l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


💩 Europe : quand les actionnaires se goinfrent et les populations s'appauvrissent

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Les dividendes européens augmentent de 28,7 % au deuxième trimestre 2022

          Tandis que l’inflation érode le pouvoir d’achat des travailleurs européens, les plus grandes entreprises européennes ont considérablement augmenté les sommes qu’elles ont versées à leurs actionnaires au deuxième trimestre 2022.

          L’indice mondial des dividendes publié par la société d’investissement Janus Henderson Investors montre une forte hausse des dividendes versés par les 1 200 plus grandes entreprises en termes de capitalisation boursière. Les entreprises européennes sont celles qui ont versé le plus d’argent à leurs actionnaires par rapport à l’année dernière, augmentant les versements de 28,7 % (en euros).

          Le rapport indique que cette hausse est due aux importants bénéfices réalisés par les entreprises en 2021, lorsque l’économie se remettait de la pandémie. Les versements de dividendes avaient déjà augmenté de 25,7 % après avoir reculé de 28,4 % au cours de l’année de pandémie de 2020.

 

Des entreprises stimulées par la reprise et les prix élevés

          En France, par exemple, Airbus a largement contribué à cette hausse des dividendes, car il a repris le versement de ses dividendes après une interruption de deux ans. Dans d’autres États européens, comme les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne, l’Italie et la Suède, la hausse des dividendes a été principalement portée par le secteur bancaire. Toutefois, le rapport indique également que des entreprises ont profité de la hausse des prix.

          Par exemple, les constructeurs automobiles allemands Mercedes-Benz et BMW ont plus que triplé leurs versements par rapport à l’année dernière.

          « La hausse spectaculaire des prix des voitures et l’amélioration de la composition des ventes au profit de véhicules générant des marges plus élevées ont plus que compensé la baisse des volumes », peut-on lire dans le rapport.

          L’indice ne porte que sur les plus grandes entreprises d’Europe et du monde et ne constitue donc qu’un résumé incomplet de la situation. Néanmoins, il anime le débat sur la question de savoir qui profite et qui souffre de la hausse des prix en cours.

 

Diminution des salaires réels avec 8,9% d’inflation en Europe

          Sous l’effet de la hausse des prix de l’énergie résultant de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’inflation en glissement annuel a atteint 8,9 % en juillet en moyenne dans l’UE. Si le salaire nominal a lui aussi commencé à augmenter dans l’ensemble du bloc, sa croissance ne compense pas la perte de pouvoir d’achat causée par l’inflation.

          Par conséquent, les salaires réels diminuent, tandis que les versements de dividendes augmentent plus vite que l’inflation. Au deuxième trimestre de cette année, les versements de dividendes étaient 15,5 % plus élevés qu’au même trimestre de l’année 2019, avant la pandémie.

          Cela ne plaît pas aux représentants syndicaux qui estiment que le poids de l’inflation est inégalement supporté par les travailleurs. Pour la Confédération européenne des syndicats (CES), l’écart entre l’augmentation des dividendes et celle des salaires montre que « les bénéfices excessifs des entreprises — et non les salaires — sont le moteur de l’inflation ».

 

Taxer les bénéfices additionnels ?

          « Ces chiffres seront difficiles à accepter pour des millions de travailleurs aux prises avec la crise du coût de la vie », a déclaré Esther Lynch, secrétaire générale adjointe de la CES, appelant à taxer les profits excédentaires qui ont été réalisés grâce aux prix élevés.

          Le projet de taxe sur les profits exceptionnels fait l’objet de discussions dans plusieurs États membres de l’UE, principalement pour les entreprises du secteur de l’énergie. En juillet, l’Espagne a annoncé qu’elle allait introduire une taxe sur les bénéfices excédentaires afin de générer des recettes fiscales supplémentaires de 7 milliards d’euros.

          En juillet toujours, la vice-présidente de la Commission européenne, Věra Jourová, a déclaré que l’exécutif européen envisageait une « approche coordonnée et raisonnable au sein de l’UE concernant la taxe sur les bénéfices exceptionnels » lors d’un débat sur le sujet au Parlement européen.

