l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



La tombola, c'est l'opium des pauvres - Balzac
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> Projet Loi de Finances 2024 : les associations dénoncent un amendement qui menace de bâillonner la société civile

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          Pendant l’examen du PLF 2024, la commission des finances de l’Assemblée nationale a adopté un amendement sur le financement des organisations faisant appel à la générosité du public, rédigé par la FNSEA, repris par la droite, l’extrême droite et la majorité. Un amendement très inquiétant pour les libertés d’association et d’expression.

          Vendredi 13 octobre un amendement au projet de loi de finances a été adopté en commission des finances de l’Assemblée nationale : ce dernier, rédigé par la FNSEA et repris sous différentes formes par des député·es de la droite, de l’extrême droite et de la majorité, vise à suspendre les avantages fiscaux à tout organisme faisant appel à la générosité du public au titre des dons, versements et legs lorsque ceux-ci seraient condamnés pour certaines infractions pénales. Il élargit la liste de ces infractions, en y ajoutant entre autres la diffamation, la provocation à la commission de délits, le fait d’occuper un terrain appartenant à autrui ou encore la dégradation de biens.

          Des associations environnementales, citoyennes et paysannes dénoncent fermement cet amendement qui, s’il était définitivement adopté et mis en œuvre, toucherait de plein fouet les organisations qui dénoncent les dérives de notre système agricole et industriel, via la presse ou des actions de désobéissance civile résolument non-violentes. Cet amendement étend dangereusement la liste d’infractions pouvant supprimer les avantages fiscaux, caractérisant ainsi une grave violation des libertés d’association et d’expression. Les associations demandent au gouvernement de tout mettre en œuvre pour que cette mesure soit rejetée, y compris si le texte du Projet de Loi de Finances devait être adopté avec l’usage du 49.3.

          Alors que la crise climatique impacte particulièrement le secteur agricole, qui doit se transformer de toute urgence, cet amendement veut priver certains acteurs, essentiels au débat démocratique, de leur capacité à agir en tant que lanceurs d’alerte. Les actions de dénonciation publique et de désobéissance civile, comme de nombreuses actions de lanceurs d’alerte, ont permis de nombreuses avancées en levant le voile sur la souffrance animale dans certains abattoirs et certaines exploitations agricoles, sur les impacts environnementaux d’un système agricole industriel, ou encore sur les pratiques frauduleuses du système agroalimentaire. Plus généralement, ce texte, s’il était appliqué, toucherait l’ensemble des organisations de la société civile, bien au-delà de celles qui travaillent sur les enjeux agricoles et alimentaires.

          Face à cette nouvelle tentative d’intimidation de la société civile, les organisations continueront de défendre sans relâche les libertés d’opinion et de manifestation, si essentielles face aux épreuves que nous traversons et pour la démocratie, et d’alerter les citoyennes et citoyens sur ces dérives sécuritaires. - source -

Bé, s'étonner encore de tels amendements ? Rien de plus normal dans une dictature !

 

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> nous sommes-nous fait arnaquer par le vétérinaire ?

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          " Notre chat de 9 ans a eu une maladie au foie, nous avons dû l'emmener chez un premier vétérinaire : il y est resté du lundi au mercredi, au total 430€ pour analyses, hospitalisation et pose d'une sonde. Son état empirant grandement nous avons dû le transférer dans une clinique hospitalière où nous avons été reçus par une première personne et avons signé un devis de 1600€ pour hospitalisation du mercredi au lundi avec les soins nécessaires. Lors du changement de vétérinaire le week-end, nous recevons un appel nous informant de "quelques erreurs" sur le devis, le montant serait plutôt autour des 2500€.

          Au final notre chat n'a pas survécu suite à la pose de la sonde qui devait lui permettre de revenir à la maison. Si on compte les frais du premier véto à 430€ plus les 2500€ plus les 200€ de crémation cela monte la facture à 3000€, pour au final avoir perdu notre chat. Cela vous semble-t-il être un montant "normal" ? " - source -

 

Comme pour beaucoup d'autres professions, de nombreuses cliniques vétérinaires se font ces dernières années acheter par de grands groupes prédateurs, et après une courte période pour empêcher les clients de fuir, ils font des changements profonds et agressifs sur certains tarifs & méthodes, la preuve !

 

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🔨 BLOB du jour

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          Les "reportages" récurrents des météos nationales exposant, en long, en large et en travers, les dégâts relatifs aux bouleversements climatiques, montrent en réalité l'incurie des élus, responsables du non entretien des rivières, forêts, bâtiments, routes et autres...

