l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



Le journalisme français est l'art de faire croire au peuple ce que le gouvernement juge opportun de lui faire admettre - Heinrich Von Kleist

💩 Europe : Pegasus, les eurodéputés haussent le ton contre la Commission, critiquée pour son inaction

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          Les eurodéputés, réunis en plénière, n’ont pas caché leur amertume face au refus de la Commission européenne de se pencher formellement sur les nombreuses révélations d’espionnages permises par Pegasus, le logiciel espion de la société israélienne NSO Group.

          « Le silence dans les rangs est assourdissant », a déploré Saskia Bricmont, une eurodéputée écologiste membre de la nouvelle commission d’enquête (PEGA) chargée de faire toute la lumière sur l’utilisation des logiciels espions, et dont les travaux ont commencé fin avril. « La Commission et le Conseil ont déjà été plus prompts à prendre des mesures rapides pour des questions de sécurité », a-t-elle ajouté, ironique.

          Réunis au sein d’un consortium, appelé « Projet Pegasus », Forbidden Stories et Amnesty International, en partenariat avec 17 médias, avaient révélé en juillet dernier que NSO Group mettait à disposition de gouvernements un logiciel très sophistiqué, Pegasus, permettant d’avoir d’avoir accès de manière quasi indétectable à l’intégralité du contenu et des échanges ainsi que de pouvoir suivre la géolocalisation d’un téléphone.

          Le logiciel espion aurait permis d’espionner les appareils de nombreux responsables politiques, journalistes et défenseurs des droits humains dans le monde. Plusieurs États membres, dont la Hongrie et la Pologne, ont reconnu être clients de l’entreprise, réfutant toutefois tout agissement condamnable. (...) - source -

 

 

💩 Europe : le méga site de l'américain Intel en Allemagne reçoit 6,8 Mds € de financement européen

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          Le méga site d'Intel en Allemagne reçoit 6,8 Mds € de financement en vertu de la loi européenne sur les puces, Magdebourg aura deux usines de fabrication de puces.

          En Allemagne, Intel va construire un nouveau « méga-site de fabrication de semi-conducteurs de pointe » pour 17 milliards d'euros. C'est le plus gros investissement de l'américain dans le plan annoncé et probablement le plus important jamais réalisé dans le pays. La construction du nouveau site allemand doit commencer au cours du premier semestre 2023. La production pourra démarrer en 2027, en attente d'approbation par la Commission européenne. Cette gigantesque usine se trouvera à Magdebourg. Cette nouvelle fonderie ne fabriquera pas seulement des produits Intel mais devrait également contribuer à la production de puces pour les clients d'Intel Foundry Services. (...)

          Ce projet doit entraîner la création de 7 000 emplois en Allemagne pour la fabrication de l'usine et 3 000 emplois permanents chez Intel lorsque l'usine sera fonctionnelle : « Au centre de l'Europe et avec les meilleurs talents, une superbe infrastructure et un écosystème existant de fournisseurs et de clients, l'Allemagne est un endroit idéal pour établir une nouvelle plaque tournante - une "silicon Junction" - pour la fabrication de puces avancées. Intel prévoit d'investir initialement 17 milliards d'euros, créant 7 000 emplois dans la construction au cours de la construction, 3 000 emplois permanents de haute technologie chez Intel et des dizaines de milliers d'emplois supplémentaires chez les fournisseurs et partenaires. Intel prévoit de se référer au nouveau site sous le nom de Silicon Junction, connectant la technologie. Cette jonction de silicium servira de point de connexion pour d'autres centres d'innovation et de fabrication à travers le pays et la région ». (...)

          La déclaration du budget fédéral allemand révèle que 2,72 milliards d'euros de financement pour le développement de Magdebourg ont été mis de côté pour cette année. Il s'agit d'un morceau important qui convient à un projet comme celui-ci. Intel recevra un total de 6,8 milliards d'euros pour aider au développement de cette installation particulière de nœud avancé. Le financement de l'EU Chips Act est fixé à 40% du coût total de la méga fab, ce qui signifie que la construction coûtera 17 milliards d'euros au total. (...)

