> Bernard Arnault et Françoise Bettencourt Meyers sont l'homme et la femme les plus riches au monde !
( source ) pendant que dans les rues de France :
en conclusion :
les français...
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les français...
Après avoir goûté les joies des articles 49.1 ; 38.1 ; 44.3, avant le 49.3, échapperons-nous à l'article 16 de la Constitution ? N'en doutons pas une seule seconde, Elizabeth Borne est pour si peu de choses dans ce qui arrive. C'est Macron le sinistre marionnettiste.
N’en doutons pas, Macron a déjà étudié cette possibilité. Mieux vaut être prévenu. Nous le voyons faire : moins il a de légitimité, plus il sort les outils autoritaires. Et la constitution de la 5e République recèle des merveilles pour un bricoleur autoritaire tel que lui.
Je ne crois pas une seule seconde qu'il dissoudra l'AN parce qu'il sait qu'il sera cette fois en minorité. Et je serais étonné qu'il choisisse la voie de la sagesse, à savoir, démissionner. Entre les deux, l'article 16 de la Constitution est une solution.
J'ai été journaliste un temps (en agence de presse) et je me suis reconverti après le covid faute d'emploi.
Je peux confirmer que les journalistes parisiens font partie de la classe supérieure. J'ai commencé en stage, je viens d'un milieu ouvrier, et je ne comprenais rien aux conversations à table. Investissement, achat d'une n-ième maison, vacances dans des pays lointains, etc. Ils étaient complètement déconnectés du monde réel en dehors de leur microcosme particulier (la politique).
Auparavant, j'avais travaillé dans le journalisme associatif. Même problème, mais dans une moindre mesure. Lors d'un de mes reportages sur les anciens ouvriers de +80 ans, j'ai posé la question « quelle avancée technologique vous a le plus marqué ? », la dame m'a répondu « l'amélioration des tisseuses. Je me cassais moins le dos à chaque nouvelle machine. »Ma rédac chef lui a dit de répondre de nouveau à la question, car la réponse n'était pas assez glamour. Elle voulait entendre « le frigo », « la radio », ce genre de choses.
Il n'y a plus que des bourgeois dans cette discipline parce que les écoles coûtent un rein, elles passent devant les cursus universitaires (pourtant excellents) grâce à des arrangements financiers, et le management moderne des universités détruit les cursus de lettres/infocom (cf Nantes et la suppression récente de sa licence/master Infocom, au profit d'un cursus à 12k chez Audencia, juste à côté de la faculté).
EDIT : je précise que ça ne représente pas la majorité des journalistes, mais plutôt ceux qui sont « tout en haut » de l'échelle. De nombreux journalistes, particulièrement en radio et en web, se font complètement exploiter. L'auto-censure de leurs articles (pour ne pas se faire virer et se faire remplacer) est très commune.
En conclusion, les journalistes à Paris ne sont pas tous de la classe sociale supérieure, mais ceux qui décident de ce qui est publié / qui décident de la direction que prend le média, si. ( par ViperHotline extrait de reddit )
Édifiant ! Et il en va de même pour tous ceux de la strate favorisée et cupide de l'union européenne de merde ( 1 à 5 % de la population ? ) peu importe la discipline ou la nationalité... L'histoire nous indique que ce sont le cynisme absolu, le dédain, la morgue, le mépris, l'absence d'humanité et les répressions violentes voire sanglantes de leurs ancêtres qui ont amené la révolution de 1789 en France.
Le CSP ( Conseil Supérieur des Programmes ) veut en finir avec les concours de recrutement d’enseignants
Adieu les concours ? Saisi en 2021 d’une lettre de mission sur la formation et le recrutement des enseignants, le Conseil supérieur des programmes rend un « avis » qui recommande la suppression des concours et leur remplacement par une liste d’aptitude régionale ou leur réduction à des épreuves orales. Après la Cour des Comptes, c’est un organe de l’Éducation nationale qui invite à faire sauter le statut de fonctionnaire et à traiter les enseignants du public comme ceux du privé. La crise du recrutement est utilisée pour faire sauter le statut.
Attention, tout ce qui va suivre ne concerne pas l’agrégation. Le Conseil supérieur des programmes (CSP) n’envisage pas de toucher au saint des saints. Par contre il recommande des évolutions définitives des concours de professeurs des écoles et de certifiés.
A l’origine de cet avis, une commande ministérielle lancée par JM Blanquer en 2021. Et aussi la crise du recrutement des enseignants. Près de 4000 postes n’ont pas été pourvus cette année encore. La crise est bien installée alors que les besoins d’enseignants augmentent. Selon le CSP, 328 000 postes seront à pourvoir d’ici 2030. « Ces importants besoins de recrutement s’accompagnent d’une faible attractivité du métier d’enseignant qui se manifeste par une baisse tendancielle des inscriptions aux concours, particulièrement sensible dans certaines académies pour le premier degré et dans certaines disciplines pour le second degré« , écrit le CSP.
