l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

> abus sexuels, coups : le silence de figures du bouddhisme dénoncé

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          Coups, privations, viols, emprise psychologique et attentisme : deux journalistes dénoncent, à travers un livre paru mercredi et un documentaire, «le silence» de grandes figures du bouddhisme tibétain face aux «dérives» de certains maîtres en Occident.

          Dans «Bouddhisme, la loi du silence» (JC Lattès), les journalistes Élodie Emery et Wandrille Lanos ont enquêté sur certains des centres bouddhiques tibétains ayant essaimé en Occident depuis ces quarante dernières années.

          Ils ont recueilli «les témoignages de trente-deux disciples abusés, visant treize maîtres différents», dans plusieurs pays occidentaux, aboutissant à la conclusion qu’il y a eu «de graves dérives» dans la pratique de certains maîtres enseignants, ou lamas.

          Des enfants ont été retirés à leurs parents et violentés, des jeunes filles ont été forcées à devenir des «dakinis», «partenaires sexuelles» d’un maître déviant.

«Prise en otage d’enfants et abus sexuels»

          Certaines affaires citées ont déjà été documentées. C’est le cas du maître Sogyal Rinpoché, mort en 2019, qui avait fondé Rigpa, un réseau de 130 centres spirituels. Accusé par huit anciens disciples d’agressions sexuelles, entre autres, il avait été «disgracié» en 2017 par le Dalaï Lama et poussé à une retraite forcée.

          Quant au lama belge Robert Spatz, fondateur de la communauté «Ogyen Kunzang Choling» (OKC), il a été poursuivi par la justice belge notamment pour «prise en otage d’enfants et abus sexuels», pour des faits survenus dans un centre à Castellane (Alpes-de-Haute-Provence), qu’il conteste. Il a écopé en 2020 en appel de cinq ans de prison avec sursis, et s’est pourvu en cassation.

          Pour les auteurs, qui signent également un documentaire (diffusé sur la plateforme d’Arte jusqu’au 11 novembre : https://www.arte.tv/fr/videos/095177-000-A/bouddhisme-la-loi-du-silence/ ), il ne s’agit pas d’«une dérive sectaire isolée», mais «bien un système qui gangrène l’ensemble du bouddhisme tibétain», l’une des branches – minoritaire – du bouddhisme.

          En cause : l’attentisme, selon eux, de grandes figures. «Jusqu’à présent, les autorités spirituelles tibétaines ont ignoré la parole des victimes, répétant à l’envi que le sujet ne relève pas de leur responsabilité. Les tentatives menées de l’intérieur pour s’attaquer au problème des agressions sexuelles dans les communautés ont été accueillies avec froideur ou franche hostilité», écrivent-ils dans le livre.


Silence du Dalaï Lama

          Sont pointés du doigt en particulier les «40 ans de silence» du Dalaï Lama, pourtant averti dès 1993 de «comportements abusifs de maîtres» sur des disciples, lors d’une rencontre (filmée et exhumée dans le documentaire) qui s’était tenue à Dharamsala avec des maîtres européens et américains.

          Pressé d’avoir une parole forte publique, il ne signera finalement jamais une lettre ouverte envoyée qui n’aura aucun effet.

          Les journalistes se demandent également pourquoi, selon eux, le moine bouddhique Matthieu Ricard, interprète français du Dalaï Lama, connu pour ses livres de développement personnel, a semblé, cette dernière décennie, peu, ou pas réagir, notamment à propos de l’affaire Robert Spatz.

          Interrogé mercredi sur France Inter, Matthieu Ricard, dont l’avocate a demandé de supprimer les interviews de lui dans le documentaire, a jugé «exagéré» d’affirmer qu’il n’avait rien dit, soulignant avoir «condamné sans appel» les agissements de Sogyal Rinpoché ou s’être exprimé à la radio au sujet de Robert Spatz.

► pour lire la suite...

