l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



Pour aider les pauvres on ne peut pas toujours rester dans la légalité. Je préfère avoir sur la conscience une porte fracturée qu'un SDF mort de froid - Charles Hoareau

> Qui sont vraiment les assistés ?

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Quand les prix grimpent, la colère monte…

          Les funérailles de la reine d’Angleterre ont eu lieu lundi. Alors que des millions de Britanniques affrontent l’inflation et se demandent s’ils pourront se chauffer cet hiver, des dizaines de millions de livres sterling ont été dépensées, des chefs d’État du monde entier se sont déplacés, et toutes les chaînes ont interrompu leur programmation habituelle pour diffuser l’événement.

          Toutes les vies n’ont pas le même prix apparemment. Les mêmes qui dénoncent les « fainéants » et les « assistés » n’en parlent pas quand l’allocation de la famille royale se chiffre à 99 millions d’euros par an.

Qui sont vraiment les assistés ?

          Pour se déplacer aux funérailles, Macron a pris le train. C’est un trajet « sobre ». Mais entre la réforme de l’assurance chômage et des retraites, la sobriété, ce sera surtout pour les autres, finalement. Baisse des indemnités chômage, restriction des droits d’accès, baisse des pensions… Les travailleurs privés d’emploi devront accepter les pires boulots, sans conditions. Une façon de tirer tous les salaires à la baisse.

          Et ceux qui ont un travail sont censés applaudir ? Se réjouir que les conditions de travail soient devenues si inacceptables que les patrons n’arrivent plus à embaucher ? Qui assiste qui ? Ce n’est pas l’inflation pour tout le monde. Des groupes comme Total arrosent leurs actionnaires d’une pluie d’or de super-profits. Même pour les entreprises qui ont plus de mal, nos impôts financent le chômage partiel et les restructurations à venir.

          Alors ils parlent d’assistés et ciblent ceux d’entre nous privés d’emploi, pour nous monter les uns contre les autres. Parce que les vrais parasites, ceux d’en haut, ont peur de la colère d’une classe ouvrière unie.

La colère est proche

          Les prix grimpent et les salaires ne bougent pas. Des grèves éclatent un peu partout dans le monde : en Angleterre, en Allemagne, en Grèce, aux États-Unis. En France aussi : par exemple celle des aiguilleurs du ciel, ou des conducteurs de bus, ou encore des ouvriers de PSA Hordain, mais pas seulement. Pour le moment, ces grèves restent isolées et éclatées. Certains patrons distribuent des primes pour calmer le jeu préventivement. Ils savent que si les grèves prennent de l’ampleur, ils perdront le contrôle de la situation. Une prime, ça ne coûte pas si cher en comparaison, car c’est facile à renégocier plus tard, fiche de paie par fiche de paie. Isoler les luttes, isoler les revendications, diviser, c’est leur méthode. (...) - source -

Tout aussi écœuré par cette démonstration anglaise digne d'un 19ème siècle, soutenue par tous les médias classiques de la planète, où le fait de dire ou placarder "vive la République" entrainait automatiquement une très rapide arrestation,...