l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

> le saccage de la sécu continue de plus belle ! future privatisation oblige...

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La Sécu n'assure pas l'emploi !

          Pas moins de 1 720 salariés de la Caisse nationale de l’assurance-maladie (Cnam) vont manquer à l’appel d’ici à 2027 ! Une purge consignée noir sur blanc dans la nouvelle convention d’objectifs et de gestion que l’Assu-rance maladie présentera cet été. La Sécu justifie sa démarche par « un gain de productivité » des agents gérant les dossiers des assurés. Sauf que ses bilans chiffrés disent le contraire !

          Selon les chiffres présentés au conseil de la Cnam le 1er décembre dernier, les indemnités journalières versées aux salariés en cas d’arrêt maladie ont été réglées en moyenne au bout de 33,5 jours en 2022. Deux ans plus tôt, c’était 31 jours, pour un objectif fixé depuis 2019 à 27 jours. En cause : un manque de moyens et un logiciel de liquidation des indemnités journalières des travailleurs indépendants... défaillant. Ce système performant a dû être modifié « à 42 reprises depuis 2020 », a noté la Cour des comptes en octobre. Il doit désormais être étendu à tous les salariés...

          Une réclamation par téléphone ? Le taux de décroché sur les plateformes culmine à 52 % en 2022, bien en deçà du but affiché de 70 %. Et ça ne va pas s’arranger : au bout de quinze minutes d’attente, la communication est coupée. Non mais allô, quoi...

Agents d’écueil

          Dans le même temps, la Cnam veut inciter les assurés à préférer les appels aux visites physiques. Lors du comité social et économique de la caisse d’Ille-et-Vilaine, le 13 juin, la direction a regretté de n’atteindre que 12 % de rendez-vous téléphoniques (pour l’ensemble des réclamations) alors qu’elle en espérait 40 %, détaille Guillaume Danard, de la CFDT. Et pour cause : la caisse est passée de 79 agents d’accueil à seulement 38 entre Et les échanges par mail ? Mauvaise pioche ! L’Assurance maladie procède depuis trois ans à des « archivages », un doux euphémisme pour évoquer la suppression des courriels les plus anciens auxquels aucune réponse n’a été apportée. Elle l’a expliqué à la CFDT en septembre : « Il est préférable de répondre à des mails qui ont 4, 5, 6 jours plutôt que de courir après le stock. »

          « C’est un cercle vicieux, décrit un syndicaliste. Les assurés ne reçoivent pas leur versement, ils appellent nos plateformes, on ne décroche pas, ils se rabattent sur l’accueil physique, et les derniers agents en poste se font incendier ! » De son côté, l’Assurance maladie l’assure au « Canard » : « Les discussions se poursuivent. » En espérant qu’elles ne soient pas « archivées » ! - Fanny Ruz-Guindos -

 

🎨 Bozhena Fuchs, vous connaissez ?

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          Bozhena Fuchs (née en 1987) est une artiste qui vit et travaille actuellement à Prague, en République tchèque.

          Elle s'inspire de la beauté de la nature intacte et de la puissance de notre civilisation. En utilisant des coups de pinceau et des mouvements intenses, elle essaie de capturer la vitalité, le moment singulier dans le temps. Son objectif est d'évoquer un sentiment d'énergie et de vie. Il ne peut être trouvé que par une recherche créative. De cette manière, la peinture devient un lieu de collision entre rationalité, expérience d'apprentissage et spontanéité. Dans ce jeu d'expérience et de spontanéité, le tableau s'ouvre et respire vraiment.

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🏛️candélabre romain porte-lampes ( Italie, entre 0 et 79 )

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          Candélabre porte-lampes, Rome antique : incrustations de cuivre et d'argent sur la base décorée de rinceaux et de palmettes. Les 4 branches issues du fût quadrangulaire servaient à suspendre par des chaînes les 4 lampes dont la présence est attestée par une gravure de 1862 1er siècle ap J.C (avant 79) Collection Durand puis Pourtalès, 1865. Musée du Louvre

 

> la Sécu (Macron) veut transférer 500 millions de frais dentaires aux mutuelles

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          Alors que la prise en charge des soins dentaires par l'Assurance maladie passera de 70% à 60% en octobre, assureurs et institutions de prévoyance devront compenser ce déremboursement.

