l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



Politiciens, demandez conseil aux gastro-entérologues : que peut-on encore faire avaler aux citoyens ? Stanislaw Jerzy Lec

> de l'obligation de tenir son chien en laisse...

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

          Il est courant de laisser son chien se promener librement dans la nature pour son bien-être. Cependant, cette pratique n’est pas toujours permise. En effet, il est fortement recommandé de garder votre chien en laisse dans certaines situations, notamment s’il représente un risque pour d’autres personnes ou animaux, ou s’il appartient à la 1ère ou 2ème catégorie de chiens. Cependant, depuis le 15 avril, il sera obligatoire de promener votre compagnon à quatre pattes en laisse, sous peine d’une amende conséquente.

Tenir son chien en laisse, est-ce une obligation ?

          Dans de nombreux scénarios, il est nécessaire de garder son chien en laisse. « Si votre chien représente une menace pour les individus ou d’autres animaux de compagnie, vous devez le garder en laisse. Vous êtes tenu responsable des préjudices que votre chien pourrait infliger aux personnes ou aux autres animaux domestiques », stipule le site du Service public. Cette obligation peut varier selon les municipalités. Toutefois, l’entrée des chiens, même en laisse, est généralement interdite dans les parcs nationaux, sauf pour les chiens guides ou ceux aidant les personnes handicapées.

          Selon le Service public, « les chiens d’attaque (appelés de 1ère catégorie) et les chiens de garde et de défense (appelés de 2ème catégorie) sont régis par des règles spécifiques plus sévères concernant leur déplacement dans divers espaces publics ». La classification des chiens est basée sur leur race. Par conséquent, les chiens concernés doivent être maintenus en laisse et muselés, et cela uniquement par un individu adulte. Si cette exigence n’est pas respectée, cela peut entraîner une sanction sous forme d’une amende de 150€.

Tenir son chien une laisse : pourquoi est-ce devenu une obligation ?

          Une autre obligation régit la tenue en laisse de nos fidèles compagnons. « Dans les bois et forêts, il est interdit de promener des chiens non tenus en laisse en dehors des allées forestières pendant la période du 15 avril au 30 juin », peut-on lire sur le site de Service public. Cette obligation concerne également les terres cultivées ou non, les prés, les vignes, les vergers, les marais ou encore les bords des cours d’eau, étangs et lacs. Au-delà des questions de sécurité, qu’il faut aussi prendre en compte à la plage, par exemple, il y a d’autres raisons.

          Pourquoi cette obligation sera-t-elle en vigueur dès le 15 avril ? « Ces interdictions ont pour but de prévenir la destruction des oiseaux et des espèces de gibier et de favoriser leur repeuplement », écrit Service public sur son site. Cela concerne bien entendu tous les chiens, quelle que soit leur race, car leur divagation peut avoir des conséquences néfastes sur la faune sauvage. En cas de non-respect, le maître risque alors une amende de 750 euros.

          Rappelons d’ailleurs qu’un « chien est considéré divaguant s’il n’est plus sous la surveillance effective de son maître et se trouve hors de portée de voix ou de tout instrument sonore permettant son rappel ». L’animal est aussi considéré comme divaguant s’il est éloigné de son propriétaire, ou de la personne qui en est responsable, s’il se trouve à une distance de plus 100 mètres. - source -

Les gueux étant déjà pas mal mis en laisse, normal que les chiens le soit aussi, non ? La nature s'adaptant ou le génie génétique, demain les chiens vont naitre avec une laisse et, ceux des catégories 1 et 2, avec une muselière en plus... quant aux gueux, ils auront un second trou de balle... Pauvres bêtes et pauvres gueux... pauvre France !

Je voulais adopter un chien ce week-end, mais vu ce qu'il précède, j'ai abandonné...

 

> Europe de l'est : nos emplettes sont leurs emplois

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : europe de merde Mots clés : aucun

          Selon Vincent Aussilloux, conseiller spécial du commissaire général de France Stratégie, centre de recherche rattaché à Matignon, « l'élargissement de l’Union européenne aux pays d'Europe centrale et orientale en 2004a stimulé les échanges intra-communautaires ». Oui, enfin, elle a surtout creusé notre déficit commercial, Vincent. Mais tant que tu n’auras pas été remplacé par une Roumaine, tu ne verras pas où est le problème.

