l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



La moralité est faite pour les pauvres. Pour les mieux tenir - Christine Arnothy

> ma longue nuit aux urgences pédiatriques

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          Ma fille a de la fièvre depuis 5 jours. Visite chez la pédiatre vendredi : "c'est probablement pas grand chose, il y a plein de virus qui circulent, mais si la fièvre continue, il faudra aller à l’hôpital faire une analyse au cas où ce soit une infection urinaire". Le lendemain, rebelote, fièvre à plus de 40 pendant toute la journée. On file aux urgences pédiatriques, une grande première pour ma compagne et moi, bientôt parents depuis un an.

À l'arrivée à 18h30, la salle d'attente est pleine. Au guichet, on annonce 5h d'attente. Génial.

          On attend, les heures passent. On observe tous les autres patients (mot qui n'aura jamais autant pris son sens que dans ces circonstances), il y a de tout. Un gamin avec un énorme pansement sur son nez le t-shirt plein de sang. Une fille avec un œil gonflé comme une patate, plein d'enfants qui toussent, des enfants qui vomissent toutes les 10mn.

5h... 6h...

          Soudain des parents qui attendaient depuis plusieurs heures eux aussi se mettent à crier. Dans leurs bras un enfant visiblement inconscient, yeux révulsés. Il est pris en charge et on commence à relativiser... À culpabiliser aussi parce que face à ces urgences vitales, on se sent con avec son gosse qui n'a "que" de la fièvre. Beaucoup d'autres enfants ne sont pas en urgence vitale, mais quelle alternative a-t-on ? Si on veut des résultats rapides pour les analyses on a pas d'autre endroit où aller...

          7h... Un autre parent se met à crier. Cette fois ci c'est sur le personnel au guichet d'accueil. C'est la 20eme fois que sa fille vomit, elle n'a plus de vêtements propres, sa mère est seule avec ses deux enfants, elle attend depuis 8h, elle n'en peut plus. On la comprend, on est tous à bout de nerfs. Mais on la recadre: "évidemment que c'est long, mais on est en sous effectif. On vous comprend mais on est sous l'eau. Actuellement les médecins de garde sont occupés avec des enfants qui ne respirent plus alors oui, votre fille qui vomit c'est pas prioritaire".

          8h, alors qu'on y croit plus, on nous appelle, à 2h40 du matin. Le médecin est extrêmement sympathique, pro, rassurant. Il ne précipite rien, prend le temps qu'il faut malgré tout le monde qui reste dans la salle d'attente. Alors qu'on a peur de se faire faire la morale parce qu’on est venus pour un "petit" truc, il nous dit qu'on a bien fait de venir, 6 jours de fièvre c'est inquiétant.

          On attend encore 45mn les infirmières qui viennent faire prise de sang et prélèvement urinaire, là aussi super pro, puis encore 1h45 d'attente pour les résultats, qui s'avèrent négatifs, pour enfin pouvoir rentrer à la maison à 6h du matin.

          Ce que je retire de cette nuit c'est que l'hôpital public est dans un état effarant. On en entend parler depuis un moment mais être plongé en plein dedans de cette manière, wow. Le fait qu'on doive aller aux urgences pour faire des analyses, qu'on doive engorger des urgences qui seraient déjà sous l'eau sans ça, il y a vraiment quelque chose qui cloche. (...) - source -

un des nombreux commentaires :  " On a les hommes politiques qu'on se choisit. On continue à fermer des lits. Macron voulait encore supprimer des hébergements d'urgence (il a renoncé... Pour l'instant). Ils vont aller où les SDF qui trainent dehors par -10° à votre avis ? On a eu 30% d'abstention à l'élection présidentielle récemment... 53% aux législatives. Parmi ceux là combien viennent chialer maintenant que les hôpitaux sont devenus pourris, que pôle emploi c'est nul et que la retraite sera bientôt a 70 ans. Ça fait 20 ans qu'on se paye des libéraux qui veulent faire des économies, ou ''limiter la dette ''. Voilà ce qu'on a."

ou celui-ci : " il y a aussi quelque chose de très insidieux derrière. Rendre un service public inapte via des coupes budgétaires ou un alourdissement administratif permet aussi d'ouvrir la porte à la privatisation. Quelque chose que certains gouvernements aiment beaucoup. Il y a une infiltration des cercles politiques par les intérêts privés qui va passer des petites mesures qui vont aboutir à ça. C'est fait de manière volontaire."

