l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

> être à la hauteur du moment

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

          Lundi soir, casserolade nationale pour le premier anniversaire de l’élection par défaut du Président Macron. Un moment symbolique fort de plus. Tout compte, à présent, jusqu’au 1er mai. Je crois le moment politique tout à fait exceptionnel. Peut-être parce que je n’en ai jamais vécu de semblable dans les quarante dernières années.

          Dans cette séquence se mêlent : la disqualification internationale du pouvoir français en général, et en particulier chez les atlantistes, l’insurrection sociale perlée, une crise des « forces de l’ordre » naissante, le début des failles dans le poste de pilotage gouvernemental, un fond de scène hyperinflationniste, une crise dévastatrice du cycle de l’eau. C’est beaucoup. S’inscrire dans une page de l’Histoire de cette nature donne un angle de pensée et de comportement différent de celui qui peut prévaloir dans les routines du temps commun. Et cela nous impose une exigence : être à la hauteur des circonstances. En effet, de ce que j’ai observé déjà ailleurs et de ce que je vois, je pourrai conclure que notre pays est entré dans la phase « dégagiste » contre le régime macroniste.

          Depuis l’échec du discours de Macron au lendemain de la décision du Conseil constitutionnel, nous sommes entrés dans une nouvelle phase. Elle est éruptive. C’est la phase « destituante » dans le processus de la révolution citoyenne. Toute autorité est mise en cause. C’est ce que montre chaque sortie du Président et des Ministres. Mais aussi, les abus de pouvoirs auxquels sont obligés de se livrer les préfets qui interdisent à tour de bras, illégalement, la moindre manifestation sous prétexte de loi anti-terroriste. C’est que montre aussi le pullulement des gardes à vue utilisées illégalement comme un mode ordinaire de punition de manifestants capturés au hasard. Il ne faut en aucun cas sous-estimer la force de ce qui se passe. Les provocations verbales de Macron aident également très bien à fortifier le refus populaire de cette mauvaise réforme. Encore une fois un rapport de force est une construction. La séquence des casserolade est actuellement une montée en puissance réussie. Lundi sera un paroxysme déclencheur.

          Macron a cru se rendre maître des horloges en fixant ce ridicule délai de « cent jours ». Il s’est en réalité enfermé dans un séquençage de calendrier qu’il ne contrôle plus. Le moment politique sort du vague pour entrer dans sur un chemin bordé d’étapes. Cent jours ! Quelle idée ! Tous les symboles convoqués se retournent contre lui. « Cent jours » dans l’histoire de France, c’est Napoléon et ça se conclut à Waterloo. Et ça tombe sur le 14 juillet, ce dont Macron a l’air satisfait. Pourtant c’est le jour symbole de la révolte se transformant ainsi en Révolution, contre l’arbitraire d’ancien régime. Dans l’intervalle des cent jours, les rendez-vous populaires vont se multiplier. Ils prennent sens et se fortifient du seul fait qu’ils s’inscrivent dans une séquence voulue par Macron pour constater l’apaisement et la réussite de son plan. C’est du même niveau que le discours raté de De Gaulle avant sa disparition à Baden-Baden. Mais n’est pas De Gaulle qui veut. Le rendez-vous du 1er Mai est déjà un évènement extraordinaire, puisqu’il est convoqué par absolument tous les syndicats et tous les partis de gauche ! Il sera un moment pallier. D’ici-là, les actions se multiplient sous toutes les formes, en petits et grands groupes. Elles sont toutes aussi significatives et constructrices que les grands évènements du calendrier national. Tout cela, on l’a vu et analysé dans le monde dix fois auparavant. Naturellement il n’y a aucun déterminisme à l’œuvre. L’histoire est un processus toujours ouvert dans son déroulement concret. Mais la pente est prise.

