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> France Travail, énième outil pour surveiller les chômeurs

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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«Equipe de France de l’insertion» ou énième outil pour surveiller les chômeurs, la plateforme France Travail prend forme

            Le dispositif voulu par le gouvernement revendique de faciliter la coordination entre les différents acteurs de l’emploi. Mais derrière se cache une réforme du RSA avec la mise en place de «quinze à vingt heures d’activité» par semaine.

          Passer à autre chose, le plus rapidement possible. La réforme des retraites promulguée, Emmanuel Macron a lancé l’idée d’un nouveau «pacte de la vie au travail», afin de s’attaquer à une autre promesse de sa campagne présidentielle : la quête du plein-emploi. Soit un taux de chômage de 5 % contre 7,2 % actuellement. Ce nouvel élan rêvé par l’exécutif se matérialisera par un projet de loi Travail qui devrait être présenté en conseil des ministres fin mai pour un examen au Sénat à l’été. La création de la nouvelle plateforme France Travail, qui doit remplacer Pôle emploi à partir de 2024, fera partie de ce texte. En cas d’adoption par le Parlement, la mise en œuvre du dispositif se fera progressivement «en vue d’une généralisation en 2027».

          Résultat d’une mission menée par le haut-commissaire à l’emploi, Thibault Guilluy, le rapport consacré à cette nouvelle entité a été présenté ce mercredi 19 avril par le ministre du Travail Olivier Dussopt. Pour qui France Travail a vocation à devenir «l’équipe de France de l’insertion, de la formation et de l’emploi». Ce projet nécessitera de mobiliser «de l’ordre de 2,3 à 2,7 milliards d’euros de financements cumulés sur la période 2024-2026» afin d’augmenter, notamment, le nombre de conseillers.

Pourquoi ce changement ?

          Avec cette nouvelle organisation, le futur service public veut «réduire significativement les emplois non pourvus faute de candidats et diminuer les délais de recrutement». Le rapport pointe un «paradoxe de plus en plus difficilement compréhensible» : des employeurs rencontrant «des difficultés importantes pour trouver les salariés» alors que «de très nombreuses personnes dépourvues d’emploi – pour certaines depuis de nombreuses années- […] peinent à retrouver un travail». Il faut donc, selon le gouvernement, changer les procédures pour vaincre le travail «en silos».

Comment ça va fonctionner ?

          «Compte tenu de la dispersion des acteurs et des responsabilités, aucun acteur, pas même l’Etat, n’est aujourd’hui en mesure d’identifier l’ensemble des personnes dépourvues d’emploi sur son territoire», regrette le rapport. Partant du constat d’un manque de coordination entre les différents protagonistes - l’Etat, les collectivités locales et les partenaires sociaux - le réseau France Travail entend «favoriser un vrai dialogue entre les différents acteurs afin d’éclairer la prise de décision». Pour ce faire, l’entité deviendra la porte d’entrée unique pour l’ensemble des personnes en recherche d’emploi avec un partage large des données. Elles pourront être ensuite réorientées vers la structure adéquate. Les missions locales deviendront ainsi «France Travail jeunes» et Cap emploi «France Travail handicap».

Quatre niveaux de gouvernance

          Malgré cet objectif de sortir d’un fonctionnement en silos, pas question de tout centraliser, notamment au niveau de la gouvernance de la plateforme. «La diversité des enjeux à traiter (formation, emploi mais aussi mobilité, santé, logement, garde d’enfants, etc.) et le besoin de proximité inhérent à l’action commune sont tels que recentraliser n’aurait pas de sens», souligne le rapport. Un comité France Travail sera installé à chacun des niveaux territoriaux : un par bassin d’emploi, un par département, un par région, coordonnés par le comité national.

Derrière le dispositif, une réforme du RSA

          C’est certainement la mesure la plus explosive d’un point de vue politique. Le gouvernement veut que les bénéficiaires du RSA répondent à des «droits et devoirs». Emmanuel Macron en parlait l’an dernier dans sa campagne présidentielle. Il en a remis une couche lors de ses dernières prises de parole sur fond de contestation sociale contre la réforme des retraites, le 22 mars et lundi soir. En langage présidentiel, ça donne : il faut «ramener vers le travail le plus de bénéficiaires du revenu de solidarité active en les accompagnant mieux». Notamment en obligeant les bénéficiaires du RSA à suivre «quinze à vingt heures d’activité d’insertion par semaine», sous forme de formation, d’atelier CV ou de stage en entreprise en échange de 608 euros par mois pour une personne seule (montant actuel). Un dispositif qui rappelle celui qui a été mis en place pour le contrat d’engagement jeune, venu remplacer la Garantie jeune l’année passée. Une partie de l’opposition voit dans cette nouvelle réglementation une «condition à la solidarité». - source -

Et voilà, mise en place d'un 1/2 esclavage légalisé et des emplois déguisés pas chers car payés par l’État ! Les patrons ne veulent surtout pas entamer leurs profits pour payer correctement leurs salariés qui désertent, alors "on" récupère les fainéants d'assistés sociaux pour les remplacer !