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> le droit de se promener dans les espaces naturels et le droit à la propriété privée...

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          Après les Hauts de Chartreuse (Isère), une nouvelle affaire relevant du même cas de figure vient rebattre les cartes de la liberté de circuler des randonneurs, cette fois-ci dans le massif vosgien. Fin 2023, le groupement foncier forestier (GFF) de la Haute Doller a vendu 64 hectares de forêt au groupement foncier forestier du Wustkopf à Rimbach-près-Masevaux. Située entre le vallon du Neuweiherbach et le Gustiberg, la propriété est traversée par deux sentiers balisés (rond bleu et chevalet jaune, dit Steinweg). Entretenus par le Club vosgien Masevaux (CVM), ils relient le hameau d’Ermensbach aux lacs et à l’auberge-refuge du Neuweiher, très appréciés des marcheurs.

           Le 11 janvier, le CVM été avisé par un courriel au ton sec de la décision du nouveau propriétaire. ‘‘Nous interdisons tout passage sur notre propriété, selon la loi du 2 février 2023. Aucune tolérance ne sera admise. Veuillez enlever votre balisage cloué sur les arbres et passerelle […] au plus tard le 1er février’’, écrit Jean-Charles Muth, gérant du GFF.

CELA CRÉE UN PRÉCÉDENT

          ‘‘On est très inquiets. Cela crée un précédent dans une vallée qui compte 75 % de forêt privée’’, observe Guy Lasbennes, secrétaire du CVM. ‘‘Jusqu’à aujourd’hui, on n’avait eu aucun problème et la cohabitation avec les propriétaires était tout à fait correcte. La montagne est à tout le monde, c’est une atteinte à la liberté de circuler !’’ s’emporte-t-il.

          Une ‘atteinte’ ménagée par cette loi du 2 février 2023 sur la limitation de l’engrillagement dans les espaces naturels. Vouée à assurer une continuité écologique pour la faune sauvage, elle semble par endroits être dévoyée. Jusqu’alors, un promeneur qui circulait en forêt privée n’encourait pas de sanction pénale. Désormais, il tombe sous le coup de l’article 226-4-3 du Code pénal. ‘‘Dans le cas où le caractère privé du lieu est matérialisé physiquement, pénétrer sans autorisation dans la propriété privée rurale ou forestière d’autrui, sauf les cas où la loi le permet, constitue une contravention de la 4è classe’’, stipule le texte législatif. Le promeneur qui n’en tient pas compte s’expose à une contravention de 4è classe (175 à 375 €).

ON NE VEUT PERSONNE CHEZ NOUS

          ‘‘On ne dérogera pas, on est dans nos droits’’, assure Jean-Charles Muth qui promet de matérialiser l’interdiction. ‘‘On ne veut personne chez nous, c’est une réserve de chasse, c’est l’intégrité d’une propriété qui est en jeu. Ce qui a été fait avant ne nous regarde pas’’, se défausse-t-il.

          Le CVM espère encore ouvrir le dialogue et parvenir à un terrain d’entente, au moins sur l’un des deux sentiers. Le dossier a été transmis à la Fédération du Club vosgien. ‘‘Nous allons nous battre pour garder l’ouverture des sentiers, qui permettent une itinérance douce et non invasive’’, réagit Joseph Peter, responsable de la commission environnement (et vice-président de la Fédération du Club Vosgien, qui regroupe 128 associations dans le massif, c’est moi qui rajoute).

          La commune reste en retrait, dans l’attente d’avoir en main tous les documents. ‘‘Ça me dérange, ce sont deux sentiers que les touristes utilisent beaucoup pour monter au Neuweiher’’, concède le maire Michel Dallet.

          En Isère, l’interdiction d’accès aux Hauts de Chartreuse, décrétée par leur propriétaire, a suscité la mobilisation d’associations et d’usagers de la montagne. Une pétition en ligne a recueilli 38 250 signatures. Entre le droit de se promener dans les espaces naturels et le droit à la propriété privée, le débat est ouvert. » - source -

Faudrait pas oublier que nous vivons dans un système capitaliste ultra-libéral verrouillé... Le débat n'est pas ouvert, bien au contraire, il a été fermé autoritairement par une loi pour les amis chasseurs de Macron et gros propriétaires terriens. Si les investisseurs peuvent faire du fric avec la nature, élevages de viande et fusils, faut faire en sorte qu' "on" ne leur mette pas des bâtons dans les roues... Fini les "arrangements", ces interdictions matérialisées vont fleurir de plus en plus dans toute la France.