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> assistanat pour ultra-riches : le CAC40 sous perfusion de l’État

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          Pour justifier la réforme du RSA, une partie de ses défenseurs relance l’ancien débat autour de « l’assistanat » : les chômeurs percevraient un revenu aux frais de la collectivité sans chercher à trouver un nouveau travail. Il n’est bien sûr jamais fait mention d’une autre forme d’assistance, subventionnée par l’État, et d’une ampleur massive : celle qui bénéficie aux grandes entreprises depuis des années. Cet « assistanat pour ultra-riches » est pourtant autrement plus significatif. Extrait de Super–profiteurs, le petit livre noir du CAC 40, un ouvrage coordonné par Frédéric Lemaire et Olivier Petitjean ; chapitre « Aides publiques : une addiction devenue un tabou », par Maxime Combes.

          157 milliards d’euros, soit 6,4 % du PIB. Les montants en jeu sont astronomiques, et augmentent d’année en année. En janvier 2007, un rapport public les évaluait à 65 milliards d’euros par an, dont 90 % financées par l’État et le reste par les collectivités locales et d’autres acteurs publics, pour un montant global équivalent à 3,5 % du PIB. En juin 2013, un rapport publié par l’Inspection générale des finances nous apprend qu’elles atteignaient 110 milliards d’euros par an. Puis 140 milliards d’euros en 2018, selon les propos de Gérald Darmanin, alors ministre de l’Action et des Comptes publics. Des chercheurs de l’Ires de l’université de Lille ont réévalué ce montant à 157 milliards d’euros pour l’année 2019.

          Comment se représenter des sommes aussi monstrueuses ? Prenons quelques exemples… 157 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises du CAC40, c’est :
– l’équivalent de 6,4 % du PIB,
– plus de 30 % du budget de l’État,
– presque 10 milliards d’euros de plus que l’ensemble des aides sociales (allocations familiales, pauvreté, chômage et aides au logement), pourtant régulièrement pointées du doigt et accusées de coûter « un pognon de dingue » à la collectivité.

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> un toubib bien dans son assiette ( Pr David Khayat anti nutri-score )

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          Le NUTRI-SCORE « n'apporte rien de plus que les valeurs nutritionnelles et peut même nous induire parfois en erreur. Son impact positif sur notre santé n'a jamais été démontré ». Dans son dernier livre, au titre alléchant, « L'ordonnance est dans votre assiette ! » (Plon), le professeur David Khayat cogne à grands coups de louche sur le fameux logo nutritionnel aux cinq couleurs, inventé par la France.

          Le cancérologue, qui s'est déjà fait épingler pour avoir été consultant du cigarettier Philip Morris, vient cette fois en aide à l'industrie agroalimentaire, farouchement opposée à un étiquetage permettant de repérer d'un seul coup d’œil les produits désastreux pour notre santé.

          Pour promouvoir son ouvrage, coécrit avec une communicante qui œuvre notamment pour une filiale du géant laitier Lactalis, détracteur notoire du Nutri-Score, Khayat égrène les contre-vérités comme un chapelet de saucisses. Ainsi, contrairement à ce qu'affirme le cancérologue, une centaine d'études scientifiques ont conclu à la pertinence et à l'utilité dudit logo. Sans compter le satisfecit du Centre international de recherche sur le cancer, qui le considère comme « le seul étiquetage nutritionnel apposé sur les emballages en Europe pour lequel des résultats scientifiques probants ont démontré son efficacité ».

          Le baratin du toubib est pile-poil celui servi par les gros fabricants italiens de fromage, de charcuterie et de confiserie. Les autorités transalpines, qui jugent le Nutri-Score trop pénalisant pour leurs industriels, ont tout fait pour empêcher un étiquetage européen calqué sur le logo français. Ainsi, le 27 octobre 2022, le représentant permanent de l'Italie à Bruxelles, flanqué du responsable de la Fédération italienne des industries alimentaires, rencontre le chef de cabinet de la Direction générale de l'agriculture de la Commission européenne.

          Dans le compte rendu de la réunion, que vient de récupérer, parmi d'autres documents, l'ONG Foodwatch, les Italiens hachent menu le Nutri-Score. Banco : quelques jours plus tard, ledit chef de cabinet fait savoir à son homologue à la Santé que le commissaire à l'Agriculture ne veut pas du logo aux cinq couleurs. Depuis, l’étiquetage nutritionnel européen, qui devait voir le jour fin 2022, a disparu de l'agenda de la Commission. Et, ça, ce n'est pas du baratin...

Si on en doutait encore, voilà à quoi sert cette union européenne de merde : elle existe uniquement pour le fric qui passe toujours avant la santé des populations et autres,...