 2010, la Poste est une société anonyme. Ce qu’on peut imaginer, c’est qu’il y a des produits plus rentables que d’autres, et qu’elle souhaite couper une des branches les moins rentables. C’est le raisonnement normal d’une entreprise. A priori moins de postiers, moins de gestion des ressources humaines, réduction de la masse salariale… C’est logique. Le problème, c’est qu’il y a une inversion des valeurs. On n’a plus ce service qui part de l’intérêt des usagers, on a une entreprise qui cherche à maximiser ses profits. A l’arrivée, on aura la suppression d’un service public. C’est quelque chose de très grave. - source -
La poste est vraiment devenue une entreprise de merde ! On se pose encore des questions ? Une société anonyme ne songe, comme toutes les autres, qu'aux profits et, tous les moyens sont bons pour engraisser les actionnaires. Être un ancien service public doit accentuer encore l'absence de morale des dirigeants...
l'avis de sebsauvage : "Fin du timbre rouge : on vous explique l’usine à gaz concoctée par La Poste. Merveille de la technologie : la lettre dématérialisée rematérialisée : - votre courrier est dématérialisé par un employé de la Poste qui va le scanner... avec un téléphone portable (!), donc avec une qualité de merde. - Dites adieu à votre vie privée puisque l'employé de la poste verra votre courrier (violation de l'article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme). - le courrier sera conservé sur les serveurs de La Poste (encore merci la vie privée). - il sera ré-imprimé au bureau de distribution à l'arrivée et expédié par la Poste.
À 1,49€ ce genre d'envoi, quel intérêt économique et écologique par rapport au fait d'envoyer un fucking mail ??? La Poste œuvre activement pour sa propre obsolescence.
Encore une bonne excuse pour fermer des bureaux de poste un peu partout, je présume. Je suis impressionné par tant d'idées à la con poussées par un solutionnisme technologique. (À la limite La Poste aurait pu proposer un service d'envoi de documents numériques avec un système de non-répudiation. Là ça aurait une valeur ajoutée.)
« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.
L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.
Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.
En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.
L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels. » Günther Anders, 1956 - source -
Un million de logements rénovés selon Emmanuel Macron : derrière ce chiffre, une réalité bien moins reluisante.
Depuis le lancement du dispositif MaPrimeRénov’, le gouvernement se vante d’avoir massifié la rénovation énergétique. Mais, en finançant des améliorations partielles sans vérifier leur efficacité, la France reste bien loin de ses objectifs.
« Pouvez-vous citer une action réelle, forte, déterminante, qui ne soit pas juste de la com’, que vous menez pour l’écologie ? » À cette question posée par un internaute, Emmanuel Macron répond fièrement, dans une vidéo postée sur YouTube : « On a rénové plus d’un million de logements d’un point de vue thermique grâce à MaPrimeRénov’. » Le chiffre n’est pas faux. Mais cette affirmation présidentielle résonne pourtant comme de la com’. La suite des propos tenus par le président de la République est autrement plus intéressante : « Il y a des rénovations complètes et intégrales, elles sont beaucoup moins nombreuses. » Le diable se cache dans les détails. Parce que le million de rénovations annoncé se réduit comme peau de chagrin quand on s’intéresse aux rénovations dites « complètes et performantes ». « MaPrimeRénov’ soutient essentiellement des rénovations “mono-gestes” », souligne un rapport de France Stratégie. Ces « mono-gestes » consistent juste à, par exemple, changer de chaudière, ce qui demeure peu opérant si le logement est mal isolé. Or, « de janvier 2020 à juin 2021, 86 % des demandes de primes accordées sont constituées de mono-gestes, seulement 12 % correspondent à deux types de travaux simultanés, et 3 % à trois types de travaux simultanés ou plus », pointe France Stratégie.