          La Sécurité sociale veut baisser ses remboursements de soins dentaires à partir d'octobre, pour un montant de 500 millions d'euros par an qui serait transféré aux complémentaires santé, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. Les complémentaires santé grincent des dents. La Direction de la sécurité sociale leur a en effet annoncé jeudi qu'à compter du 1er octobre la prise en charge des soins dentaires par l'Assurance maladie passera de 70% à 60%.

         À charge pour les mutuelles, assureurs et institutions de prévoyance de compenser ce déremboursement, évalué à 500 millions d'euros en année pleine. Une décision qui ne leur convient ni sur le fond, ni sur la forme. «Ce n'est pas à la hauteur des enjeux», déclare le président de la Mutualité française, Éric Chenut, critiquant une mesure «unilatérale» et «technocratique», qui «ne va pas permettre d'accompagner la transformation du système de santé, ni de répondre au virage préventif».

          Ce choix est d'autant plus «incompréhensible» que le gouvernement a instauré en début d'année un «comité de dialogue» pour préparer un transfert initialement chiffré à 300 millions, rappelle-t-il. Éric Chenut a d'ailleurs sollicité un rendez-vous avec François Braun, en espérant que le ministre de la Santé «demandera à son administration de mettre en œuvre les orientations qu'il a fixées».

          Mais l'arbitrage a bien été validé par le gouvernement : le ministère a confirmé dans un communiqué la prochaine «prise en charge plus large des soins bucco-dentaires par les complémentaires», à hauteur d'un demi-milliard d'euros. Celles-ci préviennent qu'elles le répercuteront sur leurs tarifs l'an prochain. «Cette décision aura mécaniquement des conséquences sur les cotisations», indique Marie-Laure Dreyfuss, déléguée générale du Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP).

          Tout en déplorant elle aussi une «mesure comptable» et «sans aucune valeur ajoutée sur le niveau de soins et de remboursement global des assurés». La facture pourrait encore gonfler, au gré des négociations en cours entre l'Assurance maladie et plusieurs professions, notamment les dentistes qui pourraient signer une nouvelle convention d'ici fin juillet. Une tractation avec les sages-femmes est également sur le point de s'achever, tandis que des discussions «éclair» viennent de s'ouvrir avec les infirmiers et d'autres paramédicaux pour compenser l'inflation. Du côté des médecins, les consultations seront revalorisées de 1,50 euro au 1er novembre, ce qui coûtera 700 millions d'euros à la Sécu et 100 millions aux complémentaires en année pleine. - source -

L'objectif de la macronie ( et des LR ) a toujours été la suppression de la sécurité sociale pour la remplacer par des entreprises privées juteuses ( ex-mutuelles )... Pour ces gens-là, la santé est une ressource financière comme les autres et des actionnaires doivent en tirer le maximum de profits. Continuer donc à voter pour la droite mais crevez en silence...

 

> la dissolution du collectif écologiste Les Soulèvements de la Terre a été prononcée

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          Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, avait engagé cette procédure de dissolution le 28 mars, quelques jours après les violents affrontements qui ont eu lieu à Sainte-Soline (Deux-Sèvres). Un recours va être déposé devant le Conseil d’Etat, ont annoncé les avocats du collectif.

          Le collectif écologiste Les Soulèvements de la Terre (LST) a été dissous, mercredi 21 juin, en conseil des ministres, a annoncé le même jour le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin.

          « Le recours à la violence n’est pas légitime en Etat de droit et c’est bien cela qui est sanctionné », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, à la sortie du conseil des ministres. « Sous couvert de défendre la préservation de l’environnement », Les Soulèvements de la Terre « incitent à la commission de sabotages et dégradations matérielles, y compris par la violence », justifie le gouvernement dans le décret de dissolution, en listant une série d’actions du collectif ayant entraîné des « destructions matérielles » et « des agressions physiques contre les forces de l’ordre ».

          « Le gouvernement vient d’enclencher la procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre. Mais on ne dissout pas un Soulèvement. Tout continue. Car vous êtes, nous sommes toutes et tous, les Soulèvements de la Terre », a réagi le collectif sur Twitter. Des rassemblements étaient en cours mercredi soir à Paris, Nantes, Rennes, Bordeaux, et Toulouse entre autres, pour protester contre la dissolution du collectif.