 

 

💩 Europe : enfants malades franciliens exilés

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          Blocs opératoires fermés, salles de réveil saturées de patients faute de place en réanimation, manque de personnel... L’hôpital parisien Necker, l’un des fleurons de la pédiatrie française, est en surchauffe. Les chirurgiens passent leur temps à annuler des interventions et cherchent désespérément des places pour hospitaliser les enfants malades.

          Le problème le plus crucial concerne la réanimation et les unités de soins continus : elles souffrent d’un manque cruel d’infirmières. « Nous sommes arrivés à un point où nous devons choisir les malades, confie Sabine Sarnacki, présidente de la Société française de chirurgie pédiatrique et cheffe du service de chirurgie viscérale et d’urologie pédiatrique de Necker. Il y a deux semaines, nous avons dû choisir entre deux gamins avec une tumeur cérébrale. »
          Finalement, une infirmière a pu être trouvée au dernier moment, et les deux patients ont été pris en charge. « Mais une petite fille a attendu deux jours pour être opérée de l’appendicite, alors elle a fait une péritonite, ajoute le professeur Sarnacki. Là, je dois programmer des tumeurs, et je ne sais pas où les mettre. Nous ne faisons que décaler, mais ce n’est pas possible de reporter cinq fois une intervention ! Si les autorités ne font rien, elles vont se prendre un scandale sanitaire terrible. »

Circuit congestionné

          Un soignant de Béclère, à Clamart, constate, lui aussi : « Contrairement à l’an dernier, nous avons une unité (soit 10 lits) fermée. » A l’hiver 2021, il y avait 14 lits de plus. Il en faudrait une trentaine. Conséquence ? Les petits Franciliens sont hospitalisés à Orléans, Rouen ou Reims - un phénomène déjà décrit par « Le Canard »... en novembre 2019.

          Fin septembre, trouver une place pour un jeune malade souffrant d’asthme sévère a tenu du parcours du combattant, comme en témoigne un document hospitalier : « Bicêtre : 0, Necker : 0, on me dit pas de place en Ile-de-France, Raymond-Poincaré : 0 », puis, enfin : « Orléans : 1 place !!! » Pareil pour ce cas de pneumopathie avec crises convulsives : « Transfert en hospitalisation en pédiatrie à Fontainebleau par manque de place à Béclère. »

          Un toubib résume : « Les parents d’enfants hospitalisés doivent savoir que l’hiver va être rude, et, faute de place en Ile-de-France, ils vont devoir faire de gros trajets pour [qu’ils soient] soignés. » En espérant qu’ils aient les moyens de faire le plein.

Priorité aux dividendes et aux cliniques privées ! Vive l'union européenne de merde qui a tué - entre autres - le système de santé de la France ! Des statistiques montrent qu'il y a de plus en plus de décès d'enfants de - de 5 ans en Europe ! Et après, "on" va vous demander de faire des gosses ! Et surtout, faites-en beaucoup, car "on" aura de gros besoins d'esclaves...

 

> Additifs alimentaires : liste des plus risqués pour la santé

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E210 - E211 - E 212 - E 213 - E 214 - E215 - E216 - E217 - E218 - E219 - E220 - E221 - E222 - E223 - E224 - E225 - E226 - E227 - E228 -E249 - E250 -E251 - E252 - E280