          Les détracteurs de l’impôt sur les bénéfices exceptionnels estiment que des bénéfices élevés constituent une bonne incitation pour les entreprises à investir, ce qui devrait ensuite se traduire par une augmentation de l’offre et une baisse des prix. - source -

 

Les super-profits des entreprises et l’appauvrissement des populations sont la marque de fabrique cette Union Européenne de merde,...

 

🗡️ nos "amis" américains : l'Europe et la France neutralisés par les Américains sur les microprocesseurs

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          Malgré la communication positive autour de l'investissement porté par le groupe franco-italien ST et l'Américain GlobalFoundries à Crolles près de Grenoble pour étendre l'usine de puces électroniques de STMicroelectronics, la réalité est bien celle d'une grande faiblesse industrielle de l'Europe dans la bataille pour la souveraineté dans les microprocesseurs. Dans les faits, les États-Unis ont gardé la haute main sur les logiciels de conception, la technologie substrat, et surtout sur les machines de fabrication. Et la bataille se joue en Asie où les Etats-Unis organisent début septembre un « Chip 4 » avec le Japon, Taïwan et la Corée du Sud, pour faire face à la montée des tensions avec la Chine.

          Dans le jargon des communicants, c'est ce qu'on appelle un « effet d'annonce ». Début juillet, Emmanuel Macron se rendait à Crolles dans l'Isère, peu de temps après le sommet « Choose France », réunissant des investisseurs internationaux à Versailles. L'occasion pour le président français d'annoncer au grand public une nouvelle extension de l'usine de puces électroniques de STMicroelectronics présente dans l'agglomération grenobloise. Ce nouveau projet (qui correspond à un investissement total de 5,7 milliards d'euros, constitué en partie par des fonds publics) est en fait porté par le groupe franco-italien ST et l'Américain GlobalFoundries et vise à fournir à l'industrie automobile européenne les puces qui lui sont désormais nécessaires sur le marché des voitures « intelligentes » et électriques.

          Dans les faits, la future unité de Crolles pourra graver des puces jusqu'à 18 nanomètres. Pour les néophytes, c'est un prouesse technique. Mais dans l'univers secret de l'industrie des semi-conducteurs, cette finesse de gravure est déjà largement dépassée par de nombreuses usines à Taïwan ou aux États-Unis. « L'Europe doit être le leader de la prochaine génération de puces », avait pourtant claironné Thierry Breton, le commissaire au Marché Unique et au Numérique à Bruxelles, allant jusqu'à évoquer une « reconquête stratégique ». Cet investissement à Crolles s'inscrit ainsi dans le cadre du « Chips Act » européen, un vaste plan de la Commission européenne, estimé à 42 milliards d'euros, pour doubler (à 20 %) la part de puces produites en Europe d'ici 2030. Quelques jours plus tard, Emmanuel Macron avait insisté sur le fait que ce projet allait assurer une certaine « souveraineté ».

          Ces grandes déclarations cachent mal pourtant les multiples faiblesses industrielles de l'Europe sur le front des semi-conducteurs et autres microprocesseurs. Dans son rapport publié au printemps, la Commission européenne peine à définir une réelle stratégie pour ce secteur hautement stratégique. Ni les États-Unis ni la Chine n'apparaissent clairement comme rivaux systémiques dans ses analyses. « Les montants financiers mis en avant, malgré des chiffres apparemment importants, non seulement ne sont pas à la hauteur des enjeux et des besoins nominaux, singulièrement en regard de ce que devraient être les objectifs industriels européens, mais sont aussi construits largement grâce à la mobilisation ou le recyclage de budgets préexistants », regrette un industriel du secteur, qui reste largement sur sa faim. Et pour cause : « l'Europe ne produit pas de smartphones et autres produits telcos - souvent à double usage- d'avant-garde numériques. C'est consubstantiel ! » L'Europe devait ainsi avoir comme priorité de revenir sur des segments où elle est aujourd'hui absente, ayant été évincée dans le passé. C'est en réalité l'ensemble de l'écosystème électronique qui est à prendre en compte, tant en amont qu'en aval.

