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> depuis le Covid, l’hôpital traîne une lourde « dette » avec des millions de soins non réalisés

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : santé Mots clés : aucun

          Depuis la pandémie, des millions de soins ont été repoussés ou annulés par des patients dans les hôpitaux français. La faute à des tensions persistantes et à la hausse du renoncement aux soins.

          C’est une grave « dette de santé publique » qui persiste dans les hôpitaux. Selon une étude de la Fédération hospitalière de France (FHF, une association qui réunit les hôpitaux publics) publiée ce lundi 18 mars, le niveau d’activité des établissements de santé a globalement retrouvé l’an passé le niveau observé avant la pandémie de Covid-19, mais insuffisamment pour les soins les plus lourds. Et quelque 3,5 millions de séjours hospitaliers n’ont pas pu être réalisés depuis l’épidémie de coronavirus - entre 2019 et fin 2023.

          Mais derrière cette reprise des activités « se cachent des disparités préoccupantes qui devraient interroger les pouvoirs publics », a lancé lors d’une conférence de presse le président de la FHF et maire Horizons de Reims Arnaud Robinet. « Nous sommes inquiets » : les chirurgies lourdes, les greffes et les activités de médecine les plus complexes, majoritairement assumées par le secteur public, « sont bien en deçà du niveau attendu », a-t-il dit.

          La FHF parle de « l’existence d’une forme de dette de santé publique, c’est-à-dire d’activités à rattraper ou de conséquences durables sur l’état de santé de la population de prises en charge intervenues avec retard ». Le baromètre de la FHF, qui a été réalisé en partenariat avec Radio France, s’appuie sur des données nationales concernant public et privé.

Des risques pour les patients

          En médecine, la FHF observe un « sous-recours » (par rapport à l’activité de 2019) sur les prises en charge digestives (-11 %), la cardiologie (-13 %), le système nerveux (-11 %) ou la rhumatologie (-12 %). Il se concentre quasi exclusivement sur les patients de plus de 45 ans. « Cela implique des risques » pour les patients, notamment de « retards pris sur la détection de certains cancers », a précisé Arnaud Robinet.

          Les endoscopies digestives de diagnostic ont ainsi « nettement chuté » en 2020 et insuffisamment redémarré. Ce qui pourrait selon la FHF expliquer le nombre moins important qu’attendu de « chirurgies digestives majeures » (-7 % par rapport au niveau attendu), pratiquées pour beaucoup en cas de cancer.

          En diabétologie aussi, la baisse des prises en charge depuis 2020 « a coïncidé avec une hausse de l’activité » pour des complications liées au diabète, souligne la FHF. Et l’hôpital peine aussi à rattraper son retard sur certaines activités de chirurgie, comme les greffes (-7,5 %).

Hausse du renoncement aux soins

          La FHF avance deux principales « hypothèses » pour expliquer cette situation. D’un côté, elle évoque les tensions persistantes sur les capacités hospitalières, comme le manque de soignants et la fermeture des lits. Selon une enquête réalisée en mars 2024 dans 45 % des hôpitaux publics, l’équivalent de 7 % des lits d’hospitalisation en médecine, chirurgie et obstétrique a été ponctuellement fermé en 2023. Dans six cas sur dix, la raison était le manque de soignants.

          « Il y a urgence », et le gouvernement, qui doit fixer dans les prochains jours les nouveaux tarifs remboursés des prestations hospitalières, doit « soutenir l’hôpital public » en « concentrant les moyens » sur ces filières prioritaires, a plaidé Arnaud Robinet, dont la formation politique fait partie de la majorité présidentielle.

          L’autre raison avancée est une probable hausse du renoncement aux soins. D’après un sondage Ipsos réalisé dans le cadre de ce baromètre (29 février-6 mars, auprès de 1 500 personnes), 63 % des Français ont renoncé à au moins un acte de soins ces cinq dernières années, notamment en raison des délais pour obtenir un rendez-vous (53 % des cas) ou pour des difficultés financières (42 %).

          Le sondage témoigne ainsi d’un allongement des délais et d’importantes inégalités territoriales. En zone rurale, les répondants déclarent avoir 57 minutes de temps de trajet pour consulter un ORL en moyenne, 50 minutes pour voir un pédiatre, contre respectivement 32 et 31 minutes en zone urbaine. Tous territoires confondus, « le temps d’attente pour obtenir un rendez-vous a (...) presque doublé en cinq ans sur la majorité des spécialités », selon la FHF. - source -

On s'en doutait presque pas ! Ces pénuries ont été organisées depuis Chirac et TOUS les députés et sénateurs des gouvernements successifs en on été les complices... Et, faut pas se leurrer c'est loin d'être fini. Nos "élites" ont leurs propres circuits pour bien se faire soigner et rapidement ; les riches, eux,  ils vont se faire soigner dans des cliniques privées de renom aux USA. Les gueux crèvent dans les couloirs des urgences hospitalières. La "hiérarchie" capitaliste est respectée...