          Les avocats des Soulèvements de la Terre ont annoncé mercredi leur intention de déposer un recours devant le Conseil d’Etat contre la dissolution du collectif par le gouvernement, car elle « intervient au mépris des libertés fondamentales », a souligné l’un des conseils du collectif, Raphaël Kempf. « Le gouvernement n’a pas de base juridique solide pour dissoudre Les Soulèvements de la Terre », a-t-il ajouté. « Nous contestons ne serait-ce que l’appellation du “groupement de fait” parce que Les Soulèvements de la Terre, c’est un mouvement qui est horizontal, qui ne peut être dissous », a complété sa consœur, Ainoha Pascual.

          Mardi, à l’Assemblée, le ministre de l’intérieur avait défendu le décret de dissolution de LST en faisant valoir qu’« aucune cause ne justifie qu’on blesse des policiers et des gendarmes ». Gérald Darmanin avait engagé cette procédure de dissolution le 28 mars, quelques jours après les violents affrontements qui ont eu lieu à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) lors d’une manifestation contre une retenue géante d’eau pour l’irrigation, qui avaient fait de nombreux blessés parmi les manifestants et les forces de l’ordre.

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> Saint-Colomban : des petits agriculteurs attaqués, vraiment ?

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          Suite aux actions écologistes menées en Loire-Atlantique dimanche 11 juin contre l’agro-industrie et les carrières de sables, un déferlement d’intoxications d’un niveau rarement atteint se déchaîne contre Les Soulèvements de la Terre. À écouter certaines chaînes de télé, une horde de terroristes venus des villes passe ses dimanches à attaquer sans raison de petits maraîchers sans défense. Absolument tout est faux. Et on vous le prouve. Voici une dose de désintox à partager.

Petits maraîchers ?

          «Cela me heurte profondément. Tout cela appelle des heures qui ne sont pas les bienvenues». Ces mots viennent d’Emmanuel Torlasco, directeur de la Fédération des Maraîchers Nantais, entreprise ciblée lors des actions.

          Emmanuel Torlasco n’est ni paysan ni maraîcher, il n’a probablement jamais travaillé la terre. Avant d’être à la tête de cette Fédération, il occupait le poste de secrétaire général régional de «l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction», un lobby du béton, après avoir travaillé dans le monde judiciaire et avoir été chargé des «relations publiques» dans un consulat. Rien à voir avec l’image du petit paysan attaché à son pré.

          Cette Fédération des Maraîchers Nantais est un géant. Un consortium de 200 entreprises avec 3000 salariés, 3 à 5000 saisonniers et 4500 hectares de terres. Son chiffre d’affaires annuel avoisine les 25 millions d’euros. Les paysans qui étaient présents à l’action des Soulèvements de la terre dénoncent précisément cette firme de gros exploitants qui empêchent les petits cultivateurs de se développer. En Loire-Atlantique, les surfaces accaparées par le maraîchage industriel ont augmenté de 29% entre 2010 et 2021. On assiste à un mouvement de concentration des terres par des agro-industriels au détriment de petits paysans.

           Quant au champ de muguet industriel qui a été ciblé, il appartient au groupe VINET, un gros exploitant local du sud de Nantes, qui concentre les terres et réalisait un chiffre d’affaire de 49 millions d’euros l’an dernier. En augmentation de 11,74% par rapport à l’année précédente !

          Et sur le plan social ? Zéro pointé. En avril 2023 : un article de l’Hebdo du Sèvre et Maine évoquait le recrutement de travailleurs étrangers par la Fédération des Maraîchers Nantais. Le journal explique qu’une entreprise privée embauche des travailleurs directement au Maroc pour les envoyer dans les travaux maraîchers pénibles en pays nantais. Ces ouvriers n’ont aucun droit : ils «ne peuvent pas être résidents français. Une convention entre le Maroc et la France leur permet de rester jusqu’à 6 mois moins un jour». Pas un jour de plus. 6 mois de labeur et retour au pays, merci, au revoir. Et tout cela pour une paie au SMIC horaire, sans être logés, donc en prélevant le loyer de leur logement en France. L’article vante un dispositif «pilote» et «vertueux». Autrement dit, la plupart du temps, les ouvriers de cette firme maraîchère sont encore moins bien traités…

Cultures écologiques ?