          Tout ce que les Insoumis ont fait depuis le début de cette séquence a été, à mes yeux, à la hauteur des circonstances, à la hauteur des devoirs de la première organisation politique de gauche. La séquence parlementaire, notamment, a été un explosif de haut niveau dans les murailles de la macronie et de son projet néolibéral. Mais tout le reste de l’action militante insoumise a pesé lourd : 14 millions de tracts, 200 meetings, des dizaines de millions de vues sur nos vidéos, la caisse de grève amenée à plus d’un million d’euros, les caravanes populaires, des collectes de nourriture pour les familles des piquets de grève, la présence aux commissariats face aux gardes à vue, dans les rues la nuit, et ainsi de suite. Oui, tout cela a contribué à l’effort général de façon efficace, et parfois décisive, je le crois. Comme sur le refus quasi-unanime du groupe pour passer au vote de l’article 7 de la loi retraites. Cette décision a ouvert la voie à la journée cruciale du 7 mars, qui fut une journée de masse et propulsive. Le texte de loi entre en errance dans la zone de non-vote et non-légitimité.

► pour lire la suite...

> Chromebook : des PC pas chers vite bons pour la poubelle ?

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

          Les ordinateurs d'entrée de gamme de type Chromebook ne tiendraient pas la route. Et seraient même rapidement bons à jeter ! C'est ce qui ressort d'une enquête d'une ONG qui dénonce la difficulté de réparer ces PC frappés d'obsolescence programmée.

          Avec la pandémie et les différents confinements qui l'ont accompagnée, l'enseignement à distance est devenu une obligation. De nombreux établissements scolaires ont du alors équiper en urgence leurs élèves d'ordinateurs afin qu'ils puissent suivre leurs cours. Aux États-Unis, beaucoup d'écoles se sont tournées vers les modèles d'entrée de gamme de type Chromebook : des PC portables à 200 dollars offrant un bon rapport prestations/prix tout en intégrant parfaitement les services de Google – dont la suite bureautique Workspace. Ainsi, au cours du dernier trimestre 2020, les ventes de Chromebook ont augmenté de 287 % par rapport à 2019 !

          Il y a toutefois un revers de la médaille, puisque comme le souligne dans son rapport l'ONG Public Interest Research Group (PIRG), les appareils de Google possèdent une durée de vie limitée à cause de leur obsolescence programmée. Résultat : les écoles américaines et autres possesseurs de Chromebook commencent à voir leurs appareils tomber en panne les uns après les autres. Ils sont donc obligés de les remplacer, ce qui engendre des coûts importants et des déchets électroniques, dans un contexte d'inflation et de crise écologique...

          L'ONG soulève trois problèmes principaux. Tout d'abord, les pièces de rechange pour réparer les Chromebook sont particulièrement difficiles à trouver, voire en rupture de stock, en particulier pour les éléments tels que les écrans, les charnières et les claviers, qui sont particulièrement vulnérables aux chutes, aux chocs et aux éclaboussures qui peuvent survenir lorsque l'on utilise son ordinateur à l'école. Aussi, quand l'utilisateur parvient à en trouver, elles sont plus chères du fait de leur rareté. Résultat : réparer l'appareil n'est pas rentable. Dans son rapport, PIRG prend l'exemple d'appareils de la marque Acer, dont 10 des 29 claviers observés coûtent "90 dollars ou plus, soit près de la moitié du prix d'un Chromebook classique à 200 dollars".

          Autre problème : des choix de conception qui compliquent les réparations. En effet, pour réduire les déchets électroniques, les pièces des ordinateurs portables doivent être hautement compatibles, afin que l'on puisse partager les pièces couramment utilisées entre plusieurs modèles et récupérer les pièces encore utilisables les appareils. Or, entre les différents appareils, il y a des modifications jugées totalement arbitraires. C'est le cas du "cadre" en plastique qui entoure le bord de l'écran. "Par exemple, les seuls changements visibles sur les cadres des Chromebook Dell 11 3100 et 3110 sont l'ajout de petites encoches sur la partie inférieure du modèle le plus récent. À l'arrière des cadres, nous pouvons voir que le 3110 a des clips manquants ou moins prononcés, ce qui les rend incompatibles", explique l'ONG.