> de plus en plus de motos électriques : la Rieju Nuuk Urban 10.5 kW (110 kms/h)

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          La Nuuk Urban 10.5 kW est une moto électrique du célèbre fabricant espagnol de scooters et motos Rieju. La moto est disponible en deux versions: 4 kW (cyclomoteur, 45 km / h) et 10,5 kW (110 km / h). Le moteur électrique est fourni par Bosch.

          La moto offre de la place pour 4 batteries au lithium amovibles pour une autonomie allant jusqu'à 300 km. La durée de charge des batteries est de 4,5 heures et une option de charge rapide permet de charger les batteries en 1,2 heure.

Je me demande cela donne, mais difficile à essayer en France,... Puis, presque 7000€, c'est pas donné,

 

💩 Europe : l'union européenne sacrifie l'Armenie pour le gaz d'Azerbaïdjan

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          " L'Azerbaïdjan peut être rassuré : l’Union européenne craint tellement d’avoir froid cet hiver que tout lui est permis. Y compris de guerroyer à nouveau dans le Haut-Karabakh, deux ans après avoir conquis une bonne partie de ce territoire disputé à l’Arménie depuis des lustres. Les accords gaziers signés entre Bruxelles et Bakou le 18 juillet pour limiter les pertes en gaz russe ne seront donc pas remis en cause. L'UE préfère se taire malgré les tendances belliqueuses en cours au pays de la dynastie Aliyev.

          À la mi-septembre, fort du blanc-seing tacite de l’Europe, les forces azerbaïdjanaises ont donc repris quelques kilomètres carrés de terrain à l’Arménie dans le Haut-Karabakh. Et ce, à l'encontre même des dispositions de l’accord de cessez-le-feu passé il y a deux ans sous l’égide de Moscou. Bakou, supporté par son parrain turc, peut d’ailleurs se féliciter du peu d’entrain du gendarme de la région. Les récents déboires du Kremlin sur le plan militaire en Ukraine expliquant sans doute une réaction à retardement.

          Une aubaine pour llham Aliyev et son clan. L’aventure ukrainienne de Moscou couplée à la lâcheté hivernale de Bruxelles lui rapporte gros : sur l’ensemble de l’année 2022, le volume d’exportation de gaz de l'Azerbaïdjan à l’Europe aura augmenté de 31 % comparé à 2021 ! "

 

> extraits du "discours de la servitude volontaire" d'Etienne de La Boétie

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          (...) Je voudrais seulement comprendre comment il se peut que tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois un tyran seul qui n’a de puissance que celle qu’ils lui donnent, qui n’a pouvoir de leur nuire qu’autant qu’ils veulent bien l’endurer, et qui ne pourrait leur faire aucun mal s’ils n’aimaient mieux tout souffrir de lui que de le contredire. Chose vraiment étonnante - et pourtant si commune qu’il faut plutôt en gémir que s’en ébahir, de voir un million d’hommes misérablement asservis, la tête sous le joug, non qu’ils y soient contraints par une force majeure, mais parce qu’ils sont fascinés et pour ainsi dire ensorcelés par le seul nom d’un, qu’ils ne devraient pas redouter - puisqu’il est seul - ni aimer - puisqu’il est envers eux tous inhumain et cruel. Telle est pourtant la faiblesse des hommes : contraints à l’obéissance, obligés de temporiser, ils ne peuvent pas être toujours les plus forts.

          (...) Quel est ce vice, ce vice horrible, de voir un nombre infini d’hommes, non seulement obéir, mais servir, non pas être gouvernés, mais être tyrannisés, n’ayant ni biens, ni parents, ni enfants, ni leur vie même qui soient à eux ? De les voir souffrir les rapines, les paillardises, les cruautés, non d’une armée, non d’un camp barbare contre lesquels chacun devrait défendre son sang et sa vie, mais d’un seul ! Non d’un Hercule ou d’un Samson, mais d’un homme et souvent le plus lâche, le plus efféminé de la nation, qui n’a jamais flairé la poudre des batailles ni guère foulé le sable des tournois, qui n’est pas seulement inapte à commander aux hommes, mais encore à satisfaire la moindre femmelette ! Nommerons-nous cela lâcheté ?