UE et Elysée aux abonnés absents

          Car le temps presse. Face à la montée en puissance de la Chine, les Américains tentent de maintenir leur prédominance mondiale. Cela passe, bien évidemment, par leurs pratiques ITAR, qui leur permettent de contrôler sur un plan normatif l'ensemble de ces filières hautement stratégiques. Face à cette stratégie intrusive, l'Union européenne comme l'Elysée se retrouvent aux abonnés absents. Pas question pour eux de contester les États-Unis. Résultat, comme sur le front sanitaire avec l'épidémie de Covid-19, l'Europe apparaît comme totalement ballotée, incapable de maîtriser et développer industriellement le moindre brevet. Elle n'est là que pour faire de la sous-traitance aux fleurons américains.

          C'est d'ailleurs dans cette optique, que le géant Intel a décidé d'augmenter ses investissements en Allemagne ou que GlobalFoundries (l'ancien fondeur appartenant historiquement à IBM et contrôlé aujourd'hui par un fonds d'investissement emirati) s'associe avec STMicroelectronics. Au final, l'UE finance des capacités de production sur son territoire qu'elle ne maitrise en aucune manière. Dans les faits, les États-Unis ont gardé la haute main sur les logiciels de conception, la technologie substrat, et surtout sur les machines de fabrication.

          L'Europe a pourtant des compétences et des centres de R&D de premier plan : IMEC, LETI... L'Europe dispose également de technologies enviées : la société néerlandaise ASML (première capitalisation boursière européenne) pour la lithographie grâce à ses machines ultra modernes de gravure, qui lui permettent de maîtriser 100% du marché mondial de l'extrême ultraviolet, la société française SOITEC sur les wafers SOI, enfin, STMicroelectronics sur le FDSOI. Mais, pendant ce temps-là, les Etats-Unis, financent, constituent des situation monopolistiques, normalisent et protègent, sans aucun état d'âme.

(...)

          Début août, lors de sa visite si polémique à Taïwan, Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, avait d'ailleurs déjeuné avec le patron de TSMC, Mark Liu, selon le Washington Post. Sous Donald Trump, TSMC avait déjà promis d'investi 12 milliards de dollars aux États Unis dans la construction d'une usine en Arizona. On le voit, dans cette guerre mondiale des puces électroniques, tous les coups sont permis. Et les Européens semblent avoir encore plusieurs trains de retards, malgré les derniers « effets d'annonce ». - source -

En dehors de l'Allemagne ( qui est quand même en train de plonger ), il n'est pas besoin d'être devin pour constater que l'union européenne de merde ( et l'euro ) est en train de s’effondrer grâce aux choix exclusivement financiers de ses vrais maîtres. L'Europe ( dont la France  ) a été dépouillée et les populations fortement appauvries pour les plus grands bénéfices des actionnaires qui se goinfrent depuis des années... "Ils" le savent très bien et se préparent à mater toute révolte des gueux par des lois de plus en plus liberticides et un contrôle individualisé permanent, autrement dit, la dictature...

 

> bibliothèque numérique : le Conservatoire Numérique des Arts et Métiers

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          extrait du site : " Le Conservatoire numérique des Arts et Métiers (Cnum) est une bibliothèque numérique consacrée à l’histoire des sciences et des techniques. Conçu en 2000, le Cnum est alors un projet commun de la bibliothèque centrale, du Centre d’histoire des techniques et de l’environnement (CDHTE) et du Centre d’études et de recherche en informatique et communications (CEDRIC) du Cnam.