          Dernier problème : Google a mis en place des dates d'expiration pour les Chromebook. Lorsque l'appareil passe sa date d'expiration, il ne reçoit plus les mises à jour automatiques du système d'exploitation Chrome OS. En théorie, l'appareil est garanti avec huit ans de mises à jour. Or, et c'est là où les acheteurs se font avoir, cette période débute officiellement lorsque Google certifie un Chromebook, et non au moment du premier achat. Cela signifie que les consommateurs ou les écoles qui en achètent un d'occasion ou reconditionné en pensant faire une bonne affaire peuvent se retrouver avec un ordinateur portable inutilisable au bout d'un an – certains sites deviennent inaccessibles. Selon le rapport, une fois qu'une école a acheté, reçu, installé et déployé avec succès une flotte de Chromebook, l'expiration se produit généralement "dans quatre à cinq ans". Cette obsolescence programmée rend également plus difficile la revente des appareils, ce qui, au final, alourdit fortement la facture finale, qui peut s'élever à plusieurs millions de dollars pour les écoles !

► pour lire la suite...

💩 bientôt en France ?

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : europe de merde Mots clés : aucun

          Ahold Delhaize emploie des jeunes de 13 et 14 ans dans ses magasins aux Pays-Bas pour 4 euros de l’heure : "C’est une forme d’exploitation"

          Si la législation l’autorise aux Pays-Bas, l’information suscite pas mal d’étonnement en Belgique. Elle ne manquera pas d’accentuer la pression sur le groupe Ahold Delhaize en cette période agitée.

          L’information peut paraître surprenante, elle est pourtant avérée. Nos confrères du Standaard informent que les magasins Albert Heijn aux Pays-Bas, une marque du groupe Ahold Delhaize, recrutent des jeunes âgés de 13 et 14 ans, pour un revenu de 3,94 euros de l’heure.

          Une main-d’œuvre plus que bon marché, bien en dessous des standards salariaux des adolescents et, a fortiori, des employés permanents. Alors que les syndicats belges s’insurgent contre la politique économique du groupe, l’annonce va sans nul doute ajouter de l’eau à leur moulin.

Une pratique autorisée, mais…

          Du côté d’Albert Heijn, on ne cache pas la pratique, tout en rappelant qu’elle est autorisée par la législation en vigueur dans le pays. Des jeunes de 13 ou 14 ans peuvent en effet être engagés sous certaines conditions : pas de travail les jours d’école ou les dimanches, des tâches légères et non industrielles, pas plus de 12 heures par semaine ni 7 heures sur une seule journée. En approvisionnant les étagères des supermarchés, ils peuvent ainsi travailler pour Albert Heijn dans le respect des règles. D’autres entreprises aux Pays-Bas ont d’ailleurs également recours à ces (très) jeunes travailleurs depuis plusieurs années.

          Mais cette situation fait tout de même froncer les sourcils de Frank Hendrickx, professeur en droit du travail à la KULeuven. Il rappelle, toujours dans les colonnes du Standaard, que “13 ans, c’est très jeune” et que, selon les lois internationales, le travail en dessous de l’âge de 15 ans n’est pas autorisé.

          Selon lui, il est trop simple pour les entreprises de se cacher derrière les lois néerlandaises. “Il faut garder un regard critique et ne pas oublier que le faible coût salarial joue un rôle. Engager des jeunes adolescents dans les supermarchés parce qu’ils ne coûtent pas cher, c’est une forme d’exploitation”, souligne-t-il, rappelant qu’une situation similaire n’est légalement pas possible en Belgique. - source -

retour pervers aux beaux jours du capitalisme du 19° siècle : comme la retraite à 67 ans - qui sera effective à moyen terme dans tous les pays de l'union européenne de merde -, le travail des enfants - déjà légal à partir de 15 ans - sera possible pour les plus jeunes...

 

> France Travail, énième outil pour surveiller les chômeurs

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

«Equipe de France de l’insertion» ou énième outil pour surveiller les chômeurs, la plateforme France Travail prend forme

            Le dispositif voulu par le gouvernement revendique de faciliter la coordination entre les différents acteurs de l’emploi. Mais derrière se cache une réforme du RSA avec la mise en place de «quinze à vingt heures d’activité» par semaine.