         Il y a pile vingt ans, en 2004, la France dégageait un excédent commercial de 1,5 milliard d’euros avec les pays de l’ex-glacis soviétique. Pas une somme dingue, mais, au moins, nos exportations de Renault, Chanel et Roquefort Société étaient plus élevées que nos importations de blé et de becherovka, cette délicieuse liqueur tchèque à base de cannelle et de clou de girofle. Aujourd’hui, nous sommes dans le rouge (non, il ne s’agit pas d’alcool), et pas qu’un peu. Oui, Vincent, c’est vrai, les échanges se sont développés, que c’est bon, exporte-moi, grand fou, mais la France est devenue une véritable ONG de développement des pays de l’Est : un déficit commercial de 10 milliards d’euros !

          LE chiffre du désastre français, c’est celui du déficit commercial. Mais il est caché par l’euro, qui n’a pas la bonne idée de s’effondrer comme le faisait le franc de ma jeunesse, lorsque, dans les années 1980, les Allemands nous mettaient la misère. Alors oui, il y avait le drama « dévaluera ? dévaluera pas ? », le ministre des Finances devait venir au 20 heures expliquer aux Français que, certes, il avait à nouveau dévalué, mais que non, nous n’étions pas plus pauvres, etc.

► pour lire la suite...

> les radars urbains, prochaines recettes convoitées des communes

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : presse Mots clés : aucun

Où y en a-t-il le plus?

          Les villes, nouvel “Eldoradar” ? C’est ce que laisse craindre la possibilité désormais offerte aux municipalités d’installer leurs propres cabines. En attendant de savoir si les maires vont transformer leurs rues en vaste photomaton à ciel ouvert, voyez dans quelles villes le risque de se faire tirer le portrait est, déjà, le plus grand.

          Près de 750 millions d'euros de recettes pour les radars automatiques en 2023. Et, probablement, plus d'un milliard en ajoutant les amendes forfaitaires majorées, dont le montant ne peut qu'être estimé. Un bilan comptable flatteur pour les bandits manchots du bitume, qui ne livre malheureusement pas tous ses secrets. Quelle part du magot provient, par exemple, des flashs émis en ville, là où le moindre excès de vitesse - désormais exonéré de perte de point - coûte deux fois plus cher qu'ailleurs ? Sur le sujet, on sait juste qu'en 2022 il y a eu 3,2 millions de flashs sur des axes limités à 50 km/h (et un peu plus de 350 000 pour des feux rouges grillés). Quid du nombre de cabines installées en zone urbaine ? Pas plus d'infos ! Pourtant, à l'heure où la perspective de voir les maires installer leurs radars se précise, un décompte s'imposait.

Villes de lumières

          Pour le réaliser, nous avons recensé l'ensemble des radars de vitesse, de feu rouge et autonomes présents dans toutes les villes et communes de France... Puis nous avons comparé celles-ci entre elles en rapportant leur parc de "serial flasheurs" à la population locale. Un travail de fourmi qui nous a permis de dresser le panorama ci-contre.

          Cet état des lieux précis annonce la prochaine étape : l'arrivée en masse - et probablement en ordre dispersé - des radars urbains. Désormais, les collectivités locales ont en effet les coudées franches pour mettre en place leurs propres cabines... Sachant que les demandes d'implantation que les maires peuvent d'ores et déjà formuler doivent être motivées par des études d'accidentologie (et d'impact) et sont soumises à l'autorisation de la préfecture. Y a plus qu'à ? Pas tout à fait. Il reste encore trois obstacles à surmonter avant de pouvoir lancer les hostilités sur le terrain. Le plus simple: établir la liste des radars fixes que les villes pourront s'offrir (il n'y en a que deux en lice, pour l'heure). Les plus complexes : définir le processus de gestion et de recouvrement des amendes, et préciser le "circuit financier'' des recettes collectées par ces radars (qui doivent revenir aux collectivités). Résultat, selon la Cour des comptes, les premières amendes issues des radars automatiques "locaux" ne devraient pas intervenir avant 2025... ( extrait d'Auto-Plus n° 1862 du 10 mai 2024 )