          Constitué initialement à partir des fonds patrimoniaux de la bibliothèque centrale, le Cnum propose la consultation en ligne d’une collection d’ouvrages et de périodiques francophones, traitant des sciences et des techniques. Le Conservatoire numérique s’adresse aux chercheurs de ces domaines, en offrant des textes et une documentation iconographique spécifiques ; le Cnum est aussi un outil de vulgarisation scientifique qui remplit l’une des missions fondamentales du Cnam : la diffusion du savoir et la reconnaissance du patrimoine scientifique et technique francophone. C’est à ce titre que les collections imprimées du musée des arts et métiers alimentent depuis 2008 la bibliothèque numérique.

          En 2017, le fonds documentaire en histoire des sciences et des techniques du Cnam a été labellisé Collections d'excellence par CollEx-Persée, ainsi que celui en Sciences du travail qui a aussi vocation à être valorisé dans le Cnum.

          La thématique Trésors & unica ajoutée en 2020 permet de présenter des documents exceptionnels et uniques conservés dans les collections de la bibliothèque, au-delà des sciences et des techniques. (...)

 

>>> c'est par ici

 

> Demain les barbares ( Franck Poupart )

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          ... " Le monde n’était pour le banquier qu’un vaste buffet dans lequel il suffisait de se servir. La notion même de pudeur lui était totalement étrangère. Tout ce qui ne lui appartenait pas, argent, propriétés, honneurs, femmes, avait vocation à devenir sien à un moment ou à un autre sans que cette prédation ne provoque chez lui le moindre sentiment de gêne ou de culpabilité.


          Quant aux grandes idées sur la démocratie, elles amusaient le financier. Ceux qui avaient accès aux médias étaient là justement parce qu’ils n’avaient strictement rien à dire, les véritables intellectuels crevaient de faim et cultivaient leur amertume lucide sur des blogs confidentiels pendant que les chroniqueurs professionnels grassement rémunérés déjeunaient avec les politiciens qui voulaient faire passer un message dans l’opinion. " ...

 

🎨 Edvige Faini, vous connaissez ?

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          Talent, créativité, technique, connaissance et curiosité ne sont que quelques-unes des caractéristiques qui appartiennent à cette extraordinaire artiste numérique, née et élevée à Milan mais aujourd'hui connue dans le monde entier grâce à ses œuvres étonnantes.

          Edvige a toujours ressenti le dessin et la peinture comme un besoin, presque une obligation émotionnelle, car elle était une toute petite enfant avec une maturité créative inhabituelle. C'est pourquoi Edvige a choisi l'art comme moyen d'échapper à la réalité et d'explorer d'autres mondes qu'elle n'aurait jamais eu la chance de rencontrer autrement.

          Elle choisit une formation artistique : d'abord diplômée de l'Istituto Europeo di Design (IED) de Milan, elle suit ensuite des cours d'arts plastiques, des cours de photographie et – pourquoi pas ? – elle étudie aussi la philosophie. Parallèlement, elle apprend à mettre en pratique les aspects techniques de la communication visuelle.

          Elle commence à travailler comme illustratrice et directrice artistique pour des maisons d'édition, des magazines et des agences de publicité, mais décide ensuite d'arrêter afin de poursuivre son plus grand rêve : devenir une artiste conceptuelle.

          Elle déménage donc à Los Angeles, où elle fréquente la Gnomon School of Visual Effects et fait ensuite partie de l'équipe d'Aaron Sims Company, l'un des plus grands studios de production d'Hollywood, qui a en quelque sorte marqué ses débuts en tant que professionnelle.

          Spécialisée dans la conception de concepts 2D et 3D, la conception d'environnements, la conception de créatures, de personnages, d'accessoires et la peinture mate, Edvige est aujourd'hui un artiste numérique majeur du divertissement dans le monde entier. Elle a collaboré à des productions cinématographiques à succès telles que Maleficent, Jupiter Ascending, Dawn of the Planet of the Apes, Pirates of the Caribbean et Sin City. Elle a également travaillé avec les plus grands studios de production de jeux vidéo et a créé des concepts pour des titres tels que Assassin's Creed, Final Fantasy et Need for Speed.