          Passer à autre chose, le plus rapidement possible. La réforme des retraites promulguée, Emmanuel Macron a lancé l’idée d’un nouveau «pacte de la vie au travail», afin de s’attaquer à une autre promesse de sa campagne présidentielle : la quête du plein-emploi. Soit un taux de chômage de 5 % contre 7,2 % actuellement. Ce nouvel élan rêvé par l’exécutif se matérialisera par un projet de loi Travail qui devrait être présenté en conseil des ministres fin mai pour un examen au Sénat à l’été. La création de la nouvelle plateforme France Travail, qui doit remplacer Pôle emploi à partir de 2024, fera partie de ce texte. En cas d’adoption par le Parlement, la mise en œuvre du dispositif se fera progressivement «en vue d’une généralisation en 2027».

          Résultat d’une mission menée par le haut-commissaire à l’emploi, Thibault Guilluy, le rapport consacré à cette nouvelle entité a été présenté ce mercredi 19 avril par le ministre du Travail Olivier Dussopt. Pour qui France Travail a vocation à devenir «l’équipe de France de l’insertion, de la formation et de l’emploi». Ce projet nécessitera de mobiliser «de l’ordre de 2,3 à 2,7 milliards d’euros de financements cumulés sur la période 2024-2026» afin d’augmenter, notamment, le nombre de conseillers.

Pourquoi ce changement ?

          Avec cette nouvelle organisation, le futur service public veut «réduire significativement les emplois non pourvus faute de candidats et diminuer les délais de recrutement». Le rapport pointe un «paradoxe de plus en plus difficilement compréhensible» : des employeurs rencontrant «des difficultés importantes pour trouver les salariés» alors que «de très nombreuses personnes dépourvues d’emploi – pour certaines depuis de nombreuses années- […] peinent à retrouver un travail». Il faut donc, selon le gouvernement, changer les procédures pour vaincre le travail «en silos».

Comment ça va fonctionner ?

          «Compte tenu de la dispersion des acteurs et des responsabilités, aucun acteur, pas même l’Etat, n’est aujourd’hui en mesure d’identifier l’ensemble des personnes dépourvues d’emploi sur son territoire», regrette le rapport. Partant du constat d’un manque de coordination entre les différents protagonistes - l’Etat, les collectivités locales et les partenaires sociaux - le réseau France Travail entend «favoriser un vrai dialogue entre les différents acteurs afin d’éclairer la prise de décision». Pour ce faire, l’entité deviendra la porte d’entrée unique pour l’ensemble des personnes en recherche d’emploi avec un partage large des données. Elles pourront être ensuite réorientées vers la structure adéquate. Les missions locales deviendront ainsi «France Travail jeunes» et Cap emploi «France Travail handicap».

Quatre niveaux de gouvernance

          Malgré cet objectif de sortir d’un fonctionnement en silos, pas question de tout centraliser, notamment au niveau de la gouvernance de la plateforme. «La diversité des enjeux à traiter (formation, emploi mais aussi mobilité, santé, logement, garde d’enfants, etc.) et le besoin de proximité inhérent à l’action commune sont tels que recentraliser n’aurait pas de sens», souligne le rapport. Un comité France Travail sera installé à chacun des niveaux territoriaux : un par bassin d’emploi, un par département, un par région, coordonnés par le comité national.

Derrière le dispositif, une réforme du RSA

          C’est certainement la mesure la plus explosive d’un point de vue politique. Le gouvernement veut que les bénéficiaires du RSA répondent à des «droits et devoirs». Emmanuel Macron en parlait l’an dernier dans sa campagne présidentielle. Il en a remis une couche lors de ses dernières prises de parole sur fond de contestation sociale contre la réforme des retraites, le 22 mars et lundi soir. En langage présidentiel, ça donne : il faut «ramener vers le travail le plus de bénéficiaires du revenu de solidarité active en les accompagnant mieux». Notamment en obligeant les bénéficiaires du RSA à suivre «quinze à vingt heures d’activité d’insertion par semaine», sous forme de formation, d’atelier CV ou de stage en entreprise en échange de 608 euros par mois pour une personne seule (montant actuel). Un dispositif qui rappelle celui qui a été mis en place pour le contrat d’engagement jeune, venu remplacer la Garantie jeune l’année passée. Une partie de l’opposition voit dans cette nouvelle réglementation une «condition à la solidarité». - source -