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> de la merdification des choses

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(...)

          Les monopoles sont tellement prégnants dans tous les secteurs que, même dans les écoles de commerce, le but avoué est désormais de faire des entreprises qui soient « vendables » pour les monopoles. J’ai personnellement entendu des « faut pas aller dans telle direction, plus personne ne voudra te racheter après ça ».
          Nous avons donc créé une génération de services, en ligne ou non, qui cherchent la croissance à tout prix sans aucun objectif de rentabilité. Ne devant pas être rentables, ces services ont forcément écrasé la concurrence. (...)

Les techniques de merdification

          Le principe de la merdification est simple : maintenant que les utilisateurs sont captifs, que les concurrents ont quasiment disparu, que les business indépendants ont été acculés à la faillite ou rachetés, on peut exploiter l’utilisateur jusqu’au trognon.

          Certains groupes d’investisseurs se sont spécialisés dans ces techniques. Cory Doctorow les regroupe sous le terme « Private Equity » (PE). Leur job ? À partir d’un business existant, extraire un maximum d’argent en un minimum de temps, disons entre deux et cinq ans.

Comment ?

          Premièrement, en augmentant les tarifs et en supprimant les programmes gratuits. Les utilisateurs sont habitués, migrer vers un autre service est difficile, la plupart vont payer. Surtout si cette hausse est progressive. L’objectif n’est pas d’avoir de nouveaux utilisateurs, mais bien de faire cracher ceux qui sont déjà là. On va donc leur pourrir la vie au maximum : tarifs volontairement complexes et changeant, rebranding absurdes pour justifier de nouveaux tarifs, blocage de certaines fonctionnalités, problèmes techniques empêchant la migration vers un autre service, etc.

          En second lieu, on va bien entendu stopper tout investissement dans l’infrastructure ou le produit. Un maximum d’employés vont être licenciés pour ne garder que l’équipage minimal, si possible sous-payé. Le support devient injoignable ou complètement incompétent, la qualité du produit se dégrade tout à fait.

Bref, c’est la merdification.

          C’est destructif ? C’est bien l’objectif. Car la véritable astuce est encore plus retorse : fort de son historique et de sa réputation, la société peut certainement obtenir des prêts bancaires. Ces prêts amèneront une manne d’argent qui permettra de payer… les personnes travaillant pour le Private Equity (qui se sont arrogés des postes dans l’entreprise). Certains montages permettent même à l’entreprise de prendre un emprunt pour se racheter elle-même… aux investisseurs. Qui récupèrent donc directement leur mise, tout le reste n’étant plus que du bénéfice.

          Une fois que tout est à terre, il ne reste plus qu’à mettre l’entreprise en faillite afin qu’elle soit insolvable. Les utilisateurs sont, de toute façon, déjà partis depuis longtemps.

Les conséquences de la merdification

          Si les conséquences pour le client sont évidentes, elles le sont encore plus pour le travailleur. S’il n’a pas été viré, le travailleur doit donc désormais travailler beaucoup plus, dans une infrastructure qui part à vaut l’eau et sans aucune perspective autre que de se faire insulter par les clients.

          Les « faux indépendants » (livreurs Deliveroo, chauffeurs Uber, etc.) voient fondre leurs marges alors que les règles, elles, deviennent de plus en plus drastiques et intenables. Le terrifiant spectre du chômage nous fait prendre en pitié les employés forcés de nous fournir des services merdiques. Nous les remercions. Nous leur mettons des étoiles par pitié, parce que sinon ils risquent de se faire virer. Et nous payons pour un service de merde. En l’acceptant avec le sourire. Ou alors nous les engueulons alors qu’ils ne peuvent rien faire.

          Le phénomène de merdification n’est pas cantonné aux startups Internet, même s’il y est particulièrement visible. Il explique beaucoup de choses notamment dans la grande distribution, dans le marché de l’emploi, dans la disparition progressive des commerçants indépendants au profit de grandes enseignes. On peut même également le voir à l’œuvre dans le cinéma !