 

Deux grands avantages par cette méthode :
1°) les radars communaux vont être déployés dans toutes les villes et villages pour les plus grands appétits des communes avides, l’État réduira évidemment d'autant ses contributions, puis les maires pourront définir eux-mêmes le prix de ces infractions, qui deviendront bien évidemment redevances fiscales ou forfaits de post-vitesses. Le fond de commerce les rues vont être toutes limitées à 30 voir 20 kms/h car les radars communaux vont fleurir comme les milliers de caméras de surveillance et de verbalisation !...
2°) les gens, écœurés, vont être de moins en moins enclin à utiliser une voiture, ce qui permettra aux assureurs d'atteindre leur objectif de zéro mort sur les routes européenne en 2050... Ils quitteront aussi volontairement les zones rurales pour s'installer dans les agglomérations urbaines favorisées mais ultra-contrôlées par ceux qui nous gouvernent.

 

> notre imaginaire collectif et la liberté

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

          (...) Nos sociétés sont associées dans notre imaginaire collectif à la liberté. Mais personne ne nous a donné une définition de la liberté au sein d’une communauté. On pense que l’on est en démocratie et donc que l’on est libre parce qu’il existe des « espaces » de liberté que seraient la presse, les élections, l’assemblée parlementaire ... En fait, ces espaces de « liberté » n’existent que parce qu’ils sont dûment contrôlés par le système. Ces pseudos espaces de liberté n’existent qu’en tant que leurre, un des plus efficaces est celui de la liberté de consommation. Mais, dans notre société de consommation, le libre choix n’existe pas, les diverses possibilités de choix sont fixées et limitées par ce que le marché nous propose et par les profits qu’il peut en tirer. " (...) - source : réflexion d’un citoyen Lambda, miscellanées politiques n°1 -

" Il n'y a ni justice ni liberté possibles lorsque l'argent est toujours roi " - Albert Camus


> comment faire un potager quand tous les sols sont pollués ?

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : santé Mots clés : aucun

          Plus rien n’échappe à la pollution, même les sols de nos potagers. Partant de ce constat, l’autrice Bertille Darragon propose de nous adapter... Et d’en faire un combat politique.

            Quoi de plus sain qu’un légume sorti de son propre potager ? Et pourtant, ces petits bouts de terre que l’on a rendu nourricière sont soumis à de multiples pollutions. On ne peut les éviter, il faut désormais vivre avec, nous dit Bertille Darragon dans son ouvrage Jardiner dans les ruines, quels potagers dans un monde toxique ? (ed. Écosociété).

          Elle nous explique ainsi comment faire avec toutes ces pollutions — aériennes, chimiques, plastiques, radioactives, aux métaux lourds... Mais nous incite aussi à nous indigner contre cet état de fait. Une somme de conseils pratique et de réflexions jardinières, issues de recherches approfondies et de dix ans passés à cultiver des terrains délaissés et à se former auprès de maraîchers.

Reporterre — Qu’est ce qui vous a amené à vous intéresser au jardinage, comme vous écrivez, « en contexte pollué » ? A priori, on se dit qu’il faudrait plutôt éviter de cultiver des terrains pollués !

Bertille Darragon — Je pense que l’on ne peut pas. Nous vivons dans un monde pollué. Prenons-en acte et faisons au mieux avec ça et contre ça. Ce n’est pas parce que le potager dont on dispose est pollué, qu’en arrêtant de manger ses légumes on aurait accès à des légumes moins pollués.

          Donc mon objectif n’est pas du tout de dire aux gens d’arrêter de jardiner, mais plutôt de les inciter à faire attention à cela, et d’éviter les plus grosses pollutions. La lecture de mon livre peut sembler assez désespérante, mais c’est l’état du monde, pas spécifiquement de nos jardins.

► pour lire la suite...

> les hospitalisations pour tentative de suicide et automutilation en forte hausse chez les adolescentes et les jeunes femmes

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : santé Mots clés : aucun

          L'étude vient confirmer les observations de terrain des personnels soignants qui alertaient ces dernières années sur une dégradation de leur santé mentale.

