l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

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> 🔨 BLOB du jour

Classé dans : blob

          " En 2023, la charge d’intérêts de la « dette publique », c’est-à-dire la dette consolidée de l’ensemble des « administrations publiques », s’est élevée à 48,3 Md€ hors frais bancaires (50,1 Md€ avec ces frais) en comptabilité nationale, soit 3,3 % des « recettes publiques » (3,4 % avec frais) ou 1,7 % du PIB (1,8 % avec frais)." - source -

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> prendre soin des gens, ça rapporte !

Classé dans : presse, santé

          Une des plus grandes erreurs de la politique de santé aura été la tarification à l’acte (T2A). Fondée sur une profonde suspicion à l’égard du corps soignant, cette logique « incite» infirmières et médecins à accomplir toujours plus de soins codifiés, ce qui alimente d’ailleurs une invraisemblable bureaucratie afin d’enregistrer chaque truc.

          Dans le cas des infirmières libérales, ces femmes à deux ou quatre roues qui sillonnent banlieues et campagnes pour soigner nos vieux, la rémunération à la piquouse pouvait cependant sembler logique : il fallait payer Juliette pour chacune de ses visites, et sûrement pas la payer à l’heure, sinon elle aurait tapé le carton avec Robert tout l’après-midi.

          Eh bien, la réalité démontre le contraire. Dans le Gard, depuis quatre ans, des infirmiers libéraux sont payés à l’heure (54 euros brut), comme de vulgaires salariés, pouah ! Le premier résultat, c’est que les soignants, connaissant avec certitude leur revenu mensuel, sont détendus, sereins. Comme le dit l’un d’eux, interrogé par France 3 Occitanie : «On ne pense qu ’au soin, à l ’action de soin, et pas à ce qu 'on pourrait coter ou ce qui est mal rémunéré. » Ils sont ou ce qui est mal rémunéré. » Ils sont donc plus à l’écoute de leurs malades, qui notent tous leur différence d’attitude, et donc les soins sont meilleurs. Résultat, tout le monde va mieux ! Mais, sûrement, ce progrès humain s’accompagne-t-il de dépenses accrues pour la collectivité ? Eh bien non, notamment parce que, mieux soignées, ces personnes souvent âgées et isolées se retrouvent moins fréquemment aux urgences.

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> la Commission veut assouplir les règles relatives à l’utilisation du fumier dans l’agriculture

Classé dans : europe de merde, santé

          La Commission européenne a publié vendredi (19 avril) une proposition visant à réviser la directive sur les nitrates afin de faciliter l’utilisation d’engrais fabriqués à partir d’effluents d’élevage, c’est-à-dire le fumier. L’exécutif européen vise à promouvoir l’utilisation d’engrais biosourcés et d’azote obtenu par le traitement et la transformation du fumier animal, un processus appelé RENURE (REcovered Nitrogen from manURE). Selon le projet de directive, qui fera l’objet d’une consultation publique pendant quatre semaines, l’utilisation du fumier et du fumier traité dans l’agriculture « pourrait réduire la vulnérabilité des paysans à la volatilité des prix des engrais minéraux et fermer les cycles des nutriments ».

          Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les agriculteurs européens subissent une flambée du prix des engrais, un produit pour lequel l’UE dépend largement des importations de pays tiers, comme le confirme une étude récente.

          La proposition de l’exécutif européen modifie donc la directive sur les nitrates, introduite en 1991 pour protéger la qualité de l’eau en empêchant les nitrates d’origine agricole de polluer les eaux souterraines et de surface. La Commission souhaite notamment autoriser l’utilisation de RENURE au-delà de la limite de 170 kg d’azote par hectare fixée par cette directive.

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> des millions de cartes bancaires vont être bloquées à cause des JO : qui sera concerné ?

Classé dans : autres

          Les J.O auront une conséquence imprévue : de nombreuses cartes bancaires seront inutilisables durant l'événement... à certains endroits.

          Du sport, une flamme olympique et... des cartes bancaires bloquées. Les Jeux Olympiques de Paris auront une conséquence pour le moins surprenante : de nombreuse personnes ne pourront pas utiliser leurs cartes bancaires. Les cartes seront bloquées à l'intérieur de zones géographiques bien précises. Et pas dans n'importe qu'elles zones, puisqu'il s'agit de tous les lieux et toutes les installations où se dérouleront les épreuves des JO. En clair, des millions de cartes bancaires appartenant aux personnes se rendant aux JO seront rendues inutilisables.