          En France, l'installation de deux centres de recherche sur le plateau de Saclay doit créer 1 000 emplois en dix ans. (...)

         L'objectif général de la loi européenne sur les puces est d'atteindre un objectif de production de 20% de la production mondiale de semi-conducteurs d'ici 2030. Actuellement, la production de semi-conducteurs de l'UE représente environ 9% du total mondial. Le Chips Act de l'UE s'inspire du régime de subventions du Chips Act américain (52 milliards de dollars). Il sert le même objectif, à savoir localiser d'importants facteurs de production de haute technologie et sécuriser les chaînes d'approvisionnement critiques. - source -

📌 pour résumer : grâce à la guerre en Ukraine qui permet aux américains de faire les gros bras en Europe ( demandez-vous à qui profite le "crime" ), les entreprises privées américaines - qui paient quasiment aucun impôt en Europe -  s'y développent de plus en plus - surtout en Allemagne - grâce à d'importantes subventions européennes ! Les autres pays européens se contentent des miettes,...

 

💩 Europe : le jour où le paquet climat a explosé en vol au Parlement européen

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          Les eurodéputés ont rejeté, le 8 juin 2022, les compromis sur trois législations climatiques majeures, dont celles modifiant le marché du carbone et instaurant une taxe carbone aux frontières de l’UE. Le paroxysme d’une séance survoltée au Parlement. Les trois textes devront repasser d’ici quelques semaines, le temps de trouver une majorité stable.

          Soudain, la machine s’est enrayée. Après une heure de votes à la chaîne sur des centaines d’amendements au paquet climat, les eurodéputés sociaux-démocrates réclament un répit, à 13 h 25, le 8 juin. « Le groupe a besoin de se concerter une dernière fois », exige leur cheffe de file, l’Espagnole lratxe García Pérez, dans une atmosphère d’assemblée générale étudiante, à Strasbourg.

          Cinq minutes de conciliabule plus tard, elle baisse le pouce, un geste à la romaine qui fait voler en éclats toute majorité sur le marché du carbone (ETS). Le compromis tombe et entraîne dans sa chute le texte sur le Fonds social pour le climat et la taxe carbone aux frontières (CBAM), des législations privées de leur raison d’être, faute d’accord sur l’ETS. Trois pans essentiels du paquet climat, présenté en juillet 2021 par la Commission européenne, censé mettre l’UE sur la trajectoire d’une baisse d’au moins 55 % de ses émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici à 2030.

          Stupeur au Parlement européen, où le travail des commissions et dans les coulisses à l’approche des plénières permet en général de limiter les coups de théâtre de ce genre. Il y a bien des antécédents, comme le rejet de la directive sur les droits d’auteur, en 2018, mais ils sont exceptionnels. (...) - source -

          ... " Résultat de ce rouleau compresseur, les eurodéputé-es ont voté ce mercredi 8 juin pour la suppression définitive des droits à polluer gratuits non pas en 2030… mais en 2034. Face à ce fiasco et d'autres affaiblissements du texte, les parlementaires socialistes et écologistes ont préféré se prononcer contre l’ensemble du projet de réforme du marché carbone, jugé trop peu ambitieux..."

 

💩 Europe : la guerre du sel

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          Comme du gros sel dans le sablier. Cela fait presque cinq ans maintenant que la Commission européenne se casse la tête pour définir ce qu'est un sel bio. Pour les 600 petits exploitants de marais salants des côtes bretonne et vendéenne, seul leur sel marin artisanal est digne de bénéficier de l'estampille « Agriculture biologique ». Une alléchante étiquette « AB » que lorgnent aussi les producteurs de sel industriel. Au premier rang desquels l'allemand Esco, propriétaire de la marque Cérebos, et le groupe français Salins (La Baleine), qui extrait ses 100 000 tonnes par an de Camargue ainsi que d'une gigantesque mine en Meurthe-et-Moselle (« Conflit », 2/10/19).