(...) Au 1er janvier 2022, 5,2 millions de résidences principales (soit 17 % du parc) étaient encore des passoires thermiques. À peine quelques milliers – 2 500 selon la Cour des comptes – sortent annuellement de ce statut grâce à MaPrimeRénov’. Une goutte d’eau. (...) - source -
On pourrait modifier les stats présentés dans l'article selon le statut social de ceux qui occupent les résidences principales ? Ce qui pourrait donner :
AVIS SUR LE WEB : un post négatif, et on risque une plainte
J’ai acheté sur Internet des fenêtres et des portes-fenêtres ne répondant pas à mes attentes. J’ai écrit, sur la page Google du professionnel, un avis expliquant la raison de mon mécontentement et j’ai attribué une seule étoile. J’ai reçu un courrier de son avocat me demandant de retirer ce commentaire au risque d’une plainte pour diffamation ou dénigrement. Est-il possible de m’attaquer pour ce motif ?
Oui, mais il revient au juge d’apprécier la situation. La diffamation est une allégation portant atteinte à la réputation d’une personne physique ou morale, identifiée ou identifiable (art. 29 loi du 29/07/1881). Lorsqu’elle est publique, elle est punissable d’une amende allant jusqu’à 12000 €. En cas de plainte à votre encontre, vous pourriez vous prévaloir de la liberté d’expression et de votre bonne foi (art. 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789). À titre d'exemple, le dénigrement n’a pas été retenu au sujet d’avis négatifs publiés sur la fiche professionnelle d'un dentiste. Les tribunaux ont considéré qu’il s’agissait «de la libre critique et de l’expression subjective d’une opinion ou d'un ressenti de patients déçus. En cela, ils participent de l’enrichissement de la fiche de l’intéressé... » (arrêt de la cour d’appel de Paris, pôle 1, ch. 8, du 22/03/2019, n° 18/17204).
Dommage, l'article ne parle pas du coût ( même une fourchette ) pour se défendre auprès des tribunaux sur une telle plainte... Cette "technique" du courrier d'avocat est de plus en plus employée par les margoulins, pour cause !
> Comme je l'ai déjà précisé dans un article, NE JAMAIS DONNER D'AVIS qui plus est NÉGATIF. Il faut savoir qu'un avis négatif peut aussi entrainer des représailles : on dégrade votre voiture, votre maison,..
Le ministre du travail a présenté, mardi, les départements et la métropole qui expérimenteront en 2023 le nouveau revenu de solidarité active, qui sera conditionné à des heures d’activité hebdomadaires.
Dix-huit départements et une métropole. Le ministre du travail, Olivier Dussopt, a annoncé, mardi 13 décembre, quels seront les territoires qui expérimenteront le nouveau revenu de solidarité active (RSA), en 2023. On y trouve notamment l’Aisne, les Bouches-du-Rhône, la Creuse, la métropole de Lyon, La Réunion ou encore la Seine-Saint-Denis. « L’ensemble de ces départements reflète une pleine diversité sur le plan géographique, démographique et social », précise le ministre dans un communiqué.
Avec cette réforme, qui s’inscrit dans celle, plus globale, du service public de l’emploi, avec la création de France Travail, le gouvernement souhaite conditionner le RSA à des heures d’activité hebdomadaires, à l’image de ce qui a été fait pour le contrat engagement jeune. Dans un courrier envoyé aux parties prenantes en novembre et que Le Monde s’est procuré, M. Dussopt explique que « tous les allocataires des territoires d’expérimentation seront amenés à signer un contrat d’engagement sur la base d’un accompagnement intensif avec une cible de quinze à vingt heures par semaine ».
Un accompagnement qui pourra prendre plusieurs formes : immersion et formation en entreprise, démarche sociale accompagnée, ateliers collectifs, activité citoyenne, accompagnement à la création d’entreprise, intégration dans un chantier d’insertion, etc. Une large liste que le ministre justifie dans son courrier « par la volonté de rendre possible une adaptation aussi fine que possible à la situation de la personne » et non pas « par une logique d’activité obligatoire non rémunérée et assimilable à un emploi ».