           Concrètement, toutes les cartes qui ne sont pas estampillées Visa sont concernées par ce blocage. Les cartes Mastercard et American Express seront bloquées lors des Jeux olympiques au sein des infrastructures mises en place pour l'événement. Par conséquent, aucun paiement ne sera possible sur les sites des épreuves, la boutique officielle des Jeux olympiques, ainsi que les points de vente officiels de boissons, nourriture et souvenirs, soit près de 5 000 points de vente au total.

          Cette situation est due à l'exclusivité accordée à Visa, partenaire du Comité international olympique (CIO) depuis 1986. Nicolas Macé, directeur du programme Paris 2024 chez Visa, explique que "depuis la fondation de ce partenariat, l'exclusivité est en vigueur et Visa détient le monopole des paiements". Cette pratique a été systématiquement appliquée lors de toutes les éditions des JO de ces 40 dernières années, à l'exception des Jeux d'hiver de Pékin en 2022 où les transactions en yuan numérique étaient acceptées.

          Cependant, Visa prépare plusieurs alternatives pour les personnes dont les cartes ne seront pas acceptées. L'installation d'une soixantaine de distributeurs automatiques de billets est prévue sur les sites olympiques, permettant aux spectateurs sans carte Visa de retirer du liquide et de payer. De plus, Visa a dévoilé une solution de paiement prépayée accessible sur mobile, incluant une carte virtuelle Visa directement sur le téléphone via une application lancée pour l'occasion. La distribution de cartes physiques prépayées dans les enceintes sera également possible, permettant à chacun de créditer le montant souhaité sur une carte temporaire utilisable sur tous les sites de Paris 2024. Bref, une usine à gaz pour permettre aux détenteurs d'autres cartes que Visa de boire ou manger sur place. Les concernés apprécieront.

          Cette exclusivité accordée à Visa risque d'être mal perçue en France, où l'interopérabilité entre le réseau national des Cartes Bancaires et les géants Visa et Mastercard est ancrée dans les habitudes de consommation. D'autant que l'argent liquide est de moins en moins utilisé. Les espèces ne représentaient plus que 50% des paiements en points de vente en France en 2022, contre 68% en 2016. - source -

Il faut bien se rendre compte que les états organisateurs de JO abandonnent quasiment toutes leurs lois pour des conditions d'utilisation du CIO - et de ses "partenaires" -, entreprises privées à buts très lucratifs !...

 

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> chasse à la flemme publique

Classé dans : presse

          C’est l’une des rengaines préférées de la droite, que la Macronie a, sans surprise, faite sienne : le fonctionnaire, cette feignasse surnuméraire toujours en vacances, en congé maladie ou en grève, qu'il faut à tout prix mettre au pas cadencé de la « compétitivité » et de l'« efficacité ». La réforme de la fonction publique de 2019 n'ayant visiblement pas porté les fruits attendus, l’actuel ministre en charge des ronds-de-cuir, Stanislas Guerini, entreprend donc d'apporter sa propre pierre à l'édifice de la « modernisation » de l’État, en s’attaquant cette fois au statut des fonctionnaires. Avec en ligne de mire les tire-au-flanc. Déplorant que l’« on ne puisse pas se séparer d'un agent qui ne ferait pas son boulot », le ministre promet de « lever le tabou du licenciement dans la fonction publique » et de « sanctionner ceux qui ne travaillent pas de manière persistante, qui sont démotivés ». C'est tout l'esprit du projet de loi actuellement en préparation, qui devrait être présenté au Parlement à l’automne prochain.

          Sur le principe, rien à redire. Tout usager des services publics rêve d'avoir affaire à des agents de l’État compétents, assidus et motivés. De même que tout fonctionnaire rêve d’avoir des conditions de travail lui permettant d'assurer sa mission au mieux des intérêts de la collectivité et des citoyens. Mais ces deux rêves complémentaires viennent s’écraser contre le mur de la réalité. Laquelle est directement tributaire de la gestion et de l’organisation « entrepreneuriale » des affaires publiques, telles que voulues par la quasi-totalité des gouvernements qui se sont succédé depuis au moins trois décennies.

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