          Appellerons-nous vils et couards ces hommes soumis ? Si deux, si trois, si quatre cèdent à un seul, c’est étrange, mais toutefois possible ; on pourrait peut-être dire avec raison : c’est faute de cœur. Mais si cent, si mille souffrent l’oppression d’un seul, dira-t-on encore qu’ils n’osent pas s’en prendre à lui, ou qu’ils ne le veulent pas, et que ce n’est pas couardise, mais plutôt mépris ou dédain ? C’est le peuple qui s’asservit et qui se coupe la gorge ; qui, pouvant choisir d’être soumis ou d’être libre, repousse la liberté et prend le joug ; qui consent à son mal, ou plutôt qui le recherche… Plus les tyrans pillent, plus ils exigent ; plus ils ruinent et détruisent, plus on leur fournit, plus on les sert. Ils se fortifient d’autant, deviennent de plus en plus frais et dispos pour tout anéantir et tout détruire.

          (...) Mais si on ne leur fournit rien, si on ne leur obéit pas, sans les combattre, sans les frapper, ils restent nus et défaits et ne sont plus rien, de même que la branche, n’ayant plus de suc ni d’aliment à sa racine, devient sèche et morte.

          (...) Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ? A-t il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous mêmes ? Vous semez vos champs pour qu’il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu’il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu’il les mène à la guerre, à la boucherie, qu’il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances. Vous vous usez à la peine afin qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, et qu’il vous tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir.

          (...) Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre. (...) - source -

Toujours, hélas, d'actualité,... plus : discours de la servitude volontaire (wikipedia) et l’œuvre complète > télécharger le pdf

 

> nos "amis" allemands : rêve allemand, cauchemar européen

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Chronique : les élections italiennes sonnent l'échec de l'Europe et de l'euro. Fallait-il signer ce traité de Maastricht, qui tourne au désastre ? Après l'avoir tant défendu, on finirait par en douter. ( Arnaud Leparmentier )

          Ils sont beaux, jeunes et brillants. Ils sont les nouveaux immigrants en Allemagne. "Die neuen Gastarbeiter", titre en "une" le Spiegel. Ces "nouveaux travailleurs invités" ne sont plus les paysans turcs d'Anatolie des années 1960, venus faire tourner les usines automobiles de RFA. Ils sont italiens, espagnols, grecs ou d'Europe de l'Est. Diplômés des meilleures universités de leur pays, ils forment "la jeune élite de l'Europe pour l'économie allemande". Cette semaine, l'hebdomadaire allemand affiche une insolence digne de son confrère britannique The Economist. Il se moque du monde, comme l'Allemagne se fiche de l'Europe.

          "Deutschland AG" refuse de délocaliser ses usines, même lorsqu'elle perd la bataille industrielle. Son néoprotectionnisme l'a conduite à bloquer la fusion entre Airbus et British Aerospace pour protéger ses usines bavaroises. Et la voilà qui pille les talents latins, lesquels affluent pour échapper à un chômage endémique. Le "rêve allemand" célébré sans pudeur par le Spiegel, c'est le cauchemar de l'Europe.

          Dans ce contexte, pourquoi pousser des cris d'orfraie en découvrant le résultat des élections italiennes le 25 février ? Après les technos aux ordres d'Angela Merkel, les populistes ; après "il Professore" Mario Monti, les tristes amuseurs Silvio Berlusconi et Beppe Grillo. Le choix des Italiens est un non cinglant aux recettes européennes, un rejet de la potion de Merkel-Monti.