          Dans une première version du cahier des charges, Bruxelles avait mis dans le même panier bio le sel marin récolté à la main dans des petits bassins d'une dizaine de mètres carrés et celui extrait mécaniquement par des robots moissonneurs sur des exploitations de plusieurs hectares. Plus salé encore : l'Europe avait carrément envisagé d'accorder la fameuse certification bio au sel minier, également utilisé pour déneiger les routes ou dans les lave-vaisselles.

          La levée des spatules des paludiers l'avait obligé à revoir fissa sa copie et à mandater un groupe d'experts. Il y a quelques semaines, la Commission a rendu une troisième version de son projet de règlement. Entre-temps le gouvernement français a enfin tapé du poing sur la table à Bruxelles pour détendre ses paludiers contre les Allemands, qui voulaient protéger leurs mines de sel. Il faut dire que nos députés lui avaient mis la pression en votant, en février une résolution limitant la certification bio au sel récolté à la main. Résultat des courses : la Commission a exclu de son projet de règlement le sel minier extrait à coups d'explosifs ou par procédé chimique. En revanche, le sel de mine prélevé par des raboteuses rotatives pourra prétendre au label bio. Comme du sel sur la plaie, pour nos paludiers.

          Et le pire est peut-être à venir, puisqu'une quatrième et dernière mouture du cahier des charges est prévue à l'automne. Une aubaine pour les Allemands, qui vont pouvoir intensifier leur lobbying auprès de la Commission. De leur côté, les Espagnols, profitant du fait que le nouveau règlement européen sur les produits bio est entré en viqueur en janvier sans le cahier des charges sur le sel « AB », ont déjà interprété le texte à leur sauce pour vendre du sel marin industriel sous étiquette bio.

Tout cela ne manque pas de sel...

( extrait du Canard Enchaîné n° 5299 du mercredi 1er juin 2022 page 5 )

 

 

💩 Europe : le semestre européen, quand le marché prime sur la démocratie

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          Le 4 mai dernier, la France a présenté son plan national de réformes alors qu'elle n’avait pas encore élu une nouvelle majorité au parlement censée les conduire. Et le Conseil européen est formel : « Dans le cadre du semestre européen, les États membres alignent leurs politiques économiques et budgétaires sur les règles arrêtées au niveau de l'UE. » Un petit problème de souveraineté, non ? relève l'économiste Frédéric Farah.

          La construction des politiques économiques dans le cadre de l’Union économique et monétaire n’est pas simple à déchiffrer tant les niveaux nationaux et supranationaux se mêlent sans grande clarté. Bien souvent des documents clefs qui orientent les politiques économiques nationales font à peine la une des médias pour retomber aussitôt dans l’indifférence. Pourtant, cette négligence est coupable, car il s’agit de véritables feuilles de route économiques.
Ces documents de rien, mais si essentiels, sont ceux issus du Semestre européen et nous concernent au premier chef. Présentés à la presse, disponibles sur les sites de l’Union européenne (UE), ils n’ont pas véritablement retenu l’attention. La crise ukrainienne, le retour d’une certaine inflation, les pénuries diverses occupent les esprits. Alors la caravane européenne passe. (...)

          Ces mots et orientations technocratiques se traduisent dans bien des choses concrètes comme la réforme de l’assurance-chômage française de décembre 2021, la future réforme des retraites, la promotion de la négociation collective au niveau des entreprises – et non pas des branches – ou encore les ordonnances Pénicaud sur le marché du travail. La liste serait longue. C’est le marché des réformes en faveur du marché et par le marché. Ce programme a connu une extension à l’ensemble des pays de l’UE. Il suffit d’observer les réformes du marché du travail et de la protection sociale conduites en Europe depuis plus de dix ans pour s’en convaincre. (...)

          En somme quelles que soient les majorités, un programme de réforme en cours engage la représentation nationale. Si l’on va jusqu’au bout de cette logique, c’est une véritable dépolitisation des choix économiques d’une nation qui émerge alors. Dépolitisation de la monnaie, du budget… L’affaissement démocratique devient inquiétant. Ce sont des fonctionnaires non élus issus de comité financier chargés d’évaluer la pertinence des choix nationaux qui donnent le la. On voit bien la mascarade électorale qui se dessine. (...) - source -

 

💩 Europe : quand Ursula von der Leyen fait ce qu'elle veut...