 

 

 

 

 

 

> un restaurant ne sert plus après 13h.10 car il a "pénurie" de personnel !

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          C'est la réponse que j'ai eu hier d'une patronne de restaurant à 13h.10 alors que la moitié de ses tables étaient vides ! Je lui ai répondu que si elle avait payé correctement ses salariés et respecté les temps de travail, elle n'aurait pas eu de problèmes de personnel !!! Si ses yeux avaient été des révolvers, je serai mort,...

 

          Pour aller plus loin, une réflexion très intéressante de lehollandaisvolant.net : Larmes de patrons ( "On est pris en otage": un directeur de parc d'attractions écœuré par les demandes des saisonniers ) - source -

          C’est marrant, car quand les travailleurs se sentaient pris en otage par le marché du travail saturé et contrôlé par les patrons, BFM et TF1 n’en parlait pas. Maintenant que le rapport de force a changé, c’est ouin-ouin matin, midi et soir.

Voyons ça du point de vue d’un employé lambda :

Ceux qui viennent travailler chez nous indiquent leurs conditions à leur arrivée

Oui ça s’appelle un contrat : tu vois, le truc dans lequel les deux partis indiquent leurs conditions, puis signent.
On vous a dit que c’était un truc écrit par les RH et à faire signer par les employés ? On vous a menti. Bye bye, au suivant !

On paie au Smic mais avec des qualités de travail exceptionnelles.

Voyons quel est le problème ? Ah oui : les quatre premiers mots de ta phrase.
Parce qu’EDF, Orange, Free, Suez, etc. s’en branlent de l’ambiance à ton travail : ce qu’ils veulent c’est qu’on leur paye les factures. Or, c’est pas une bonne ambiance qu’on paye ça, mais avec une partie du salaire.

Et comme les prix augmentent mais pas le smic, bah les gens vont là où on paye autre chose que le smic.
… et si t’es obligé de fermer, car tu peux pas faire tourner la boutique, désolé pour toi, mais c’est que ton business pue la merde d’un point de vue économique. C’est tout.

Il y a une bonne ambiance et ceux qui viennent une première saison, reviennent en général d'année en année

Visiblement pas, car sinon tu serais pas plus en manque cette année que l’an dernier. Et puis franchement, quand vous les patrons faites des vérifications de références sur un CV en contactant les anciens employeurs, bah nous on fait pareil. Une boîte qui paye pas, ou une boîte où les conditions sont merdiques, ça se sait très vite. Et ça marche aussi dans l’autre sens : une boîte qui est prête à payer pour recruter ça se sait également.

"Avant de commencer ils demandent des jours de congés. Quand on signe un contrat de travail, ils s'en foutent, ils n'ont aucun devoir. Ils viennent deux jours et ne viennent plus sans prévenir. La personne qui signe un contrat de travail en tant que salarié n'a aucun devoir. Il n'a aucune valeur juridique, les gens font ce qu'ils veulent de leur contrat de travail. On est pris en otage.

Oui ça s’appelle la période d’essai. Tu sais, le truc que tu utilises (toi et tes potes patrons) pour jarter les employés du jour au lendemain.
Autrement tu racontes absolument n’importe quoi. Le contrat est un contrat pour les deux parties et ça a une valeur, justement.

La première année, vous êtes payés au Smic. La deuxième vous avez 100 euros de plus et encore 100 euros la troisième.

Bravo ! au train où vont les choses, ça n’est pas une augmentation, ça, c’est juste le SMIC qui suit l’inflation.

On a une fidélisation pour ceux qui sont venus une première fois et on l'esprit du travail. Vous avez également plus de responsabilités", explique-t-il.

On a plus de responsabilités. Ok, donc ça mérite un salaire plus élevé, si ne me trompe pas. Du coup la hausse de 100€ dont tu parles, c’est pour les responsabilités en plus ? la fidélité ? ou ton bon cœur ? Un choix possible parmi les trois.