E320 - E321 - E324

E441

E450 - E551 - E621 - E900 - E921

Conservateurs :
- E210 à E213 (acide benzoïque et ses dérivés), susceptible de déclencher des crises d’asthme caractérisées par des difficultés à respirer, un manque de souffle, une respiration sifflante et de la toux chez les individus sensibles (par ex. les asthmatiques) (EFSA)
- E211 (benzoate de Sodium). Répandu dans les boissons gazeuses, mais aussi, le benzoate de sodium est un allergène également responsable de cas du syndrome d'hyperactivité chez les enfants. De plus, il peut former des composés toxiques ou cancérigènes selon l'Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse (ARTAC, France).
- E214 à E219. Méthylparabène ou 4-hydroxybenzoate de méthyle (E218) et son sel de sodium (E219) ; éthylparabène ou 4-hydroxybenzoate d'éthyle (E214) et son sel de sodium (E215) ; propylparabène ou 4-hydroxybenzoate de propyle (E216) et son sel de sodium (E217). Il s'agit des tristement célèbres composés de la famille des parabènes, suspectés d'être cancérigènes.
- E220 à E228 (sulfites inorganiques), susceptible de déclencher des crises d’asthme caractérisées par des difficultés à respirer, un manque de souffle, une respiration sifflante et de la toux chez les individus sensibles (par ex. les asthmatiques) (EFSA)
- E249 ou nitrite de potassium. Ce conservateur a de nombreux effets pervers : entrave le transport de l'oxygène par le sang, peut entrainer des difficultés respiratoires, favorise les allergies, détruit les vitamines A, B1 et B2.... (Manger Sain). Attention ! Il est autorisé dans les produits BIO.
- E250 ou nitrite de sodium. Ce conservateur et colorant est utilisé pour donner une couleur rose aux produits de charcuterie, donnant le sentiment au consommateur que le produit est frais. Il est présent dans pratiquement toutes les charcuteries où il se combine avec les protéines de la viande pour donner des nitrosamines, hautement cancérigènes. A ce titre, il est interdit dans plusieurs pays et déconseillé (Manger Sain). Attention ! Il est autorisé dans les produits BIO.
- E251 ou nitrate de Sodium. Comme pour les nitrites, voir ci-dessus. Cancérigéne. Les sels de l'acide nitriques (nitrates) se transforment en nitrites dans l'organisme.
- E252 ou nitrate de potassium (salpêtre) : voir E251
- E280 ou acide propionique, induit des changements comportementaux chez les rats de laboratoire : hyperactivité et perte de la sociabilité. Cet acide est soupçonné de contribuer à la régression autistique. Autorisé en France.

Agents anti-oxygène :
- E320 ou butylhydroxyanisole (BHA). Cet additif est utilisé pour éviter aux matières grasses de rancir. Le BHA est un cancérigène possible selon les données du CIRC et un perturbateur endocrinien. Le BHA est difficilement biodégradable et a un haut potentiel de bioaccumulation dans l'environnement. Il est notamment présent dans les chewing-gums.
- E321 ou butylhydroxytoluène (BHT). Comme le BHA, il s'agit d'un Antioxygène utilisé pour retarder l'oxydation des aliments, notamment des matières grasses, et éviter leur rancissement. Il se retrouve dans de nombreux plats cuisinés et chewing-gums... Comme le E320, le 321 a été classé "cancérogène possible pour les humains" (par le CIRC et l'OMS). De plus, il peut provoquer des allergies cutanées, digestives et serait suspecté de favoriser le dépôt des graisses dans les artères chez certaines personnes.
- E324 ou Ethoxyquine. Ce pesticide synthétisé par Monsanto en 1950 est un antioxydant utilisé pour conserver notamment le saumon mais aussi dans l'alimentation du bétail. Considéré comme toxique.

Agents de texture :
- E441 ou gélatine. Sous cette appellation se cache un composé d'origine alimentaire : « 80% de la production en Europe provient de couennes de porcs. 15% provient de peaux de bovins, et plus particulièrement de la fine couche située entre la peau et le tissu sous-cutané et contenant du collagène. Les 5% restants proviennent d'os de porcs et de bovins, de volailles et de poissons », détaille l'association Gelatine Manufacturers of Europe (GME), qui regroupe les principaux producteurs européens de gélatine. Son pouvoir gélifiant apporte de l'élasticité aux bonbons mous, de la consistance à la crème dans les gâteaux et de l'onctuosité aux desserts lactés. Elle est aussi utilisée pour donner du corps aux produits allégés contenant beaucoup d'eau. A bannir pour tous ceux qui sont végétariens ou qui évitent soigneusement les déchets alimentaires provenant des animaux.

Autres additifs :
- E450 diphosphates. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) notait en 2013 les risques pour la santé (principalement cardiovasculaires) d’une surconsommation de phosphates. En juin 2019, elle a durci la dose journalière acceptable de phosphate dans notre alimentation, en soulignant qu’il y avait un risque de dépassement de cette limite pour les adolescents et les enfants.
- E551 (dioxyde de silicium) nanoparticule pouvant être préjudiciable pour la santé.
- E621 (glutamate monosodique ou glutamate de sodium). Cet additif alimentaire qui donne du goût aux aliments est présent dans pratiquement tous les produits de viande transformés. Il serait lié à des troubles neurologiques tels que la migraine, la maladie d'Alzheimer, la perte de contrôle de l'appétit, l'obésité et d'autres maux.
- E951 (aspartame). Cet édulcorant remplace le sucre dans plus de 6000 produits dits "light". Certaines études ont mis en évidence l'apparition de cancers chez des rongeurs. De plus, des études ont alerté sur des risques neurologiques (épilepsie, maux de tête), la prise de poids (un comble) et des risques d'acidents vasculaires cérébraux et cardiaques (Science & Vie, juillet 2011). Cependant, l'EFSA, suite à son analyse des données scientifiques disponibles sur l'aspartame a conclu que "l'aspartame ne pose aucun problème de toxicité pour les consommateurs aux niveaux d'exposition observés. La Dose Journalière Admissible (DJA) actuelle est considérée comme sûre pour la population générale et le niveau d'exposition des consommateurs à l'aspartame est inférieur à la DJA."
- E900 ou dimethylpolysiloxane. C'est un agent anti-moussant utilisé dans les jus de fruits et les conserves de fruits et légumes. - source -