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          Si Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, « continue de refuser à appliquer sérieusement les règles de conditionnalité sur l’état de droit, nous lui retirons notre soutien », a indiqué l’eurodéputé Guy Verhofstadt.

          Trois figures du groupe Renew (libéraux) au Parlement européen ont appelé lundi à soumettre au vote des eurodéputés une motion de censure contre la commission Von der Leyen, lui reprochant son feu vert au plan de relance polonais malgré les manquements de Varsovie sur l’état de droit.

          Pour être mis au vote en séance plénière, ce texte contre l’exécutif de l’Union européenne préparé par la Néerlandaise Sophie in’t Veld, l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt et l’espagnol Luis Garicano, vice-président du groupe Renew (auquel appartient la délégation française LREM), devra d’abord recueillir les signatures d’au moins un dixième des eurodéputés (soit 70 parlementaires).

          Si Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, « continue de refuser à appliquer sérieusement les règles de conditionnalité sur l’état de droit », qui visent à conditionner le versement de fonds européens au strict respect par les États membres des droits fondamentaux, « nous lui retirons notre soutien », a indiqué Guy Verhofstadt.

          Trois figures du groupe Renew (libéraux) au Parlement européen ont appelé lundi à soumettre au vote des eurodéputés une motion de censure contre la commission Von der Leyen, lui reprochant son feu vert au plan de relance polonais malgré les manquements de Varsovie sur l’état de droit.

          Pour être mis au vote en séance plénière, ce texte contre l’exécutif de l’Union européenne préparé par la Néerlandaise Sophie in’t Veld, l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt et l’espagnol Luis Garicano, vice-président du groupe Renew (auquel appartient la délégation française LREM), devra d’abord recueillir les signatures d’au moins un dixième des eurodéputés (soit 70 parlementaires).

          Si Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, « continue de refuser à appliquer sérieusement les règles de conditionnalité sur l’état de droit », qui visent à conditionner le versement de fonds européens au strict respect par les États membres des droits fondamentaux, « nous lui retirons notre soutien », a indiqué Guy Verhofstadt. Ukraine, Covid, Brexit… Ursula von der Leyen, capitaine européenne dans la tempête
« Un problème politique majeur »

          La Commission a donné mercredi son feu vert au plan de relance polonais de 35,4 milliards d’euros, bloqué depuis plus d’un an à cause des manquements reprochés à Varsovie en matière d’indépendance de la justice.

          Or, les trois responsables de Renew jugent insuffisantes les annonces de Varsovie, dont la levée de la suspension d’un juge et le vote au Parlement polonais de la suppression de la chambre disciplinaire censée contrôler les juges, qui ont ouvert la voie au feu vert de Bruxelles.

          Les conditions réclamées par la Commission « sont en-deçà de ce qui a été exigé par la Cour européenne de justice (CJUE), et ne répondent pas au refus des autorités polonaises de reconnaître la primauté du droit de l’UE », alors que Varsovie « ne manifeste aucune intention (...) de restaurer pleinement l’indépendance du pouvoir judiciaire », cingle Sophie in’t Veld, accusant Ursula von der Leyen d’avoir « créé un problème politique majeur ». (...)

          Pour être adoptée au Parlement, une motion de censure doit être approuvée aux deux-tiers des suffrages exprimés. Contactés, des responsables et porte-paroles de différents groupes (Verts, S&D, Renew et PPE - droite pro-européenne et première force au Parlement), réservaient leur position avant des réunions prévues dans l’après-midi à Strasbourg.

          Iratxe Garcia Perez, présidente de S&D, avait cependant appelé la semaine dernière à refuser tout versement avant que la Pologne ne remplisse « toutes les conditions » fixées par la CJUE, tandis que les Verts exprimaient leurs « graves préoccupations ». - source -