Et voilà, mise en place d'un 1/2 esclavage légalisé et des emplois déguisés pas chers car payés par l’État ! Les patrons ne veulent surtout pas entamer leurs profits pour payer correctement leurs salariés qui désertent, alors "on" récupère les fainéants d'assistés sociaux pour les remplacer !

 

> qui se cache derrière BFM ?

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

          À l’antenne sur BFM le mardi 25 avril, un montage aussi ridicule qu’inquiétant. «Qui se cache derrière les casseroles ?» interroge la chaîne, avec un journaliste qui commente une infographie montrant les logos de différents syndicats, de partis politiques et d’associations de gauche, et un encadré mentionnant «anarchistes» et «antifascites». Ce traitement de BFM est drôle et inquiétant à la fois. Comme si les mobilisations sociales étaient des structures qui se «cachaient» dans une semi-clandestinité pour organiser… des casserolades ! Le vocabulaire n’est pas choisi au hasard, et participe de la construction de l’ennemi intérieur. Derrière cette infographie, c’est le spectre de ce que l’État bourgeois veut réprimer, de l’anticapitalisme à ATTAC. Vous ne verrez jamais un tel traitement sur l’extrême droite et ses ramifications jusqu’au sommet du pouvoir.

Mais alors, qui se cache derrière BFM ?

Un milliardaire

          La chaîne Business FM est fondée en 2005 et rachetée par un multimilliardaire, Patrick Drahi, propriétaire du groupe Altice, multinationale des télécommunications. Drahi a aussi racheté SFR, l’Express ou Libération. En 2015, Drahi estime qu’il faut réduire les congés payés et augmenter le temps de travail en déclarant : «Les Chinois travaillent 24 heures sur 24. C’est là, le problème pour nous…». Il fait condamner un média indépendant qui avait publié des révélations sur son train de vie. Drahi aurait également déplacé pour 750 millions d’euros de tableaux pour échapper à l’impôt au Luxembourg.

Des paradis fiscaux

          Une enquête du Média parue en 2019 révèle qu’une «part conséquente» des bénéfices générés par la chaîne d’info s’envolerait vers les paradis fiscaux pour échapper à l’impôt. «Le développement de BFM-TV et de NextRadio a été permis grâce à de l’argent qui a été injecté depuis les paradis fiscaux. Et sans cet argent-là, [injecté] de façon assez importante, BFMTV n’aurait jamais pu se développer» explique un enquêteur du Media. En 2009 plus de 50 millions d’euros provenant d’un fonds offshore ont été investis dans le groupe. Le fisc suisse réclame également plusieurs milliards à Patrick Drahi pour des impôts non payés.

Le syndicat de police Alliance

          Dominique Rizet est «l’expert police/justice» de BFM TV. Quasiment tous les jours à l’antenne, pour diffuser les infos données par ses «sources» policières ou défendre l’action répressive. Rizet a carrément été l’invité d’honneur du congrès du syndicat policier Alliance. Il expliquait : «J’anime gracieusement le congrès d’Alliance comme j’avais été approché par Unité-SGP police pour faire la même chose. Toujours gracieusement, parce que j’aime et je respecte la police et la justice de mon pays». BFM envoie régulièrement ses caméras «en immersion» directement au sein des unités de policiers qui chargent les manifestant-es, ou sur les motos de la BRAV, produisant ainsi des reportages policiers dignes de dictatures.

Marc Olivier Fogiel

          Ce “journaliste” (plutôt animateur) proche du couple Macron est le directeur général de BFM depuis juillet 2019. Il qualifie de «relation fluide» ses liens avec Emmanuel et Brigitte Macron. Il a interdit à ses équipes d’utiliser le terme de «violences policières» à l’antenne car il est, selon lui, «connoté politiquement».