          Les hospitalisations pour tentatives de suicide et automutilations sont en forte hausse ces 15 dernières années chez les adolescentes et jeunes femmes, selon une étude menée par le ministère de la Santé et Santé publique France et publiée jeudi 16 mai. Cette hausse est très marquée depuis la fin de l'épidémie de Covid.

           L'étude, qui s'appuie sur les données du système national de santé, vient confirmer les observations de terrain des personnels soignants qui alertaient ces dernières années sur une dégradation de la santé mentale des adolescents et particulièrement des adolescentes. Concrètement, les hospitalisations dans les services de médecine et chirurgie pour des tentatives de suicides (en majorité la prise d'un cocktail de médicaments) ou pour des automutilations (comme des scarifications et brûlures) sont particulièrement en hausse chez les jeunes filles âgées de 10 à 14 ans.

          En effet, en 2021-2022, ces hospitalisations ont augmenté de 71% par rapport à la moyenne de la période 2010-2019, d'après l'étude. Cette hausse des hospitalisations est de 44% pour les 15-19 ans et de 21% chez les 20-24 ans. Les chiffres sont encore plus alarmants concernant les hospitalisations en psychiatrie puisque l'augmentation sur les mêmes périodes est de 246% chez les filles de 10-14 ans. Chez les 15-19 ans, les hospitalisations en psychiatrie augmentent de 163%. Chez les 20-24 ans, c'est 106%.

Tous les milieux sociaux concernés

          Ces fortes augmentations concernent les jeunes filles et jeunes femmes partout en France, en ville comme à la campagne, selon l'étude, et dans les milieux favorisés comme dans les familles pauvres. Au total toutefois, les habitants des communes défavorisées et les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire restent "surreprésentés parmi les patients hospitalisés pour geste auto-infligé". Certains territoires sont par ailleurs davantage concernés, notamment plusieurs départements "dans les Hauts-de-France, la Bretagne et la Bourgogne Franche-Comté", qui ont des taux "bien supérieurs à la moyenne nationale".

           Inversement, la bonne nouvelle, c'est que les hospitalisations pour tentative de suicide et automutilation ces 15 dernières années reculent chez les trentenaires, quadragénaires et quinquagénaires. Chez les garçons et jeunes hommes de 10 à 24 ans, on observe une "stabilité sur 16 ans des taux à des niveaux bien en deçà de ceux des jeunes filles". "Près de 85 000 personnes ont été hospitalisées au moins une fois en lien avec un geste auto-infligé en 2022, 64% d’entre elles sont des femmes. La moitié de ces personnes ont été hospitalisées en psychiatrie", précise l'étude. 12:21 16/05/2024 - source -

Sujet difficile et délicat mais il ne faut pas - comme le font les gouvernements parfaitement informés - se cacher les yeux car il n'y a pas que les femmes, c'est la population entière qui est concernée ! Pas de chiffres ou des chiffres trafiqués sur le nombre de suicides en France ( et dans le reste de cette union européenne de merde ). Avec, de jour en jour, l'augmentation du massacre des aides sociales, chômage, etc... instaurée par une macronie sans aucun "état d'âme", sans oublier le manque flagrant de médecins, ce chiffre doit augmenter d'années en années, mais chut !

Il apparait par ailleurs, dans notre société hyper autoritaire, gérée par la classe sociale la plus favorisée, que le suicide est la dernière forme de la liberté des individus.

 

> élagueur sans fil compact 18V

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : ingénieux Mots clés : aucun

          Je n'en avais jamais parlé et je n'ai pas l'habitude de faire de la pub mais en ces temps de printemps, j'utilise depuis 2 ans un élagueur sans fil pour couper les branches des arbres ou tout simplement du bois. Je l'avais acheté environ 189 €, car il utilise les mêmes batteries que mes autres outils à batterie. C'est tout simplement un outil génial !

           Aujourd'hui il semblerait que le modèle s'appelle Bosch Élagueur sans fil compact EasyChain 18V-15-7. Selon Bosch " Il est conçu pour couper rapidement les branches épaisses. Muni d’un système d’assemblage SDS sans outil, il élague à la vitesse  impressionnante de 6,95 m/s. La chaîne Oregon permet de couper des branches de 13 cm de diamètre. Sa conception compacte et légère et ses poignées souples vous permettent de travailler sans effort.  Vous pouvez effectuer jusqu’à 150 coupes par charge* (*avec la batterie 2,5 Ah) et bénéficier de la technologie Bosch Syneon pour une puissance et une autonomie optimales. Incluse dans le système 18V POWER FOR ALL, la batterie fonctionne sur tous les outils 18V. ".