          Il y’a des chances que la plupart des films à l’affiche dans votre cinéma soient des reprises ou des continuations de franchises existantes, franchises qui sont exploitées jusqu’au trognon jusqu’à devenir des sous-merdes. Écrire un scénario est désormais un art oublié et chaque film n’a plus qu’un objectif : produire une bande-annonce alléchante. En effet, une fois le ticket acheté et le pigeon assis dans son siège avec son popcorn, rien ne sert de lui fournir quoi que ce soit. Il a déjà payé ! Un peu comme si les films n’étaient plus qu’une version allongée de la bande-annonce. Les séries ne cherchent plus à construire quoi que ce soit vu que chaque série d’épisodes (même plus des saisons entières) n’est tournée que si les précédents ont fait un score minimal de vision. Les histoires sont décapitées avant même de commencer.

          La blogueuse Haley Nahman a d’ailleurs analysé une normalisation des couleurs des séries et des films qui pourrait être une conséquence de cette merdification.

          Prendre conscience de cette merdification, la nommer est une étape importante. Et réaliser que ce n’est pas une fatalité. Ce n’est pas l’incompétence ou la paresse des travailleurs qui est en cause. Il s’agit d’un phénomène volontaire et conscient destiné à soutirer un maximum de revenus de notre infrastructure. Il s’agit d’une étape inéluctable du capitalisme monopolistique dans lequel nous vivons.

          Les infrastructures publiques vendues à des entreprises privées ont été une aubaine incroyable pour les merdificateurs. Oui, prendre le train est devenu cher et merdique. Parce que c’est l’objectif : empocher un maximum de bénéfices privés en provenance d’investissements publics. La merdification est une véritable spoliation des biens publics. Cela même pour les entreprises privées qui, très souvent, ont obtenu de l’argent public pour aider à se lancer et à « faire rayonner l’économie de notre belle région » (dixit le ministre qui a voté le budget). Notons que ce type de merdification de l’espace public a toujours existé. Zola l’a parfaitement décrit dans « La curée ».

          À titre individuel, il n’y a pas grand-chose à faire si ce n’est tenter de soutenir les petites entreprises, les commerces indépendants, ceux qui vivent de la satisfaction de leur clientèle. Et faire attention à ne pas se laisser enfermer dans des services commerciaux qui, si alléchants soient-ils, n’ont d’autres choix que de disparaitre ou se merdifier.

          Mais ne nous voilons pas la face, ce n’est pas prêt de s’arrêter. Certains psychopathes semblent avoir comme objectif de merdifier la planète entière pour accroitre leur profit. Et, jusqu’à présent, rien ne semble pouvoir les arrêter. - source -

Je suis content de constater que je ne suis plus seul à utiliser les termes relatifs à la merdification de la société. En ce qui nous concerne, le symbole du coq gaulois qui chante les pieds dans la merde n'a jamais été autant d'actualité...

 

> qu'en est-il de l’ensemble des dettes réclamées à l’Ukraine ?

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          (...) Alors que les gouvernements alliés de Washington et les institutions financières internationales comme le FMI et la Banque mondiale font semblant d’être très généreux, ils augmentent en réalité la dette de l’Ukraine et cherchent à profiter de la situation créée par l’invasion russe et la guerre en cours. Ce n’est pas le sujet de cette interview, mais il est clair que les puissances occidentales, en particulier Washington, et les grandes entreprises du complexe militaro industriel poussent à la prolongation de la guerre.

          La dette que l’Ukraine est en train d’accumuler sert actuellement et dans le futur de moyen de pression aux mains des créanciers pour poursuivre l’application du modèle néo libéral et antipopulaire. Les créanciers exigeront en particulier des privatisations (d’entreprises, de ressources naturelles, de terres arables) afin de s’approprier une partie des richesses de l’Ukraine.

          La dette réclamée à l’Ukraine devrait être annulée comme devrait être annulée la dette des pays du Sud global. Quand nous demandons l’annulation de la dette réclamée à l’Ukraine, nous ne revendiquons pas un privilège pour le peuple ukrainien car nous avançons la revendication de l’annulation généralisée des dettes illégitimes que ce soit au Nord ou au Sud de la planète. Tous les peuples devraient être libérés du joug des dettes illégitimes. (...) - source -

La "générosité" américaine ! On s'en doutait presque pas ! En 1945, les États-Unis avait tout préparé pour faire de l'Europe et de la France une annexe sous contrôle de leur pays. De Gaulle heureusement l'a empêché, mais, depuis une génération, nos "élites" l'ont vendue sans état d'âme petit à petit à la découpe...