Une journaliste fan de Macron

          Le 26 avril 2017 une des principales journalistes de la chaîne, Ruth Elkrief, croyant qu’elle était hors champ, tape dans la main de Macron qui rentrait sur scène pour donner un meeting électoral. Durant cette campagne, les meetings de Macron ont cumulé autant d’heures à l’antenne que ceux de tous les autres candidats réunis.

Des sondeurs proches du pouvoir

          BFM travaille en partenariat avec l’institut Elabe, basé dans la ville cossue de Levallois. Le siège, composé «d’open spaces et bureaux vitrés» avec «une vue sur la tour Eiffel» a été créé en 2015, et l’entreprise est dirigée par un certain Bernard Sananès. «De Vincent Bolloré à Stéphane Fouks en passant par Xavier Bertrand ou Manuel Valls, son président connaît le Tout-Paris depuis de longues, très longues années» écrit Les Échos. Et son ami d’enfance, Olivier Pardo, n’est autre que l’avocat d’Eric Zemmour.

          Sananès était responsable de la communication du groupe parlementaire centriste dès les années 1980, puis directeur chez Euro RSCG, entreprise devenue Havas : l’une des plus grandes boites de marketing et de communication du monde, possédée par Bolloré. Il y vend ses conseils à EDF, Veolia, Orange, McDonald’s, la RATP ou la SNCF, mais aussi aux personnalités politiques comme Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse et Xavier Bertrand. Aujourd’hui, le sondeur est régulièrement à l’antenne, qui influence l’opinion. Entre temps, Sananès a reçu l’ordre national du Mérite créé par la République pour «récompenser les mérites distingués, militaires ou civils, rendus à la nation française». - source -

le monde de Patrick Drahi !!! Il parait évident que cet article est - compte tenu de la législation actuelle très favorable aux grands groupes pour museler la "petite presse" - très édulcoré quant à ce qui se cache réellement derrière BFM...

(...) Patrick Drahi, né le 20 août 1963 à Casablanca (Maroc), est un entrepreneur, homme d'affaires, et milliardaire, de nationalités marocaine, française, portugaise, israélienne et christophienne, résidant en Suisse. Il est le président-fondateur du consortium luxembourgeois Altice, une multinationale spécialisée dans les télécommunications et les réseaux câblés, anciennement cotée à la bourse d'Amsterdam. Drahi est connu pour son usage sophistiqué de l'endettement et l'ingénierie financière, aussi bien dans son groupe que dans sa vie quotidienne.

Par le biais de sa holding personnelle, Next Limited Partnership, qui est immatriculée à Guernesey, il est le principal actionnaire de l'opérateur français Altice France, de Virgin Mobile, de l'opérateur israélien Hot, mais aussi de Portugal Telecom, Altice Dominicana et des américains Cablevision et Suddenlink (devenus Altice USA). Patrick Drahi, via sa holding Altice, est propriétaire de plusieurs médias dont BFM TV, I24 News, et RMC. Il est actionnaire majeur du magazine l'Express. En 2020, son patrimoine était évalué par le magazine Forbes à 7,1 milliards de dollars américains, faisant de lui l'un des hommes les plus riches de France. (...) - wikipedia -

 

> ni en emploi ni en retraite : qui sont ces seniors, grands perdants de la réforme ?

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

          Près de la moitié des 55-64 ans sont sans emploi mais pas encore à la retraite. Pour eux, le report de deux ans de l’âge légal de départ est un coup dur. Une note de France Stratégie dresse le portrait de ces personnes en fin de carrière qui subissent l’inactivité comme une double peine.