 

💩 Europe : les huiles minérales cancérigènes dans les aliments

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( extrait de Que-Choisir n° 617 d'octobre 2022 )

La suite de cet excellent article dans le magazine...  qui recommande, à juste titre : " En pratique, quelles précautions prendre ? : même si la présence des Moah est désormais strictement limitée, il est fort probable que ces molécules ne disparaissent pas du jour au lendemain de nos assiettes. En attendant que les industriels aient tous amélioré leurs pratiques (choix de matériaux d'emballage non contaminés, adaptation de la chaîne de fabrication...), mieux vaut diminuer le temps de stockage des aliments en contact direct avec des packagings cartonnés. Cela ne supprimera pas totalement le risque, mais devrait tout de même le réduire un peu. De manière générale, pour éviter la migration de substances indésirables, il est toujours préférable de conserver ses produits dans des bocaux en verre."

 

> des bananes plantains badigeonnées d'éthéphon

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          Mauvaise pub pour la banane plantain. Le mois dernier, les bananeraies martiniquaises étaient sous le feu des projecteurs car des margoulins avaient badigeonné sur des bananes plantains fraîchement récoltées un produit interdit. En l'occurrence, un régulateur de croissance végétale - l'éthéphon, de son petit nom - qui, entre autres, accéléré le mûrissement des fruits.

          L'occasion de se pencher sur l'une des baguettes magiques de l'agriculture intensive. Si l'éthéphon, classé cancérogène à fortes doses, est indésirable dans les bananeraies, on a en revanche le droit d'en pulvériser dans les vergers, sur la vigne, les céréales, les aubergines, les poivrons ou les tomates. Malgré les inquiétudes sur sa toxicité, cette molécule est autorisée depuis quinze ans dans toute l'Europe. Vingt et un produits phytosanitaires en contiennent.

          Il faut dire que l'éthéphon est épatant pour gonfler les rendements et faciliter la récolte. Prenez l'ananas, deuxième fruit exotique le plus consommé dans l'Hexagone derrière l'avocat. Les Français en avalent en moyenne 1,3 kilo par an. Aspergée quelques jours avant la cueillette, la substance pénètre dans l'écorce et la chair du fruit, qu'elle fait ainsi jaunir prématurément. L'objectif est de cueillir les ananas avant l'heure afin qu'ils durent plus longtemps en rayons, tout en laissant croire aux chalands qu'ils sont mûrs à souhait. Ce qui donne des fruits plombés de résidus.

          Le Bénin, quatrième producteur d'ananas africain avec 450 000 tonnes par an, avait dû, en 2016, suspendre pendant plus d'un an ses exportations vers l'Europe car les quantités d'éthéphon retrouvées dans ses cargaisons dépassaient les limites maximales autorisées.

          En mars dernier, pour la même raison, des ananas venus du Cameroun ont fait l'objet d'une alerte européenne. Idem en décembre, pour des poivrons espagnols « colorés » en jaune avec de l'éthéphon. Et que dire des tomates ? Les producteurs ibériques, champions de la culture intensive sous serre, vaporisent de l'éthéphon pour faire mûrir artificiellement les tomates encore vertes et intensifier ainsi la récolte.

          Embêtant quand on sait que, chaque année, l'Espagne nous envoie plus de 100000 tonnes de tomates industrielles. Nos céréaliers de la Beauce ont, eux aussi, un faible pour l'éthéphon, qui empêche le blé ou l'orge de verser en rigidifiant les tiges.

          L'Europe a prévu de revoir les autorisations accordées l'année prochaine à cette charmante substance. On espère que la décision de Bruxelles sera mûrement réfléchie !

Comme d'hab., pour goinfrer ses actionnaires, l'agro-alimentaire - avec la complicité des gouvernements et de l'Europe de merde -  nous goinfrent de résidus de pesticides !!! Vous êtes souvent malade ( maux de têtes, ventre,... ) ou subissez des maladies "chroniques", ne cherchez pas trop loin, regardez ce que vous mangez ou respirez...