          La couverture du Spiegel le confirme : cette affaire ressemble à un jeu de dupes. Ainsi s'accentue la crise de légitimité politique dans une Europe prisonnière de l'euro. Le Vieux Continent est incapable de remettre à zéro les compteurs de la compétitivité par une bonne dévaluation. Tout débat sur la parité de l'euro vis-à-vis du dollar ou du yuan est proscrit par l'Allemagne. L'ajustement se fait sur l'emploi et provoque un chômage de masse, en Europe du Sud mais aussi en France, où il a retrouvé ses niveaux de 1997. Inexorablement, les talents s'exilent.

          C'est l'échec de l'Europe. L'échec de l'euro. Fallait-il signer ce traité de Maastricht (1992), qui tourne au désastre ? Après l'avoir tant défendu, on finirait par en douter. Curieusement, le sujet reste tabou. Dans les années 1990, on vendit la monnaie unique en assurant qu'elle permettrait de lutter contre les prétendues dévaluations compétitives des pays du Sud. Contresens total : la lecture inverse devrait prévaloir. Les dévaluations n'étaient que des bouffées d'oxygène pour compenser ex post le rouleau compresseur de l'industrie allemande. Sans doute aurait-il fallu écouter à l'époque les mises en garde précoces de Gerhard Schröder.

          "Que se passera-t-il lorsque l'outil de la dévaluation ne sera plus disponible en Espagne et en Europe et que l'économie allemande s'imposera partout grâce à ses énormes gains de productivité avec la monnaie unique ?", s'était interrogé, dès 1997, le candidat social-démocrate à la chancellerie. Mais le "camarade des patrons" et membre du conseil de surveillance de Volkswagen passait alors pour un horrible néo-bismarckien face au grand européen Helmut Kohl, qui avait su faire l'Allemagne sans défaire l'Europe. Gerhard Schröder était inaudible. En réalité, son mépris pour l'Europe du Sud, incapable de résister selon lui à l'euro, aurait sans doute plus protégé les Latins que la volonté d'inclusion française, apparemment généreuse mais qui se révèle après coup si ravageuse.

          L'euro était un projet politique, serinaient les Français. Politique, ce mot magique devait effacer toutes les contraintes. L'économie s'est vengée, et l'Europe du Sud menace de sombrer dans la crise politique et sociale.

          Mauvais joueur, nous avions grogné contre les électeurs français et néerlandais qui n'avaient rien compris en votant non à la Constitution européenne de 2005. Aujourd'hui, la menace est plus grande encore. Mais fustiger les Italiens pour leur vote semble aussi dérisoire que le roi de Perse Xerxes qui fit fouetter la mer pour avoir rompu un pont de bateaux sur l'Hellespont. Ils sont le deuxième peuple à se rebiffer après les Grecs et ne seront pas les derniers. Bien malin qui peut prédire le résultat des prochains scrutins en France, entre une droite parlementaire en ruine et une gauche mélenchonisée.

          L'alerte des Grecs fut sérieuse, eux qui faillirent se donner aux extrêmes au printemps 2012. Les élections de mai ont consacré l'irruption des néonazis d'Aube dorée, tandis que le Pasok (Parti socialiste grec) était laminé par la gauche populiste de Syriza. Seules de nouvelles élections, organisées un mois plus tard, sous la menace d'une expulsion de la zone euro, permirent de former une sorte de grande coalition préservée des extrêmes.

          L'issue de la crise italienne n'est pas claire. Elle sonne en tout cas la fin de l'ère des gouvernements techniques, ouverte au G20 de Cannes, en novembre 2011. La crise de l'euro est alors à son paroxysme, les traders parient sur la fin de la monnaie unique. Angela Merkel et Nicolas Sarkozy précipitent la chute du premier ministre grec Georges Papandreou, coupable d'avoir voulu organiser un référendum sur le plan de sauvetage-rigueur concocté à Bruxelles quelques jours plus tôt, ainsi que celle de Silvio Berlusconi.