          Ce paradoxe n’a cessé de resurgir pendant les débats sur la réforme des retraites. A quoi bon travailler deux ans de plus, en retardant l’âge légal de départ de 62 à 64 ans, alors que le taux d’emploi des seniors est l’un des plus faibles d’Europe ? Seules 53,8 % des personnes âgées à 55-64 ans sont en emploi. Le projet de loi contenait une vague incitation à améliorer ce taux, avec la mise en place d’un index senior dans les entreprises, dont il était prévu de ne sanctionner que l’absence de publication. Mais la disposition, considérée comme un «cavalier social», sans lien avec un budget de la Sécu, a été retoquée par le Conseil constitutionnel.

          Alors que le sujet est donc loin d’être clos, les informations commencent à être plus précises sur le profil des personnes qui ne passent pas directement de l’emploi à la retraite. Ce phénomène représente environ 30 % des départs et concerne 171 000 personnes chaque année sur la période 2003-2018 parmi les 50-69 ans en emploi. Une note publiée aujourd’hui par France Stratégie et intitulée «Fin de carrière des seniors : quelles spécificités selon les métiers ?» détaille ces sorties précoces de l’emploi selon les activités et les secteurs.

Ils sont plus souvent employés que cadres

          Les métiers les plus concernés, avec plus de quatre départs en fin de carrière sur dix, sont regroupés dans quelques secteurs : l’hébergement-restauration, avec les employés polyvalents et les cuisiniers, le bâtiment, les services aux particuliers et aux collectivités, avec les services à la personne et les agents d’entretien, et la manutention. Ces données se recoupent avec les résultats de l’enquête publiée début mars par la Dares sur les conditions de travail. Onze des métiers dans lesquels les sorties précoces de l’emploi sont élevées figurent également parmi les vingt métiers où les personnes actuellement en emploi ne se voient pas continuer le même travail jusqu’à la retraite… Inversement, certains métiers ne sont presque pas concernés par ces départs précoces : les techniciens ou les cadres, avec notamment les médecins, les personnels d’études et de recherche, les ingénieurs et cadres techniques de l’industrie, les cadres de la banque ou encore les enseignants. «Dans ces métiers, la proportion de sorties précoces s’étage entre 3 % et 25 % des cessations d’activité», calcule France Stratégie.

          Trois raisons principales motivent ces départs : les raisons de santé, le chômage pour les 59 ans ou plus, et tout autre type d’inactivité pour les 56 ans ou plus. Ces derniers sont «des seniors ayant renoncé à la recherche d’un emploi ou qui ne sont pas disponibles, par exemple parce qu’ils ont la charge d’un proche en situation de dépendance», précise la note. «Le motif premier de ces départs varie : c’est la santé pour 30 % des caissiers et employés de services, l’inactivité pour un ouvrier qualifié de la manutention sur cinq», note son auteur Jean Flamand.

          Les départs pour raisons de santé, maladie ou invalidité, sont plus fréquents chez les ouvriers de la manutention et de l’industrie, chez les employés de services aux particuliers et à la collectivité ainsi que chez les employés de l’hôtellerie-restauration que chez les cadres. Le lien avec les conditions de travail est marqué. «Si la cause de ces sorties pour raisons de santé peut être extérieure à l’activité professionnelle, des conditions de travail difficiles sont associées à un risque accru d’accident du travail. Et même si leur fréquence diminue avec l’âge, ces accidents ont des conséquences d’autant plus graves que le travailleur est âgé», souligne aussi la note. Fort de ces constats, l’auteur en déduit logiquement que l’amélioration des conditions de travail pourrait permettre à la fois de diminuer le nombre de ces départs précoces et de réduire les difficultés de recrutement. - source -

Un des objectifs évidents de cette réforme est de payer moins de retraite. Les 55-64 ans - dont la moitié est sans emploi - cotiseront moins pour leur retraite et donc auront une retraite de misère ( comme aux états-unis, seul exemple à suivre pour nos "élites" européennes )... D'autre part, la majorité des retraités devront retourner travailler ( comme aux états-unis ) dans des "petits boulots" et fourniront de la main d’œuvre très peu payée...

 

💩 vous voulez rigoler ? Le grand pipeau de l'union européenne...

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : europe de merde Mots clés : aucun

Quelles valeurs l'Union européenne défend-elle ?