Il faut un " coup de main " bien précis pour l'utiliser correctement, en coinçant la petite plaque métallique sur le côté de la lame et l'appuyer sur le bois pour le couper facilement...

 

> une voiturette gonflable

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : ingénieux Mots clés : aucun

           Benoît Payard en lice pour le @concours_lepine avec sa drôle d'invention : une voiture gonflable électrique. Ancien étudiant de l’Ecam à Lyon, école d’ingénieurs, l’auvergnat Benoît Payard, 47 ans, sera en lice début mai au concours Lépine, avec un véhicule gonflable ultraléger. La structure est démontable.

- source -

Quand même 85 kgs en sac à dos, il lui faudra prévoir autre chose pour le transport, une brouette gonflable ? avec un prix cible de 3000 €. Le tout, pour cet ingénieux inventeur, c'est d'obtenir les autorisations officielles nécessaires pour pouvoir rouler sur les routes, ce qui est très loin d'être gagné, surtout avec le zéro mort sur les routes prévue par cette union européenne de merde et les assureurs pour 2050... Il n'a pas obtenu une place à ce concours.

 

> le matraquage médiatique

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

          « Du pain peut-être pas, mais des jeux assurément ! » Fort de mon capital bien connu de mauvaise foi, je m'interrogeais sur la forme de cette étrange torche qui durant soixante-dix jours encore va occuper le haut d'un pavé qui ne servira pas à remettre en cause la société. Bien au contraire, tous les conformismes vont se donner rendez-vous pour chanter la gloire d'une nation qui est capable de se vautrer ainsi dans la futilité et la gabegie alors que la guerre est à nos frontières.

          Les médias n'auront de cesse d'évoquer le parcours onéreux d'une flamme qui entend mettre le feu aux comptes de la nation et des collectivités territoriales qui se montrent complices de cette escroquerie avec une rare complaisance. Le feuilleton va nous conduire ainsi jusqu'à la révélation finale, la question qui hante les nuits de tous les bons français de souche : « Quel sera le dernier relayeur qui allumera la vasque Olympique ? »

          En attendant, les journaux et les radios ne cesseront de nous bassiner sur tel porteur de torche ou sur tel autre, l'essentiel est qu'il soit célèbre ou qu'il appartienne à une catégorie que le pouvoir entend caresser dans le sens du poil. La liste sera longue des relayeurs et des relayeuses qui échapperont à l'anonymat par des choix de vie ou des comportements qui les démarquent du commun des mortels.

          Clairement ce seront les jeux de la différence élevée au rang de référence. Le Président pousse ainsi notre société dans un changement de paradigme qui n'est pas innocent. Au nom de la tolérance, il cherche à mettre hors-jeu le modèle traditionnel pour exacerber la colère des Français et favoriser ainsi le vote des extrêmes. Pourquoi agit-il ainsi ? Il est permis de s'interroger sur les raisons réelles d'une telle volonté de briser le corps social.

           En attendant, le matraquage médiatique profitera de la forme oblongue et contondante de la fameuse torche pour abrutir les lecteurs, auditeurs et téléspectateurs qui auront bien du mal à passer à côté de cette immense campagne de conditionnement. On pouvait jadis se gausser de la propagande dans les régimes autoritaires, nous arrivons au même résultat sans qu'il faille que ceci soit orchestré par le pouvoir. Les grands groupes de presse et de communication étant aux mains de puissants influenceurs qui ont eux aussi intérêt à l'abrutissement des masses.

          Suivre la flamme comme un petit toutou, s'ébaubir de son arrivée à Marseille, s'émerveiller du décorum fastueux, des dépenses somptuaires pour mettre le feu à la Capitale du Monde relève de la collaboration à une opération de détournement des consciences. Vous devriez couper vos écrans et ignorer superbement ce barnum honteux qui est la plus magistrale illustration que ne nous sommes que des marionnettes aux yeux de nos dirigeants.