Alors que l’expérimentation – à laquelle sont consacrés 20 millions d’euros – prévoit par ailleurs que chaque bénéficiaire du RSA s’inscrive à Pôle emploi, l’exécutif précise qu’il y aura trois types de suivi pour les allocataires, en fonction de leur capacité à reprendre un travail rapidement. La fin de la mission de préfiguration de France Travail, confiée au haut-commissaire à l’emploi, Thibaut Guilluy, devait avoir lieu mi-décembre, mais la présentation du projet a été repoussée à mi-janvier. - source -
Bé voilà, "ils" y sont arrivés : au lieu de créer des emplois, les patrons auront des esclaves gratuits avec les gueux en "Revenu de Servage Actif" => encore moins d'emplois disponibles => encore plus de chômeurs => encore plus de précarité et de pauvreté => encore plus de RSAistes => encore plus d'esclaves,...
Le service public, c'est le patrimoine de ceux qui n'en ont pas
La situation en France est aujourd'hui critique. Notre pays vit un de ces moments qui précèdent la Tempête. Une situation critique à plusieurs titres, sur plusieurs fronts, et pratiquement à tous les niveaux. Que ce soit au niveau politique, mais aussi économique ou encore social, les voyants sont au rouge vif depuis bien, bien trop longtemps. Et les derniers filets de sécurité sont en train de tomber.
Un tsunami de crises
La crise crise politique tout d'abord : un président le plus mal-aimé de la Vème, un président aux réformes dont les français ne veulent pas, un président éborgneur, méprisant, haï...réélu avec 20% des voix du collège électoral, par défaut, pour "faire barrage".
Cette crise politique émane aussi et avant tout d'une crise de légitimité démocratique : avons nous jamais été en démocratie dans ce pays ? Certains parlent aujourd'hui d'un "effacement démocratique" mais en vérité, cela fait longtemps que nous ne savons pas ce qu'est réellement la démocratie. La démocratie consisterait essentiellement, pour celles et ceux qui se gavent sur notre dos, à notre "devoir" de mettre un bulletin de vote dans l'urne tous les cinq ans. Puis à la fermer les cinq ans qui suivent, en subissant tout ce qu'il est possible de subir comme recul social et en étant toujours plus infantilisé, et dépossédé de tout pouvoir économique et politique. Est-ce cela, la démocratie ?
Dans un pays ravagé par la crise économique, et malgré les maquillages statistiques et médiatiques, le chômage et les faillites explosent. L'inflation est à un niveau historique, et le refus obstiné du gouvernement d'augmenter les salaires et d'appeler à la "générosité et au bon sens" des patrons, en dit long sur ce gouvernement. Un gouvernement mis en place par un banquier d'affaires, lui-même marionnette d'intérêts privés qui en attendent évident retour sur investissement. De fait, alors que la misère explose, et que les français commencent à voir leur espérance de vie diminuer, les coups de boutoir libéraux s'accumulent. Aucune accalmie sur le front antisocial. Alors que dans les couloirs des urgences, des personnes meurent, faute de prise en charge, des lits d'hôpital continuent d'être supprimés en masse, et les soignants qui refusent de se vacciner sont suspendus. Des gamins victimes de l'épidémie de bronchiolite sont trimballés à 200 km de chez eux, faute de places dans les services de Pédiatrie qui eux aussi, s'effondrent, privés de ressources, de lits, de praticiens.
La crise énergétique et la guerre en Ukraine ensuite : elles ont bon dos. Le gouvernement est en train de "préparer les français" à accepter de moins se chauffer, de moins s'éclairer, de moins vivre en somme... bien sûr le fait que Macron vienne gentiment le demander aux riens que nous sommes, dans ses vidéos ridicules où il apparait en manches de chemises nous prouve que lui aussi, il applique la règle qu'il a imposée aux administrations : 19 degrés maximum dans les bureaux, et pas plus. Le service Public de l'énergie, qui a fait de l'indépendance énergétique du pays un instrument de sa souveraineté et de son autonomie, est désormais en ruines : edf-gdf est partiellement privatisée, les agents embauchés au statut n'existent plus, et les centrales nucléaires sont tellement bien entretenues par les intérimaires et autres travailleurs sous-traités précaires, que la moitié du parc est à l'arrêt. La France importe à grands frais (parmi les tarifs les plus chers de la zone euro) une électricité qu'elle produisait à bas coût, et qui lui est vendue hors de prix, la faute à un mécanisme européen délirant qui indexe le coût de l'électricité sur celui du gaz.