Car si tu veux la jouer « chuis sympa, je récompense les fidèles et le travail en plus », c’est 3×100 € qu’il faut donner.

Mais c'est difficile de donner à un jeune de 16-17-18 ans plus que le Smic alors qu'il ne connaît pas du tout le travail

Très juste.
C’est pour ça qu’il existe l’intérim et la période d’essai.
De là, l’augmentation c’est pas au bout d’un an qu’il faut la donner : c’est au bout d’une semaine. Tu serais surpris de constater où ça mène de récompenser les efforts.

Enfin ça c’est si on est un formateur, un chef d’équipe. C’est sûr que si t’es un pingouin qui fait du Power-Point / Excel huit heures par jour dans un bureau sans voir qui fait quoi dans ton entreprise, c’est plus difficile de repérer les bons éléments et les branleurs.

Le rapport s'est inversé" ", déplore Vincent Humbert.

You goddamn right !

Comme j’ai dit, quand les travailleurs gueulaient vous n’avez pas voulu écouter. Vous vous êtes même foutus de nous.

La fête est finie maintenant : vous partagez ou vous crevez.

Ah et dernière chose : si vos employés se barrent, c’est généralement qu’ils se barrent ailleurs, parce que ailleurs ça paye mieux. Ils traversent des rues, comme Manu leur a dit de faire, tu vois ?

Ça veut donc dire qu’il existe des patrons qui eux sont moins cons et payent correctement. Je me répète, mais : vous partagez ou vous crevez. Et si c’est pas possible, je me répète encore, c’est que ton business pue et que t’es pas à la hauteur.

 

🗡️ nos "amis" américains : ce que leurs entreprises nous apportent ( exemple : Domino’s Pizza )

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Bonne nouvelle : échec de Domino’s Pizza en Italie

( Histoire d’une firme fondée par un fanatique religieux et militant anti-IVG )

          Dominos Pizza quitte l’Italie ! Le géant américain de la malbouffe avait débarqué dans le pays en 2015. La firme américaine voulait concurrencer les pizzaïolos dans leur propre pays et prévoyait d’y ouvrir 880 restaurants. Par bonheur, cela n’a pas fonctionné. La population italienne a boycotté l’entreprise et a continué d’aller dans les restaurants locaux, bien meilleurs. Domino’s Pizza était endettée depuis 2020 dans le pays, elle vient d’annoncer qu’elle quittait l’Italie.

          Derrière cette petite victoire, penchons-nous sur l’histoire de Domino’s Pizza, symbole du capitalisme mondial. L’entreprise possède 17000 points de vente autour du globe et vend des millions de mauvaises pizzas transformées, bourrées d’additifs chimiques, à des prix élevés et à l’aide d’un argument marketing : la livraison à domicile par des salariés à scooter. Bien avant Uber, Domino’s a industrialisé la pratique de la livraison de nourriture chez les gens, augmentant encore la sédentarité tout en exploitant des salarié-es chargé-es de courir les rues toutes les nuits pour livrer en un temps record. De la préparation à la livraison de ces pizzas standardisées, de la précarité partout, et des superprofits.

          En 2018, Domino’s Pizza se lance en Russie et propose d’offrir cent pizzas par an aux clients qui acceptent de se faire tatouer le logo de la marque et de se faire photographier sur les réseaux sociaux. Marchandiser la peau humaine pour imposer sa marque ne dérange pas l’entreprise. La firme doit arrêter l’opération commerciale face à son «succès». Avant l’essor des drones et des voitures automatiques, Domino’s expérimente dès 2016 la livraison avec des robots livreurs en Australie, puis plus récemment au Texas.

          Mais la multinationale n’incarne pas seulement ce que le capitalisme fait de pire. C’est aussi une machine de guerre économique au service de l’obscurantisme religieux et de l’extrême droite. C’est un aspect moins connu : la firme a été fondée par un ancien militaire reconverti dans la restauration, Tom Monaghan. Le patron est un catholique fanatique qui va utiliser sa fortune pour faire de la politique. Aux USA, il finance des lobbys intégristes qui s’opposent au contrôle des naissances et militent contre l’avortement. Avec les conséquences que l’on connaît désormais.