          Les traités de l’Union européenne (UE) énoncent les valeurs de l’Union. Elles ont été confirmées et complétées par la Charte des droits fondamentaux de l’UE.


Quelles sont les valeurs de l'UE

          Le traité de Lisbonne a précisé les valeurs de l’Union européenne : respect de la dignité humaine, liberté, démocratie, égalité, État de droit, respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités. Elles sont dites communes aux États membres dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l’égalité entre les femmes et les hommes (art. 2 TUE).

          Affirmées pour la première fois par le traité sur l’Union européenne (TUE), signé à Maastricht en 1992, ces valeurs ont été par la suite confirmées et complétées par la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne (2000).

Les droits fondamentaux ont-ils une force obligatoire ?

          Ce n’est qu’avec le traité de Lisbonne que la Charte des droits fondamentaux s’est vu reconnaître une même valeur juridique que les traités et qu’elle a acquis un caractère obligatoire (art. 6 TUE). Les droits énoncés peuvent donc être invoqués par les citoyens européens à l’encontre d’un acte de l’Union ou d’un des États membres qui leur serait contraire.

          Le traité de Lisbonne prévoit l’adhésion de l’Union européenne à la Convention européenne de sauvegarde de droits de l’homme et des libertés fondamentales de 1950 (art. 6 TUE).

          La définition de ces valeurs et principes est le fruit d’une évolution. La construction européenne se situait au départ exclusivement sur un plan économique. Ainsi, le traité de Rome (1957) évoquait uniquement "les sauvegardes de la paix et de la liberté". Mais dans l’Acte unique (1986), les États se déclaraient "décidés à promouvoir ensemble la démocratie en se fondant sur les droits fondamentaux".

          Ces valeurs constituent désormais des éléments de l’identité de l’Union. D'ailleurs, les États qui souhaitent adhérer à l’UE doivent obligatoirement les respecter pour pouvoir se porter candidat (art. 49 TUE). - source officielle française -

du grand pipeau malheureusement sanglant !

 

> toute la presse ce dimanche : «tout s’est bien passé»

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

. 3000 CRS
. 1400 stadiers
. Des grilles avec des pics
. Des drones
. Cartons rouges et sifflets confisqués
. Macron qui reste caché dans les vestiaires
. Les images du président diffusées à la télé mais pas sur les écrans géants du stade pour éviter les huées
. La remise des médailles et la coupe de France qui ont lieu dans les tribunes sans être diffusées sur les écrans…

          Toute la presse ce dimanche : «tout s’est bien passé», «quelques timides sifflets», «le président n’est pas si impopulaire». Le niveau de soumission des médias français est abyssal.

          Oui, les sifflets massifs et les cartons rouges n’ont pas été au rendez-vous attendu samedi soir. Mais à quel prix ? La contestation n’a pas eu lieu parce qu’elle a été contenue. L’épisode illustre bien le fonctionnement macroniste.

          S’il y avait eu une émeute avec envahissement de terrain, il y aurait eu une répression féroce et des discours pendant des jours à la télé sur le «danger» des supporters et l’irresponsabilité des syndicats. Mais c’est resté relativement calme, donc les macronistes se vantent qu’il ne s’est rien passé et que tout va bien.

          C’est exactement le même procédé médiatique qui s’est abattu sur le mouvement social. Des manifestation gigantesques et calmes en février, royalement méprisées par le pouvoir. Mais quand l’ambiance a chauffé en mars après le 49-3, le gouvernement a organisé des milliers d’arrestations, une répression sanguinaire, une diabolisation de «l’ultra-gauche» tout en se plaignant de «l’absence de dialogue».

          Dans ce scénario, Macron est gagnant à tous les coups :

Si ça ne pète pas, il se vante d’être soutenu et compris.
Si ça pète, il crie au péril factieux et déchaîne la violence répressive.

Troisième option : que le souffle de la révolte soit suffisamment fort pour que tout ce mécanisme vole en éclat. - source -

Nouvelles techniques macronistes ( similaires aux dictatures ) soutenues à 100% par les médias des milliardaires et les "chiens de garde"...