l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

> nourrir les oiseaux en hiver 

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : nature Mots clés : aucun

          Pour les petits et les moins petits oiseaux, l’arrivée de l’hiver et des grands froids inaugure la période de l’année la plus stressante, où la nourriture et l’eau se font rares, où les journées raccourcissent, et où la survie n’est pas garantie. Pour nous qui sommes au chaud, il est ainsi tentant de porter assistance à nos amis ailés : ce coup de pouce peut leur être salutaire, mais attention, il peut aussi mettre sérieusement en danger la santé des oiseaux.

Alors quelles sont les erreurs à ne surtout pas commettre, et comment faire en sorte que ces gestes profitent vraiment à la biodiversité ?

01. Quand nourrir les oiseaux ?

          Au printemps, en été et durant la majorité de l’automne, toute aide qui leur est apportée risque d’infantiliser les oiseaux, notamment les jeunes nés, qui deviendront dépendants de l’alimentation humaine et n’apprendront pas correctement à rechercher par eux-mêmes de la nourriture.

          La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) recommande ainsi de nourrir les volatiles uniquement en hiver, si possible lorsque les périodes de froid prolongé sont arrivées, grosso modo de novembre (au plus tôt) à la fin du mois de mars (au plus tard).

À noter : si vous avez commencé à les nourrir, il est conseillé de ne pas vous arrêter avant la fin de l’hiver, car les oiseaux seraient dans ce cas contraints de rechercher de nouvelles sources de nourriture, ce qui entraînerait une dépense calorique importante. Au retour des beaux jours, essayez de ne pas stopper net la distribution de nourriture, mais de le faire progressivement.

► pour lire la suite...

> l'imperméabilisation des sols

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : nature Mots clés : aucun

          L'imperméabilisation des sols continue son inexorable progression partout dans le monde et notamment dans l'Union Européenne, entraînant la disparition de milieux ouverts et compromettant de manière irréversible la fourniture de services écosystémiques indispensables. Chaque année, 12 millions d'hectares de sol sont perdus dans le monde : appauvris, stérilisés, pollués, recouverts de goudron et/ou de construction... Depuis 1992, les zones urbaines ont plus que doublé.

          Les sols, dans un état critique, sont pourtant des milieux indispensables pour la biodiversité, la résiliences face aux risques naturels, les cultures et le stockage du carbone atmosphérique.

          Sol artificialisé ou imperméabilisé ? Un sol est imperméabilisé ou minéralisé lorsqu'il est recouvert d'un matériau imperméable à l'eau et l'air, tel que l'asphalte ou le béton (routes, voies ferrées, parkings, constructions...) de manière irréversible. Un sol artificialisé (pelouse, gravillons, chantiers, chemin...) perd tout ou partie de ses fonctions écologiques mais de manière réversible.

► pour lire la suite...

> les oyas : un système d'arrosage écologique autonome

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : nature Mots clés : aucun

          A part la mise en place d'un système d'arrosage en goutte à goutte (compliqué, coûteux et finalement gourmand en eau) ou les arrosages réguliers (qui prennent du temps et ne sont pas très efficaces), il existe peu de solutions. Cependant, un outil vieux comme le monde devient de plus en plus populaire en France : il s'agit d'une céramique en terre cuite nommée oya (de l'espagnol olla qui veut dire pot).

          Utilisée depuis des millénaires dans les régions sèches, ces jarres seulement ouvertes à leur sommet et recouvertes d'un couvercle, sont enterrées jusqu'au col en terre puis remplies d'eau. L'eau va ensuite lentement se diffuser dans la terre autour de l'oya qui n'est pas tout à fait imperméable, profitant de la micro-porosité de la terre cuite.

          Il suffit alors de bien placer les oyas, en fonction de leur contenance et des plantes à proximité : leur système racinaire va croître et profiter de cette ressource quasi permanente.

          D'après nos expériences, un oya de 5 litres peut abreuver des végétaux sur un rayon d'environ 30 cm puis davantage ensuite, puisque, petit à petit, les plantes qui croissent à proximité de l'oya vont orienter le développement de leur système racinaire vers la céramique.

          En situation de chaleur et sécheresse et donc de forte évapotranspiration, les racines boivent davantage. Un oya de 5 litres, bien entouré par la végétation, est vidé en environ 5 jours.
Si ce n'est pas suffisant pour partir en vacances sereinement pendant 2 semaines, c'est tout de même très appréciable car la ressource en eau est économisée et on ne perd plus des heures à arroser tous les jours. De plus, il existe des tailles de céramiques encore plus importantes.
Il convient aussi de bien recouvrir le sol autour de l'oya pour éviter une évaporation trop rapide.

          Outre l'irrigation, les atouts sont sont nombreux : le sol reste légèrement humide, ce qui favorise la vie de la micro-faune, les plantes ne subissent pas de stress hydrique, et les adventices poussent moins car la couche supérieure de la terre, là où se trouve les graines, n'est pas arrosée.

          Les oyas conviennent à toutes les plantes et pour tous les usages : maraîchage, potager, plantation de haies arbustives, verger... Oyas environnement fabrique, à la main, des oyas à enterrer ou à planter dans le sud de la France. (...) - source -