          En Floride, le fondateur de Domino’s Pizza va même construire une ville nouvelle entièrement catholique, qu’il baptise «Ave Maria». La construction commence en 2007 au milieu des marais de Floride, autour d’une cathédrale. Dans cette ville, le préservatif est interdit, le plus grand crucifix des USA est édifié, les pharmacie sont empêchées de vendre des contraceptifs. C’est aussi une ville sans vote : l’autorité sur la ville revient aux propriétaires terriens plutôt qu’aux électeurs et électrices. Il n’y a pas d’élections municipales, «pour le moment» expliquent ses fondateurs. Le contrôle de la Cité appartient à Monaghan et à l’entreprise qui a construit la ville. Une véritable dystopie obscurantiste. Aujourd’hui, Domino’s Pizza a été revendue à Bain Capital, une entreprise financière gérée par le politicien républicain réactionnaire Mitt Romney.

          La défaite de Domino’s Pizza en Italie est donc une bonne nouvelle. Et elles se font rares en ce moment. C’est un revers pour une firme capitaliste, nuisible et idéologiquement dangereuse. Plus de pizzas, moins de patronat ! - source -

Ne nous leurrons pas, c'est vers quoi L'Europe de merde et ses financiers nous entrainent lentement mais sûrement : retour aux conditions de travail, d'emploi, de santé publique, d'élections, d'obscurantisme religieux, de puritanisme et de répression du 19ème siècle... La belle vie pour les patrons ou plus exactement de nos maîtres !

 

💩 Europe : la Pologne dénonce « l’oligarchie de fait » de l’Allemagne et la France au sein de l’UE

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          Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a dénoncé « l’oligarchie de fait » imposée par la France et l’Allemagne à l’Union européenne, appelant à un « retour aux principes » de l’UE, dans une tribune consacrée à la guerre en Ukraine publiée mardi (16 août) dans Le Monde.

          Le conflit en Ukraine a « révélé la vérité sur l’Europe », qui a « refusé d’écouter la voix de la vérité » venant de Pologne sur les ambitions « impérialistes » de Vladimir Poutine, « une illustration du problème plus large auquel l’UE est confrontée aujourd’hui », a-t-il estimé.

          « En son sein, l’égalité des Etats individuels est de nature déclarative. La pratique politique montre que les voix allemande et française ont une importance prépondérante », a encore jugé le chef du gouvernement polonais. « Nous avons donc affaire à une démocratie formelle et à une oligarchie de fait au sein de laquelle le pouvoir est détenu par les plus forts ».

          L’Union européenne a « de plus en plus de mal à respecter la liberté et l’égalité de tous les Etats membres », a-t-il insisté. « De plus en plus aussi, nous entendons dire que ce n’est plus l’unanimité, mais la majorité qui doit décider de l’avenir de l’ensemble de la communauté ».

          Or « l’abandon du principe de l’unanimité dans davantage de domaines de compétence de l’UE nous rapproche d’un modèle où les plus forts et les plus grands dominent les plus faibles et les plus petits », a argumenté M. Morawiecki, pour qui l’Union « n’a pas été à la hauteur […] face à la guerre ». Et le Premier ministre polonais d’appeler à un « retour aux principes qui organisent la communauté européenne ».

          « L’Europe a besoin d’espoir comme jamais auparavant. Et elle ne peut trouver cet espoir que dans un retour aux principes et non dans le renforcement de la superstructure institutionnelle ».

          La Pologne, comme les pays baltes, figure parmi les soutiens les plus inconditionnels de l’Ukraine au sein de l’UE, mais également les plus grands critiques de la Russie, par opposition notamment à l’Allemagne et la France, dont les positions parfois plus timorées sont critiquées par Kiev. - source -

Que nenni ! C'est l'Allemagne qui gouverne réellement l'UE, la France est aux ordres,...