          Ils sont remplacés par Lukas Papadémos (novembre 2011-mai 2012), ancien vice-président de la Banque centrale européenne, et Mario Monti, "le plus allemand des économistes italiens". Un rêve de Bruxellois ! Ces gouvernements technocratiques sont par définition éphémères, censés pallier la démission des politiques, incapables de prendre les décisions jugées nécessaires. "Les gouvernements technocratiques sont la forme libérale de la crise démocratique, au sens où les technos restent amis de la liberté", commente le spécialiste des populismes Dominique Reynié.

          Ils chutent une fois leur mission accomplie - les premiers ministres technocratiques Lamberto Dini et Romano Prodi avaient pour feuille de route la qualification de l'Italie pour la monnaie unique. Mais Mario Monti n'a pas su tirer son pays du mauvais pas de l'euro ni gagner ses galons politiques en descendant dans l'arène. Les élections devaient marquer un retour à la normale. Elles ouvrent au contraire la voie vers l'inconnu. Il s'agit d'un nouvel échec, italien et européen. - source -

article du 27 février 2013, toujours d'actualité !

 

> Qui sont vraiment les assistés ?

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Quand les prix grimpent, la colère monte…

          Les funérailles de la reine d’Angleterre ont eu lieu lundi. Alors que des millions de Britanniques affrontent l’inflation et se demandent s’ils pourront se chauffer cet hiver, des dizaines de millions de livres sterling ont été dépensées, des chefs d’État du monde entier se sont déplacés, et toutes les chaînes ont interrompu leur programmation habituelle pour diffuser l’événement.

          Toutes les vies n’ont pas le même prix apparemment. Les mêmes qui dénoncent les « fainéants » et les « assistés » n’en parlent pas quand l’allocation de la famille royale se chiffre à 99 millions d’euros par an.

Qui sont vraiment les assistés ?

          Pour se déplacer aux funérailles, Macron a pris le train. C’est un trajet « sobre ». Mais entre la réforme de l’assurance chômage et des retraites, la sobriété, ce sera surtout pour les autres, finalement. Baisse des indemnités chômage, restriction des droits d’accès, baisse des pensions… Les travailleurs privés d’emploi devront accepter les pires boulots, sans conditions. Une façon de tirer tous les salaires à la baisse.

          Et ceux qui ont un travail sont censés applaudir ? Se réjouir que les conditions de travail soient devenues si inacceptables que les patrons n’arrivent plus à embaucher ? Qui assiste qui ? Ce n’est pas l’inflation pour tout le monde. Des groupes comme Total arrosent leurs actionnaires d’une pluie d’or de super-profits. Même pour les entreprises qui ont plus de mal, nos impôts financent le chômage partiel et les restructurations à venir.

          Alors ils parlent d’assistés et ciblent ceux d’entre nous privés d’emploi, pour nous monter les uns contre les autres. Parce que les vrais parasites, ceux d’en haut, ont peur de la colère d’une classe ouvrière unie.

La colère est proche

          Les prix grimpent et les salaires ne bougent pas. Des grèves éclatent un peu partout dans le monde : en Angleterre, en Allemagne, en Grèce, aux États-Unis. En France aussi : par exemple celle des aiguilleurs du ciel, ou des conducteurs de bus, ou encore des ouvriers de PSA Hordain, mais pas seulement. Pour le moment, ces grèves restent isolées et éclatées. Certains patrons distribuent des primes pour calmer le jeu préventivement. Ils savent que si les grèves prennent de l’ampleur, ils perdront le contrôle de la situation. Une prime, ça ne coûte pas si cher en comparaison, car c’est facile à renégocier plus tard, fiche de paie par fiche de paie. Isoler les luttes, isoler les revendications, diviser, c’est leur méthode. (...) - source -

Tout aussi écœuré par cette démonstration anglaise digne d'un 19ème siècle, soutenue par tous les médias classiques de la planète, où le fait de dire ou placarder "vive la République" entrainait automatiquement une très rapide arrestation,...