(...) C’est ce projet que porte un CSP nommé par JM Blanquer. Son président, Mark Sherringham, est l’ancien conseiller pédagogique du prédécesseur de Pap Ndiaye. Et ce projet est cohérent avec le développement de l’autonomie des écoles et établissements porté par le « Pacte » voulu par E Macron. La crise du recrutement est instrumentalisée pour une nouvelle étape dans la révolution libérale : la mise à mal du statut des enseignants.
On comprend que la publication de cet « avis », comme celle du rapport de la Cour des Comptes, pousse Pap Ndiaye à prendre des décisions. Celles-ci devront être se faire en accord avec la philosophie du « Pacte » et de l’autonomie des établissements. Pas à pas, la privatisation de l’Éducation nationale, c’est à dire l’alignement de sa gestion sur celle du privé, avance. - source -
Ce projet "rampe" depuis le début du siècle avec une réduction drastique prévue du nombre de fonctionnaires d’État. Il parait évident que les "instits" seront, à moyen terme, recrutés par les mairies et dépendront directement des maires. Quant aux professeurs des collèges, ce seront les départements et ceux des lycées, la région... Puis, ce sera comme aux États-Unis, où les enseignants du public - refusés par les écoles privées - sont considérés comme des losers enseignants aux populations de losers qui ne peuvent même pas se payer une école privée...
SNU obligatoire : un proto service militaire pour mettre au garde-à-vous la jeunesse
Formations sur la défense et la sécurité intérieure, garde-à-vous et salut au drapeau… avec un service national universel encadré par l’armée, le gouvernement veut discipliner la jeunesse et imposer les valeurs patriotiques dans un contexte de militarisation croissante. (...)
Le week-end dernier cependant, un communiqué du SNES-FSU et un article de Politis dévoilaient les réflexions du gouvernement. En l’occurrence, il semblerait que ce dernier ait décidé de lancer l’expérimentation obligatoire du SNU dans six départements dès 2024, pour tendre ensuite à une généralisation totale en 2026. Tous les élèves de seconde seraient concernés, ainsi que les élèves de première en CAP et les jeunes de 16 ans non-scolarisés. Mais plus encore, nous apprenions ce vendredi 3 mars que Macron réfléchirait à interdire le passage du baccalauréat pendant 5 ans à quiconque refuserait de réaliser son Service National Universel.
On devine bien qu’imposer un tel stage, à la dimension militaire évidente, va être difficile à faire avaler. Mais on connait Macron, lorsqu’il s’agit d’offensive contre la jeunesse ou le monde du travail, il ne recule pas facilement. Un document de travail daté du 2 décembre 2022 et consulté par plusieurs médias l’atteste et confirme les révélations faites par Politis cette semaine.
On y apprend que le stage sera bel et bien obligatoire. Un stage qui durerait donc 12 jours et, surtout, qui se déroulerait sur le temps scolaire. La journée commencerait à 6H30 pour s‘achever à 22H30. « Les rituels républicains (levée du drapeau, marseillaise...) font partie intégrante des éléments qui rythment et donnent un cadre à chaque journée » peut-on lire notamment. (...)
Alors, même si le gouvernement veut nous faire croire que ce stage ressemble plus à un « séjour de cohésion » qu’à un service militaire, on comprend facilement qu’il répond surtout aux préoccupations politiques du gouvernement. Dans ses vœux pour 2023, Macron faisait le constat suivant : « la confiance dans la vitalité de notre vie démocratique s’est, elle aussi, émoussée, nous aurons nous le savons dans les mois qui viennent beaucoup à faire. Je poserai dans toutes prochaines semaines mois les premiers jalons d’un Service National Universel ». Voilà à quoi répond notamment le SNU, à une jeunesse qui n’a pas confiance en ses dirigeants, en son système et au monde qu’il lui offre.
Et c’est là le point de départ pour comprendre le projet du gouvernement, ce stage de deux semaines encadré en grande partie par des militaires et piloté par le ministère de l’éducation nationale et de l’armée. Au programme : chanter la Marseillaise au réveil, lever le drapeau français, interdiction du port du téléphone portable en journée et garde-à-vous à volonté. Entre deux séances de sport et une excursion dans la nature, les lycéens auront le droit à une discussion consacrée à la Défense, à la sécurité intérieure ou aux transmissions des « valeurs de la République ». (...) - source -
La dictature se renforce de jour en jour ! L'article a oublié d'indiquer que ce sera une aubaine pour le gouvernement de pouvoir affiner le fichage de tous les jeunes.