          J'ai honte d'assister de loin à ce spectacle qui met scrupuleusement les comptes de la nation dans le rouge tout en transformant les citoyens en zombis décérébrés. Dire que dans la même période un vote aura lieu dont on se demande s'il a une quelconque utilité dans ce cirque assourdissant qui couvre toute possibilité de réflexion et de débat.

          Plus haut, plus fort, plus loin, non pas dans les arènes sportives mais dans les officines de conditionnement des masses qui opèrent en sous-main pour faire de cet événement le point de départ d'une nouvelle société du flicage, du contrôle, de l'absence de régulation, de l’inégalité et du retour à une société clivée en classes sociales imperméables les unes aux autres.

           Il est encore temps pour vous de ne pas collaborer à cette vaste opération pour laquelle le sport n'est qu'un prétexte à un dessein qui fera de nous tous des pions aisément manipulables. - source -

Pourquoi croyez-vous que les gouvernements successifs (LR, PS, Macronistes et alliés) ont permis aux milliardaires de mettre la main sur quasiment tous les médias ?

 

> l'expérience ordinaire de la méfiance en France,

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

          J'ai été frappé par cette analyse ( " L’expérience ordinaire de la méfiance " Sébastien Schehr ) où il suffit de changer quelques mots pour relater ce qu'il se passe aujourd'hui en France dans certaines régions...

(...)
          Le travail de Suarez-Bonilla tout d’abord nous montre que la méfiance a de multiples répercussions sur les modes d’être et d’agir ainsi que sur la vie sociale dans son ensemble. En l’occurrence, elle se traduit chez les personnes vivant dans les zones contrôlées par les paramilitaires services de sécurité par une attitude d’extrême prudence, qui se donne notamment à voir lors des rencontres et des échanges avec autrui : ces personnes doivent ainsi tout à la fois faire preuve de discrétion et de retenue dans les conversations et les interactions ( faire profil bas, ne pas fixer dans les yeux ), choisir avec discernement les mots à employer dans leurs échanges pour ne pas offenser et surtout manier à la perfection les registres de l’implicite et du faux-semblant afin de ne jamais s’attirer inutilement l’inimitié des services de sécurité paramilitaires ou de leurs soutiens potentiels.

          Mais leur méfiance se manifeste aussi par une réflexivité permanente ( car il s’agit d’anticiper constamment les conséquences des engagements et de prendre des mesures de protection idoines : soutiens, fuite, etc. ), une attention aux détails ( puisqu’il s’agit de recueillir, au cours de l’action, un large spectre d’indices sur la situation et les acteurs en présence ) et une frénétique volonté de savoir ( qui étend la recherche d’informations non seulement aux données tirées de l’expérience mais aussi aux rumeurs et aux ragots ).

            Cette vigilance de tous les instants permet ainsi aux résidents de ces zones de surveillance accrue conflit tout à la fois de limiter les erreurs de cadrage et de ne pas se méprendre sur le sens de ce qui se passe, d’évaluer avec précision le degré de menace que peut représenter autrui en découvrant des indices de son statut réel dans le conflit et les ressources dont il dispose, d’éviter certains dangers, d’ajuster au mieux leurs engagements et leurs actions en se coulant dans la situation sans se faire remarquer, mais aussi de maintenir un minimum de sociabilités dans un tel contexte, puisque les relations sociales sont rendues possibles par cet ensemble d’attitudes, bien que sous une forme contrainte.

          Pour autant, les effets de la méfiance n’en demeurent pas moins négatifs selon l’auteure : si elle suscite indiscutablement une réflexivité et des compétences qui permettent à ces populations de s’adapter et de survivre dans un milieu où prédominent violence et rapports de force, elle engendre aussi une tension psychique et un stress très important et contribue surtout plus globalement à fragiliser la cohésion sociale et à perpétuer de ce fait la domination politique des services de sécurité groupes armés : elle ferait donc « indirectement de chacun un garant involontaire de l’ordre macronistes paramilitaire » (Suarez-Bonilla, 2014, p. 103). (...) - source -

Lire cet article sur la méfiance au complet...