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          Ah, c’est vraiment pas de bol ! En 1988, l’athlète suisse Fabien Niederhàuser, spécialiste du 110 mètres haies, rate sa sélection pour les Jeux olympiques de Séoul. « Mourir à deux centièmes de son rêve olympique, c’était dur », se souvient-il dans « Le Quotidien jurassien » (12/4). Toujours battant, il tente alors de se qualifier pour les JO... d’hiver, en 1992, à Albertville, en bobsleigh à deux. Puissant, il occupe le poste de « pousseur ». Mais son accélération est si forte qu’il trébuche, et la machine s’élance sans lui. Le pilote, ne maîtrisant plus la trajectoire, finit alors dans le décor. Fin (encore) du rêve olympique...

          Sauf que, récemment, le Jurassien apprend que le Comité d’organisation des JO de Paris recherche des volontaires... Notre homme, 62 ans, postule illico, euphorique. « Génial d’aller aux Jeux ! » s’enthousiasme-t-il. Un peu trop vite, là encore.

          Si la candidature de l’employé des Chemins de fer fédéraux (CFF) est validée, les désillusions du Suisse, qui parle tout de même cinq langues, ne font que commencer. Son poste ? « Chauffeur VIP ». Il trouve un logement, à ses frais, près de la gare de Lyon : 2 200 euros. Le bénévolat est un métier qui nécessite quelques moyens. Ensuite, « c’est la douche froide », dit-il, car on lui suggère de trouver « plutôt quelque chose près du Trocadéro, où logeront les VIP ». Il devra être disponible « de 8 heures à 20 heures, cinq jours sur sept ». Manque plus que la casquette ! « Deux semaines de congés non payés, un repas chaud par jour et, comme nouveau logement, une coloc pour un canapé-lit à... 4500 euros ». Toujours à ses frais.

           Ce n’est que lorsqu’il apprend qu’il devra « entretenir et laver les bagnoles, sans même pouvoir assister à la moindre compétition », que l’ex-champion jette l’éponge, sans amertume : « Quand je vois la situation politique en France et les risques d’attentat, je me dis que je ne serai pas plus mal à la maison. »

Moralité : on ne devrait jamais quitter son canton ! - J.-L. L. T. -

Finalement ce sont les jeux olympiques du bénévolat, avec cerise sur le gâteau, l’impossibilité pour la majorité des bénévoles d'assister à la moindre compétition ! Qui dit mieux ? Cela vaut bien une médaille d'or du travail clandestin, non ? Pendant que le CIO, les organisateurs et les entreprises se font, eux, les couilles en or platine ; la presque perfection du capitalisme sauvage mondialisé !

          Armandine Jacquemet Soares, née en 1967, peintre basée à Saint Quentin la poterie dans le Gard en France, se consacre principalement à la représentation de femmes aux grands yeux enchanteurs et aux cils captivants.

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Les Sales Majestés - Oui j'emmerde / Bryan Bickle

Moi je ne veux plus bosser
Juste pour payer mon loyer
Sans jamais en profiter...

J'en ai marre de me lever
Pour gagner si peu de blé
Et de rentrer toujours crevé...
Alors moi j'ai décidé
Que ça ne pouvait plus durer

Oui ! J'emmerde la société !
A jamais un révolté
Oui ! J'emmerde la société
Plus jamais un exploité !

Je n'ai plus peur de galérer
Même si je dois en crever
Je n'ai plus à obéir

Je n'ai peut-être plus de blé
Mais j'ai repris ma liberté
J'ai retrouvé ma fierté
Même si je suis devenu
Un chien perdu sans collier

Oui ! J'emmerde la société !
A jamais un révolté
Oui ! J'emmerde la société
Plus jamais un exploité !

          Les Sales Majestés est un groupe de punk français créé en 1992 dans le département francilien des Hauts-de-Seine. La musique des Sales Majestés peut être considérée à juste titre comme étant engagée, « simple et efficace ». Le groupe connaît un certain succès en étant toutefois rejeté par une partie du mouvement punk en raison des textes tombant souvent dans la facilité. LSM ont toujours été producteurs de leurs albums et de leurs deux clips ("Je suis fier", "Camarade") de façon à pouvoir fixer un prix peu élevé et accessible à tous aussi bien pour leurs disques que pour leurs concerts.

http://lessalesmajestes.free.fr/