Après des journées marquées par des manifestations dans toute la France, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) s’inquiète de certains agissements des forces de l’ordre observés en particulier depuis jeudi 16 mars. En qualité d’Institution nationale des droits de l’homme, et conformément à son indépendance et sa mission, elle en a informé les mécanismes de surveillance des Nations Unies et du Conseil de l’Europe.
Sans porter d’avis sur le projet de réforme des retraités porté par le gouvernement, la CNCDH constate que, depuis le mois de janvier, ce projet suscite une très forte mobilisation sociale. Le choix de recourir à l’article 49 al. 3 de la Constitution pour clore l’examen du texte à l’Assemblée nationale, annoncé jeudi 16 mars, a déclenché des manifestations spontanées et d’ampleur un peu partout en France.
Si la CNCDH a pu relever des évolutions positives dans la gestion du maintien de l’ordre lors des manifestations organisées depuis janvier par l’Intersyndicale, elle est toutefois très préoccupée par certains agissements des forces de l’ordre observés depuis jeudi dernier.
« En janvier 2020, la CNCDH avait déjà alerté sur les violences policières illégitimes, dans le contexte du mouvement des Gilets jaunes. Je déplore vivement, que trois ans plus tard, la CNCDH doive faire ce même constat d’agissements abusifs et préoccupants des forces de l’ordre. » Jean-Marie Burguburu, président de la CNCDH
Créées en 2019 pendant le mouvement des Gilets jaunes, les Brigades de répression de l’action violente motorisées (Brav-M) détonnent dans les manifestations. Pointées du doigt pour des cas de violences policières, on fait le point sur ces brigades à moto, qui font craindre un retour des « voltigeurs ».
C’est le paradoxe de l’œuf ou la poule : qui allume l’étincelle qui déclenche les violences en manifestation ? Les policiers ou les manifestants ? Alors que des manifestations se tiennent partout en France pour contester l’adoption de la réforme des retraites via le 49.3, des manifestants témoignent de violences policières, images à l’appui circulant sur les réseaux sociaux, tandis que les forces de l’ordre affirment répondre à la violence urbaine des opposants. Au cœur des accusations de violences policières, les Brav-M, pour Brigades de répression des actions violentes – motoportées. De quoi s’agit-il ? On fait le point.
Ils sont casqués, souvent cagoulés, vêtus de noir avec un gilet par balles, parés de matraque et de LBD (lanceur de balles de défense), et circulent à deux sur des grosses cylindrées. Les Brav-M sont des unités de maintien de l’ordre à moto créées en mars 2019 par le préfet de police Didier Lallement dans le cadre des manifestations de Gilets jaunes. Il ne s’agit pas d’unités permanentes, mais elles sont chargées d’intervenir lors des manifestations pour empêcher les débordements. (...) Les Brav-M sont essentiellement déployées à Paris et comprennent au total 180 motos et 360 policiers spécialisés. Une unité comprend 18 motos et 36 policiers. (...)
Maintien de l’ordre ou répression ? Les Brav-M sont au cœur des accusations de violences policières, des vidéos montrant certains policiers frapper ou matraquer des manifestants. (...)
La Ligue des Droits de l’Homme dénonce une situation alarmante : face à la stratégie du maintien de l’ordre défendue par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, l’avocat et président de la Ligue des Droits de l’Homme, Patrick Baudouin, évoque « l’impression d’un pyromane qui a du mal à éteindre l’incendie », ce mercredi sur France Info. Il alerte sur « les violences policières qui ne peuvent que faire dégénérer la situation ». « Ces rassemblements se tiennent en général à peu près paisiblement jusqu’à l’intervention des forces de l’ordre ». Patrick Baudouin dénonce des interventions « disproportionnées » et des « interpellations abusives préventives ». (...)
Il évoque les « comportements excessivement violents » de la part des forces de l’ordre. « Je ne conteste pas la difficulté du métier de la police, ni le fait qu’il n’est pas normal que des policiers puissent être blessés », souligne Patrick Baudouin. « Le problème, c’est que la technique du maintien de l’ordre aujourd’hui est une technique de provocation et de violence qui va générer inévitablement une réaction qui va se reporter sur les policiers. »
La Ligue des Droits de l’Homme dénonce le fait que le numéro d’identification des policiers, le numéro RIO, ne se voit pas toujours sur les policiers, alors que c’est obligatoire, et dénonce également le recours au matraquage « systématique ». (...) - source -
Comme pour les gilets jaunes, Macron veut installer la peur chez ceux qui manifestent ( des "gueux" n'ont pas encore compris ) = les mises en garde-à-vue sans aucune justification et le recours au matraquage systématique qui découlent obligatoirement de ses ordres. Ça pue en macronie et pas un seul député ou sénateur macroniste dénonce évidemment ces violences !
Depuis 2017, la France s'enfonce lentement mais sûrement dans la dictature tandis que la rue représente de plus en plus la démocratie...